Le transsaharien.

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(Dossier 1) Le maréchal Lyautey propose de créer une commission interministérielle chargée de l’étude de la question du transmauritanien (30 septembre 1921) ; comparaison entre le transmauritanien et le transsaharien (1922) ; rôle du transsaharien dans la défense nationale : "la voie ferrée transsaharienne s’impose, à l’heure présente, comme une oeuvre vitale pour la défense nationale, dont il faut, sans tarder, entreprendre la réalisation" (1922) ; synthèse de la question du transsaharien, considérations intervenant dans le choix du tracé, "opération techniquement réalisable, facile même si l’on ne cherchait pas à aller vite. Le prix de revient n’en parait pas disproportionné avec l’importance politique qu’elle peut avoir en contribuant beaucoup à nous affranchir des puissances maritimes : son prix est comparable à celui de deux ou trois cuirassés modernes, son rendement est évidemment supérieur" (1er mars 1922) ; après avoir étudié le projet de chemin de fer transmauritanien, l’E.M.A. estime qu’il y a lieu d’étudier dans son ensemble le problème de la liaison entre l’Afrique du Nord et nos possessions tropicales (2 mars 1922) ; extrait d’un rapport du maréchal Franchet d’Espérey qui conclut à l’opportunité d’un chemin de fer transsaharien et juge qu’il convient d’en entreprendre immédiatement la construction (11 mai 1922) ; intérêt militaire, économique et politique du transsaharien, causes de l’hostilité des coloniaux et de l’administration coloniale (17 mai 1922) ; les Affaires étrangères pensent que le transsaharien présente au point de vue économique plus d’intérêt que le transmauritanien et devrait lui être préféré si les possibilités financières le permettent (20 mai 1922) ; note sur le développement économique actuel du Niger et sur celui auquel il peut prétendre, l’emploi de l’alcool de grains pourrait satisfaire aux besoins d’une voie ferrée transsaharienne et pourrait aussi alimenter les industries locales (28 mai 1922) ; note du général Estienne sur les moyens qui devraient être mis en oeuvre pour établir des liaisons aériennes et terrestres au Sahara (juin 1922) ; vœux émis par le conseil général de Constantine et le comité national du rail africain en faveur de la construction du transsaharien (16 juin 1922) ; situation économique actuelle du Soudan et perspectives d’avenir en cas de réalisation du transsaharien (6 juillet) ; selon l’E.M.A., "la réalisation des liaisons aériennes à travers le Sahara constituerait une première étape pour la construction du chemin de fer, seul moyen vraiment pratique de jonction entre nos diverses colonies du continent africain" (12 juillet 1922) ; conférence du général Calmel sur le transmauritanien (21 juillet 1922) ; la Marine pense que, outre son intérêt militaire et économique, le transsaharien aurait une répercussion économique heureuse sur la population des colonies, elle est favorable au tracé Berthelot (24 juillet 1922) ; état actuel de la question du transsaharien et tracé envisagé (31 juillet 1922) ; le général Estienne pense que seule la traction par moteur à combustion peut être utilisée pour le transsaharien (4 décembre 1922) ; note de la 4ème section au sujet du rendement économique du transsaharien ; observations de la 3ème section (s.d.) ; le transsaharien n’es t pas un moyen de transport, en cas de guerre, aussi sûr qu’on le croit, et, inversement, certaines routes maritimes offrent plus de garanties qu’on ne le pense (8 décembre 1922) ; projet de chemin de fer de Bizerte au Congo (17 novembre 1922, 9 janvier 1923) ; (d.2) rapport Mahieu sur le transsaharien (janvier 1923) ; (d.3) lettre du général Estienne sur les possibilités techniques des véhicules à chenilles au Sahara (9 janvier 1923) ; le projet du transmauritanien doit être abandonné pour le moment (13 janvier 1923) ; l’E.M.A. demande que l’on profite de l’atmosphère favorable créée autour de la question du transsaharien pour la faire aboutir dans les moindres délais, mais en faisant prévaloir le tracé adopté par le secrétariat général du C.S.D.N. et en éclairant l’opinion publique par une campagne de presse (15 janvier 1923) ; note sur le projet de transmauritanien du général Calmel, il ne répond que dans une très faible mesure aux nécessités actuelles mais pourra être intéressant dans l’avenir (s.d.) ; analyse du rapport Mahieu faite par l’E.M.A. (12 mars 1923) ; résumé des propositions adressées par le Résident général de la France à Tunis sur la liaison de la Tunisie avec le Centre africain (14 mars 1923) ; lettre sur la procédure envisagée au sujet de la construction du transsaharien (17 mars 1923) ; délibérations de la commission d’études, propositions soumises au C.S.D.N. : la réalisation d’une voie ferrée transsaharienne est une oeuvre de la plus haute importance et doit être réalisée dans le plus court délai (23 mars 1923) ; projets de convention de concession, de cahier de charge, note explicative relative au transsaharien (30 mars 1923) ; notes techniques sur le transsaharien (11 avril 1923) ; observations au sujet des projets de convention et cahier des charges (mai 1923) ; échange de lettres entre Mahieu et le général Serrigny, annotations manuscrites concernant le premier qui semble ignorer le secrétariat général, en ne passant pas par son intermédiaire, et au sujet des contre-propositions développées à la séance du 1er juin du C.S.D.N., chères au groupe Berthelot dont Mahieu s’est fait le défenseur (1er, 4 mai 1923) ; lettre du Président du conseil chargeant le ministre des Travaux publics de provoquer la formation d’une société concessionnaire (13 juin 1923) ; la procédure envisagée par le ministre des Finances n’est pas conforme à celle qui a été admise par le C.S.D.N., il y a, au point de vue de la défense nationale, intérêt à réaliser le transsaharien dans le minimum de temps (22 décembre 1923).