Conditions d’accès
Archives publiques
LES INFORMATIONS ENREGISTREES DANS LA BASE DE DONNEES AGAPE SONT DESTINEES AUX PERSONNELS DU CAAPC AYANT BESOIN D’EN CONNAITRE. LE LECTEUR NE PEUT PAS ACCEDER DIRECTEMENT AUX INFORMATIONS, IL DOIT DONC SAISIR LE CENTRE POUR CONNAITRE LES DOSSIERS INDIVIDUELS CONSERVES.
Conditions d'utilisation
LA COMMUNICATION DES DOCUMENTS S'EFFECTUE EN SALLE DE LECTURE ET SELON LA LEGISLATION EN VIGUEUR FIXANT LES DELAIS DE COMMUNICABILITE DES DOCUMENTS ET LES POSSIBILITES DE DEROGATION :
- CODE DU PATRIMOINE, LIVRE II, ARCHIVES;
- LOI 2008-696 DU 15 JUILLET 2008 RELATIVE AUX ARCHIVES;
LA REPRODUCTION DES DOCUMENTS S'EFFECTUE SELON LEUR ETAT. IL EST POSSIBLE D'OBTENIR DES PHOTOCOPIES ET DES NUMERISATIONS.
Description physique
Le fonds après classement consiste en 1,59 mètre linéaire d'archives définitives, conservées dans 6 boîtes et 2 cartons de type Cauchard
Classement
Les archives collectives ont été classées de manière thématique par l'archiviste :
- Effectifs (suivi des embauches et mouvements des personnels),
- Médecine du travail (accidents du travail).
Inventaire
Gestion du personnel de l'atelier de construction du Havre (1933-1965)
Dates
1801-2000Présentation du contenu
Le fonds comporte 7639 dossiers individuels. Les dossiers individuels, cotés AP, sont enregistrés dans la base de données Agapé (Application de gestion des archives de personnels) et ne sont pas listés dans le présent répertoire (cf § 4 conditions d'accès).
Le fonds traité dans ce répertoire numérique concerne la gestion des personnels de l'atelier de construction du Havre.
Il comprend des dossiers individuels de personnel nés entre 1871 et 1949 ainsi que des archives collectives (registres et fiches)
TABLE DES SIGLES
AHE : Atelier de Construction du Havre
ATS : Atelier de Construction de Tarbes
CAAPC : Centre des Archives de l'Armement et du Personnel Civil
DAT : Direction des Armements Terrestres
DTAT : Direction technique des Armements Terrestres
EFAB : Etablissement de Fabrication d'Armements de Bourges
ETBS : Etablissement Technique de Bourges
SHD : Service Historique de la Défense
SNECMA : Société Nationale d'Etudes et e Construction de Moteurs d'Avions
Atelier de Construction du Havre
Châtellerault
A la date du 31/05/2016, les dossiers individuels n'ont pas encore fait l'objet de tri et sont conservés dans leur état de versement.
Des archives collectives dont la durée d'utilité administrative était écoulée et qui ne présentaient pas d'intérêt historique ont été éliminées. Ces éliminations représentent environ 1,86 mètre linéaire.
Les archives ont été conservées par l’AMX-APX avant d’être versées au CAAPC.
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Série 3 H 2 ─ répertoire n° 1006 Atelier de construction du Havre 1885-1945 ─ SHD/CAAPC -édition de juillet 2015.
En 1899, les établissements Schneider implantés au Havre depuis 1897 décidaient de créer un second polygone de tir en plus de celui du Hoc, sur les marais gagnés sur l'estuaire pour expérimenter les canons créés dans les Ateliers Mazeline. Deux batteries de 3 lignes de tir furent érigées avec des abris d'observation desservis par une locomotive électrique Decauville et reliés par téléphone.
En 1905, Schneider décidait de doubler les ateliers du Havre par une usine spécialisée dans l'artillerie de campagne jusqu'ici produite par Le Creusot. Cette usine fut construite au nord du polygone. La première tranche comprenait 40 000 m² d'ateliers couverts en structure métallique, briques et béton. Les premiers ateliers fabriquèrent des fusées.
De 1906 à 1912, 9 bâtiments furent affectés à la fabrication de matériel d'artillerie, de torpilles marines, châssis automobiles et munitions.
De 1906 à 1913, la production journalière dépassait les 1000 fusées. En 1910, des machines-outils électriques alimentées par la société havraise d'énergie électrique furent installées.
L'ensemble des installations couvrait 43325 m² et comportait 941 machines et 332 moteurs électriques, 6 locomotives sur 2 km de voies. Pendant la Première Guerre mondiale, la superficie augmenta, passant à 93656 m² et le réseau ferroviaire à 10 km. Durant cette période, le nombre ouvriers atteignit 11000. 1000 machines supplémentaires alimentées par 616 moteurs électriques furent mises en service. Etaient produits des mortiers, canons et munitions, shrapnels et obus, ainsi que des moteurs d'avion. L'usine connut de grandes difficultés après la guerre. Elle fut nationalisée en 1937.
Avant sa fermeture, l'activité de l'établissement était repartie en trois branches principales :
- Artillerie : essai, fabrication
- Tourelles : études, fabrication
- Reconstruction véhicules blindés
Après sa fermeture, ces activités furent reprises par l'ETBS, l'ATS, l'EFAB et la SNECMA.
A l'annonce de la cessation d'activité au 1er décembre 1963, l'établissement employait 608 personnes. Ces effectifs furent transférés à la SNECMA.
Dernière modification le 08/02/2022