Conditions d’accès
Archives publiques
Description physique
Ces archives consistent en 6,90 mètres linéaires et sont conservées dans 47 boîtes (46 de petit format et 1 de grand format).
Classement
L'inventaire n°556 est annulé. Les dossiers individuels du CEB sont enregistrés dans la base de données Agapé.
Inventaire
Personnel civil : archives du centre d'études du Bouchet (1914-1982)
Dates
1860-1982Présentation du contenu
Les archives objet du présent répertoire ont été produites par le Centre de Recherche du Bouchet. Elles traitent des rémunérations et cotisations sociales, des contrôles et mouvements ainsi que de l'avancement des personnels du Centre d'études du Bouchet.
Centre d'études du Bouchet
Châtellerault
Les documents qui ne présentaient pas d'intérêt historique et dont la durée d'utilité administrative était écoulée ont été éliminés par PV n°73 /CAAP/DAP du 19 janvier 2012 et par PV n°148/CAAP/DAP du 9 juin 2014.
Certaines de ces archives objet du présent répertoire seront également éliminées au terme de leur durée d'utilité administrative.
La Poudrerie Royale du Bouchet est créée en 1821. Elle est rattachée au Service des poudres jusqu'en 1865 puis au Service de l'Artillerie. En 1852, elle prend le nom de Poudrerie impériale du Bouchet et en 1866 Poudrerie militaire du Bouchet.
Avant la guerre 1914-1918, la poudrerie comptait 500 personnes dont 250 femmes. Pendant la guerre les effectifs atteignirent 5000 personnes dont 2000 femmes et 1000 étrangers.
Entre 1922 et 1930 des laboratoires d'études sont implantés (laboratoires de protection et de synthèse, laboratoire de physiologie et thérapeutique, laboratoire de dispersion).
La poudrerie du Bouchet a appartenu au service de l'artillerie sous le nom d'Atelier de pyrotechnie du Bouchet jusqu'en 1934. Le 15 juin 1934, l'établissement prend le nom de Poudrerie Nationale du Bouchet. Il est rattaché à la Direction des poudres.
Les effectifs jusqu'à la seconde guerre sont les suivants :
En septembre 1939, trois compagnies de renforcement sont affectées (soit 750 affectés spéciaux), des civils hommes et femmes sont embauchés.
En juin 1940, l'établissement se replie vers Montpellier, Toulouse, Angoulême, Boussens et Tours. Les allemands prennent possession de la poudrerie.
Le 21 avril 1941, les allemands restituent l'établissement aux autorités françaises. L'établissement prend le nom de Station d'essais du Bouchet, rattaché au Laboratoire central des services chimiques de l'Etat et se consacre à des activités industrielles civiles.
En octobre 1945, l'établissement devient le Centre d'études du Bouchet au sein de la Sous direction de l'arme chimique du Ministère de la guerre jusqu'en mars 1946 (supprimée à cette date). Le centre d'études du Bouchet est alors rattaché à la Direction des poudres.
En 1968, le centre est séparé en deux établissements distincts :
- le Centre de recherches du Bouchet (CRB) dont l'activité est orientée vers les poudres et explosifs,
- la Section études biologiques et chimiques (SEBC) qui devient le Centre d'études du Bouchet (CEB) et dont l'activité est consacrée à la guerre chimique.
En 1971, le CRB est repris par la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE).
Dernière modification le 17/01/2022