Ordres et instructions.

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Ordres et instructions : le général chef d'état-major général prend le commandement en chef des armées de la République (5 août 1914) ; instruction au corps de cavalerie et au 2e C.A. pour la pénétration en territoire belge ; entrée des troupes françaises en Alsace, proclamation du général en chef aux habitants de l'Alsace ; instruction générale n° 1 : « rechercher la bataille, toutes forces réunies, la droite appuyée au Rhin par un mouvement offensif général » ; instructions aux Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve armées, idée de la manœuvre escomptée pour l'armée anglaise ; nécessité d'attendre l'appui de l'artillerie et d'éviter l'usure prématurée de la troupe ; protestation adressée par le général Joffre au ministre de la guerre, notamment contre l'ordre donné par celui-ci d'armer la plane de Dijon par un prélèvement fâcheux sur les approvisionnements : « ma responsabilité devant le gouvernement et le pays est assez grande pour que je ne puisse accepter celle qui résulterait des décisions prises tout à fait en dehors de moi et sans qu'on m'en aie prévenu » ; ordres pour préparer l'investissement du camp retranché de Metz ; batailles de Morhange (20-22 août), de Charleroi (22-24 août) ; la manœuvre stratégique est terminée, la parole est maintenant aux exécutants : (c'est une question de valeur de commandement et de troupe ; « les craintes que les journées précédentes m'avalent inspirées sur l'aptitude offensive de nos troupes en rase campagne ont été confirmées », manque de coordination entre l'infanterie et l'artillerie (23 et 24 août) ; constitution de la VIe armée destinée à agir sur l'aile droite ennemie ; bataille de Guise ; ordre de repli général de nos troupes « en évitant toute action décisive, de manière à durer », « en prenant le champ nécessaire en arrière » ; bataille de la Marne (6 - 13 septembre).