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Archives publiques
LA COMMUNICATION DES DOCUMENTS S’EFFECTUE EN SALLE DE LECTURE ET SELON LA LEGISLATION EN VIGUEUR FIXANT LES DELAIS DE COMMUNICABILITE DES DOCUMENTS ET LES POSSIBILITES DE DEROGATION :
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LA REPRODUCTION DES DOCUMENTS S’EFFECTUE SELON LEUR ETAT. IL EST POSSIBLE D’OBTENIR DES PHOTOCOPIES ET DES NUMERISATIONS
Description physique
Le fonds après classement représente 3,51 mètres linéaires d’archives définitives de rémunération, soit 37 registres de grand format.
Classement
Le fonds a été classé de manière thématique. L'archiviste a décrit les documents liés aux rémunérations des personnels suivant l’organisme ou le service auxquels ils étaient rattachés.
Inventaire
Rémunération du personnel de la Direction des constructions navales de Brest (1946-1963)
Dates
1946-1963Présentation du contenu
Le fonds traité dans ce répertoire numérique concerne la rémunération des personnels de la Direction des constructions navales de Brest entre 1946 et 1963.
Il comprend 37 registres conservés à titre de témoignage historique. L'échantillonnage réalisé a permis de conserver un registre pour chaque année (18 registres), pour une tranche de matricules ainsi que des registres spécifiques à la Base aéronavale (8 registres), la Pyrotechnie (10 registres) et aux gardiens des sites tels que la caserne Sourdis à Roscanvel, la station de démagnétisation de Ile Longue à Crozon, l'Ile aux morts …. (1 registre).
TABLE DES SIGLES
CAAPC : Centre des Archives de l'Armement et du Personnel Civil.
DCN : Direction des Constructions Navales
SHD : Service Historique de la Défense
Direction des Constructions Navales de Brest
Châtellerault
235 ml d'archives soit 1122 registres dont la durée d'utilité administrative était écoulée, ont été éliminés en 2013. Un échantillonnage a été réalisé (cf paragraphe précédent).
Les archives étaient conservées sur le site de Brest avant d’être versées au CAAPC.
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Série 2 I 2 – Répertoires :
- n° 479 de mars 1985 : dossiers de pension
- n° 906 de janvier 2006 : dossiers de rémunération de l'année 1980 à l'année 1995
- n° 1008 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1964
- n° 1009 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1965
- n° 1010 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1966
- n° 1011 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1967
- n° 1012 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1968
- n° 1013 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1969
- n° 1014 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1970
- n° 1015 modifié en juillet 2010 (ex 233 de juin 1976) : dossiers de rémunération année 1971
Brest entrait dans l'histoire de France au moment où naissait le vaisseau de guerre. Son modeste port d'échouage abritait sous les murs du château des pêcheurs et quelques navires marchands, mais on y construisait déjà des navires pour la guerre depuis 1482.
Lieutenant général de Bretagne, Richelieu comprit les avantages exceptionnels du site, et choisit par ordonnance du 29 mars 1631, Brest pour implanter un des ports militaires du Royaume (avec le Havre et Brouage). Une corderie, une forge et des magasins constituèrent l'embryon de l'arsenal.
A la mort de son protecteur, en décembre 1642 Brest était ravagé par la peste et Mazarin s'y intéressa peu. Colbert fut d'abord dubitatif (1667), toutefois, l'arsenal de Brest s'imposait, port en eau profonde, en position stratégique à l'ouvert de la Manche, au cœur d'un pays peuplé de marins potentiels.
Lorsque Colbert devint secrétaire d'Etat en titre, les travaux s'intensifièrent. En vingt ans, Brest devint le premier arsenal français
A l'abri des remparts, magasins, cales, casernements et hôpital s'implantèrent sur les rives de la Penfeld où l'on aménageait les premiers bassins naturels de Troulan et de Pontaniou.
En 1752, fut fondée l'académie de marine, qui devint académie royale en 1769.
Sous l'impulsion du constructeur Blaise Ollivier, puis de l'ingénieur Choquet de Lindu, l'arsenal s'ordonna en une cinquantaine d'années autour du plan qu'il montrait encore en basse Penfeld, à peu de chose près, lors de la seconde Guerre mondiale.
En 1889, on construisit une grande jetée protégeant la rade-abri du nouveau port militaire de Laninon.
Les travaux de remblaiement commencèrent en 1910, quand entrait en service dans l'arsenal la grue géante capable de soulever 150 tonnes; l'ouverture des deux grands bassins 8 et 9 à Laninon confirmait la vocation de Brest à construire les plus grandes unités de la marine.
Les grandes étapes de la reconstitution du potentiel industriel de l'Arsenal furent, de 1947 à 1953, la réparation en même temps que la modernisation des grands bassins de Laninon, la réalisation de la centrale souterraine du Portzic (40 000 kVA), la remise en état du quai d'armement en 1950, puis celle du quai oblique en 1958.
A partir de 1953, Brest renouait avec sa vocation traditionnelle de port constructeur de grands bâtiments. Les formes furent portées à 300 mètres en 1958.
En 1965, la décision fut prise d'implanter à Brest, la base opérationnelle des SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) de la Force océanique stratégique (FOST) à l'Ile Longue et sur 150 hectares à Guenvenez en presqu'île de Crozon.
Des travaux majeurs étaient entrepris en 1968, dans la grève de Trischler, pour la construction du bassin deux de 238 mètres, pouvant recevoir des navires de 280 000 tonnes, capacité accrue en 1980, par la forme trois gagnée sur la mer (420 mètres – capacité de 500 000 tonnes).
Dans les années 1980, des études étaient réalisées à Brest pour une rénovation des secteurs dévolus à la construction des bâtiments de surface de moyen et fort tonnage qui se concrétisèrent en trois opérations immobilières majeures, notamment la modernisation de l'atelier des bâtiments en fer, la restructuration du chantier des constructions neuves, et la construction du Centre d'essais techniques et d'évaluation (CETEB).
La construction du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle (R 91 dans l'immatriculation de l'OTAN), occupa le bassin ouest de Laninon de 1987 à 1994.
Mis à l'eau par le Président de la république et chef des armées François Mitterrand, il poursuivit son achèvement jusqu'à son admission au service actif le 18 mai 2001, avant de gagner son port-base de Toulon.
Brest mena à bien le chantier le plus spectaculaire, le plus sensible et le plus compliqué de son histoire, et livra à la marine le bâtiment de guerre le plus performant jamais construit en Europe.
Le 1er juillet 2000, vit la création de la Base Navale de Brest, avec la dissolution de la majorité générale et de la direction du port, et l'unification des ex-directions du port et ex-majorité générale et d'unités rattachées au Centre Administratif Atlantique (devenu depuis une Base de Défense).
Au 1er janvier 2001 l'établissement de Brest occupait plus de 4 000 personnes et en 2008, Services Brest était l'une des six Business Units dont la tâche était le maintien en condition opérationnelle des bâtiments de la marine et employait 2 760 personnes.
Dernière modification le 08/02/2022