René Mercier.

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Mobilisé en septembre 1939 au 254e régiment d'artillerie, l'abbé René Mercier tient d'abord garnison en Lorraine, puis sur la ligne Maginot (novembre-décembre 1939) et enfin à Montigny-l'Allier (Aisne). Le 13 mai 1940, devant l'offensive allemande, le régiment se replie ; un capitaine donne l'ordre de laisser tout le matériel pour fuir plus vite par les bois. René Mercier s'égare avec trois compagnons, puis retrouve par hasard son unité qui fait retraite vers la Normandie. Le 17 juin, il est fait prisonnier à Batilly (Orne), puis interné dans un frontstalag à Mulsanne (Sarthe). Il s'évade le 4 septembre 1940 en passant sous la clôture, erre sur les routes et parvient à traverser la Loire, puis la ligne de démarcation.

René Mercier évoque son périple dans son Journal de guerre et d'évasion d'un vicaire de campagne, 2 septembre 1939-12 septembre 1940, transcription dactylographiée et illustrée, 23 p.