Capitaine de frégate Yves Le Prieur

Présentation du contenu

"Entré à l’Ecole navale en octobre 1902, Yves Le Prieur est embarqué comme aspirant sur le croiseur Duguay-Trouin en 1904-1905, puis sur le croiseur-cuirassé Dupetit-Thouars. Il est ensuite affecté sur le croiseur d’Entrecasteaux en Extrême-Orient de 1906 à 1907. Promu enseigne de vaisseau, il embarque fin 1907 à bord du cuirassé Victor Hugo puis sur le paquebot Tonkin en avril 1908 pour effectuer un séjour au Japon. Rentré en France en 1910, il est affecté à la Commission de Gâvres où il s’intéresse à la conduite du tir d’artillerie. Breveté canonnier en 1912, il est alors mis en subsistance sur le Pothuau, où il met à l’essai en fin 1913 un conjugateur graphique. C’est le début d’une longue suite d’inventions concernant aussi bien l’aviation (bombes, fusées, mines aériennes), la plongée (scaphandres) et le cinéma (décors animés, stéréoscopie, boîtes étanches pour la photographie et le cinéma sous-marin). Durant la Première Guerre mondiale, il est affecté sur les cuirassés France (dans l’Adriatique et à Malte) et Provence (à Lorient et Brest) d’août 1914 à novembre 1915. Détaché au ministère de la Guerre au profit du gouvernement militaire de Paris,il conçoit des appareils correcteurs pour le tir contre avions et des fusées incendiaires contre les ballons (zeppelin), et obtient le 13 juin 1917 son brevet de pilote aviateur. Yves Le Prieur démissionne de son grade en 1922 pour se consacrer à son métier d’inventeur. En 1925, il réalise un raid aérien Paris-Gao à travers le Sahara, en vue de la mise au point de son navigraphe . Son invention la plus connue est celle du scaphandre autonome en 1926, qui fut adopté par la Marine et par les pompiers de Paris. Lauréat de l’Académie des sciences en 1913, 1917 et 1921, il est aussi élu membre de l’Académie de Marine en 1921. Le fonds iconographique du capitaine de frégate Yves Le Prieur se compose de 303 plaques de verre sur son séjour au Japon (1909), la Première Guerre mondiale (1914-1915), les essais à Cherbourg (s.d.), son raid aérien Paris-Gao (1925), des conduites de tirs et des chaluts ainsi que des vues sous-marines.

"