Conditions d’accès
Archives publiques
LES INFORMATIONS ENREGISTREES DANS LA BASE DE DONNEES AGAPE SONT DESTINEES AUX PERSONNELS DU CAAPC AYANT BESOIN D’EN CONNAITRE. LE LECTEUR NE PEUT PAS ACCEDER DIRECTEMENT AUX INFORMATIONS, IL DOIT DONC SAISIR LE CENTRE POUR CONNAITRE LES DOSSIERS INDIVIDUELS CONSERVES.
Conditions d'utilisation
LA COMMUNICATION DES DOCUMENTS S'EFFECTUE EN SALLE DE LECTURE ET SELON LA LEGISLATION EN VIGUEUR FIXANT LES DELAIS DE COMMUNICABILITE DES DOCUMENTS ET LES POSSIBILITES DE DEROGATION : - CODE DU PATRIMOINE, LIVRE II, ARCHIVES ART. L 213-1, 213-2 ET 213-3.
LA REPRODUCTION DES DOCUMENTS S'EFFECTUE SELON LEUR ETAT. IL EST POSSIBLE D'OBTENIR DES PHOTOCOPIES ET DES NUMERISATIONS.
Description physique
Le fonds après classement consiste en 0,15 mètres linéaires d'archives collectives de rémunérations, conservés dans 1 boîtes de type Cauchard, 6,46 mètres linéaires d’archives collectives définitives conservés dans 9 boîtes de type Cauchard et 25 boites à fiches ainsi que 202 mètres linéaires de dossiers individuels.
Classement
Le fonds a été classé de manière thématique par l'archiviste :
- effectifs (suivi des embauches, mutations et radiations des personnels),
- médecine de prévention),
- rémunération
Inventaire
Gestion du personnel de l'atelier de construction de Roanne (1973-1976)
Dates
1973-1976Présentation du contenu
Le fonds traité dans ce répertoire numérique concerne la gestion des personnels de l'Atelier de construction de Roanne. Il comprend des dossiers individuels de personnel nés entre 1851 et 1971 ainsi que des archives collectives (fiches, registres et listes).
Le fonds comporte 26670 dossiers individuels. Les dossiers individuels, cotés AP, sont enregistrés dans la base de données AGAPé (Application de gestion des archives de personnels) et ne sont pas listés dans le présent répertoire (cf § 4 conditions d'accès).
TABLE DES SIGLES
CAAPC : Centre des archives de l'armement et du personnel civil
SHD : Service historique de la Défense
ARE : Arsenal de Roanne
ARE : Atelier de construction de Roanne
GIAT : Groupement Industriel des Armements Terrestres
Atelier de Construction de Roanne
Châtellerault
Des archives collectives ne présentant pas d'intérêt historique ont été éliminées. Ces éliminations représentent environ 433,25 mètres linéaires.
BARRAS Michel, Histoire de l’Arsenal de Roanne (1916-1990), Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire, 1998.
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Série 3 H 8 – Répertoire n° 23 – Collection de dossiers concernant les chars de bataille (1943-1964) – édition de mai 2011.
En 1916, le ministre de l'armement, Albert Thomas décida la création d'un arsenal sur les communes de Roanne et Mably, dans le département de la Loire, afin de fabriquer en grande série des corps d'obus d'artillerie pour les besoins de la guerre. Des cités ouvrières et camps furent construits à proximité de l'arsenal afin de loger la main-d'œuvre travaillant à sa construction. A noter qu'en janvier 1919, les cités de Mably étaient toujours en construction. En mai 1917, 2180 personnes travaillaient sur le chantier.
Le 3 juillet 1918, André Citroën prit la direction de la production. Le 1er novembre 1918, la production journalière atteignit 18700 emboutis de calibre 75 et 5400 corps d'obus finis. A cette même date, l'effectif de l'établissement était de 16700 personnes dont des militaires chinois, des ouvriers mobilisés ainsi que des ouvriers Espagnols et Kabyles.
Etablissement de la Direction de l'Artillerie jusqu'en 1933, l'arsenal fut ensuite rattaché à la Direction des Fabrications d'Armement (DFA) à la création de cette dernière.
Dans l'entre-deux guerre, l'activité réduite d'entretien des chaînes de production d'obus fut complétée par des travaux de mécanique générale et de réparation d'auto-mitrailleuses. L'arsenal exécuta des commandes civiles, réparant et fabriquant notamment des wagons de la SNCF. Durant cette période, l'effectif de l'arsenal était de 1500 personnes environ cependant dès 1937, il augmenta pour atteindre celui de 2150 personnes au 1er septembre 1939.
Avant la seconde guerre mondiale, l'arsenal devint l'Atelier de construction de Roanne (ARE).
Durant la seconde guerre mondiale, l'ARE produisit des bouches à feu, des obus, des affuts…
L'effectif de 6000 personnes au 1er novembre 1939 atteignit 13650 le 18 juin 1940. Cet accroissement correspondait à l'arrivée des compagnies de renforcement puis des civils dont des coloniaux Marocains et Indochinois. Des femmes furent embauchées à la production et y restèrent jusqu'à la débâcle en juin 1940. Au cours de cette période, l'ARE réalisa des fabrications civiles et créa un service d'exploitation agricole et un d'exploitation forestière afin d'occuper une partie du personnel. Lors de la création de ce dernier, en août 1940, une quarantaine d'espagnols furent embauchés. De janvier 1943 à juillet 1944, les Allemands occupèrent l'établissement.
Jusqu'en 1951, l'établissement se consacra provisoirement à des commandes civiles (machines-outils, tracteurs agricoles, réparation de wagons). Il reçut néanmoins quelques commandes d'artillerie et commença des réparations de chars américains. A la même époque, un bureau d'études d'artillerie spécialisée dans les canons sans recul et les mortiers fut créé.
A partir de 1952, l'ARE devient constructeur de véhicules blindés avec la mise en fabrication des chars AMX-13 dont les premiers exemplaires furent livrés dès 1953. Des ateliers de réparation profonde (5ème échelon) furent créés pour les AMX-13, les EBR-Panhard puis les chars Patton.
En 1964, l'ARE fut chargé de la construction des chars de 30 tonnes, puis de leur réparation profonde, et en 1970 de la construction des véhicules de la nouvelle famille AMX-10 en alliage léger.
L'ARE disposait d'installations considérables : une fonderie, un atelier de chaudronnerie et d'usinage, une chaîne de construction de caisses de char (mécanosoudage d'acier et d'alliage léger), de plusieurs chaîne de montage et d'une piste d'essais et stands de tir.
En 1970, l'effectif de l'ARE était de 3000 personnes environ et son école professionnelle comptait 150 apprentis.
En 1971, le Groupement Industriel des Armements Terrestres (GIAT) fut créé. Il regroupait tous les moyens industriels de la Direction Technique des Armements Terrestres à laquelle l'ARE était rattaché.
Fin 1978, l'ARE avait fabriqué 2200 chars AMX 13, 2100 chars AMX 30, 800 chars AMX 10 et reconstruit plus de 3200 véhicules blindés légers.
Le 1er juillet 1990, GIAT devint une compagnie nationale sous le nom de GIAT Industries SA.
Le 1er décembre 2006, Giat Industries regroupait son cœur de métier sous le nom de Nexter et répartissait ses activités en quatre sociétés principales : Nexter Munitions, Nexter Mechanics, Nexter Electronic et Nexter Systems dont le siège est à Roanne.
Dernière modification le 08/02/2022