Conditions d’accès
Sur autorisation du SHD
Description physique
Classement
Le classement reprend les corpus constitués par les pièces reliées au XIXe siècle en sept volumes distincts. Les titres des volumes reprennent les intitulés portés au dos des reliures. L’inventaire pièce à pièce reprend les éléments fournis par le commissaire-priseur dans sa demande de certificat pour un bien culturel adressée au Service interministériel des Archives de France en 2014.
Inventory
Fonds du chevalier Henri-Dominique de Palys-Montrepos (1733-1803)
Dates
1674-1899Présentation du contenu
Reliés par ses descendants, les sept volumes qui forment le fonds Palys sont composés de mémoires, de plans et de travaux réalisés par le chevalier tout au long de sa carrière. Chaque volume a reçu, lors de sa reliure, un titre porté à l'or sur son dos, repris ci-dessous.
Le volume 1 (Fortifications et plans, frontières de France, Dunkerque à Douay) contient 40 mémoires ou écrits, et des cartes, plans, ainsi que 17 plans de détails d'écluses (1768-1770) et la carte de la jonction de la Lys et de l'Aa. Se trouvent aussi différents plans et mémoires sur Dunkerque et notamment un plan inachevé avec le canevas préparatoire. Parmi les mémoires, plans, calques et notes sur Saint-Venant, est conservé également un état de la ville. Dans ce volume, on trouve aussi un état des places fortes de juin 1792, réalisé par H. de Palys alors qu'il était directeur de Grenoble, dans le cadre d'une tournée d'inspection du ministre de la Guerre Narbonne-Lara ;
Le volume 2 (Fortifications et plans, frontières nord France, Douay à Bitche) réunit 38 écrits, ainsi que des cartes, plans, etc. et contient des mémoires de Douai à Bitche, ainsi qu'un journal du siège de Douai. Dans ce volume se trouvent également des mémoires sur les places de Charlemont et Givet ;
Le volume 3 (Frontières françaises, Strasbourg à Briançon) contient 48 mémoires ou écrits, et des cartes, plans, etc., parmi lesquels se trouvent notamment deux mémoires la place de Besançon (1792) ;
Le volume 4 (Fortifications France ouest, Bretagne, Île de Ré, Bayonne) contient 62 mémoires ou écrits et des cartes, plans, etc., parmi lesquels on citera un mémoire sur les batteries supprimées entre la Vilaine et Quimper, un mémoire sur le Port Louis et sur L'Orient [Lorient] et une description de l'île de Groix ;
Le volume 5 (Mémoires de Folard, Cormontaigne, etc.) contient quant à lui des copies de mémoires écrits par des ingénieurs militaires réputés (Vauban, Cormontaigne et Duvignau) et un penseur militaire célèbre, le chevalier de Folard ;
Le volume 6 (Exercices de l'Ecole de Mézières, divers plans et mémoires sur les fortifications) contient des exercices de l'école du génie de Mézières et des mémoires et des plans sur des tracés de fortification ou des éléments d'architecture militaire ou civile. Un projet de reconnaissance de la Franche-Comté de 1789 est également conservé dans ce volume ;
Le volume 7 (Sièges et fortifications, cours du Rhin, Wesel, Coblentz, Dusseldorf) présente plusieurs mémoires et plans de places fortes allemandes, journaux et plans de sièges des guerres de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Une seule pièce concerne la participation du chevalier de Palys à la guerre d'Indépendance américaine.
Henri Dominique de Palys, seigneur de Montrepos (1733-1803)
Vincennes
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Le SHD conserve le dossier individuel de carrière du chevalier de Palys sous la cote GR 8 Yd 105.
Né en 1733, Henri-Dominique de Palys, écuyer et seigneur de Montrepos, est cornette au régiment de Piémont cavalerie de 1746 à la paix d’Aix la Chapelle, puis réformé à cette date. Élève à l’école de Mézières de mai 1753 à fin 1754, il est nommé ingénieur ordinaire et lieutenant réformé à 22 ans, le 1er janvier 1755. Affecté à Grenoble avec son aîné Antoine Joseph, il fait ensuite les campagnes d’Allemagne de 1760 et 1761. Capitaine réformé en 1763, chevalier de Saint Louis en 1772, il est ingénieur en chef en 1775. En 1777, il est nommé au Port-Louis avec le grade de major. Lieutenant-colonel et sous-brigadier en 1780, il est détaché à l’armée de Rochambeau du 1er mars 1780 à juillet 1783, dans le cadre de la campagne d’Amérique. On le trouve ensuite en poste à Nantes en 1784, puis à Auxonne en 1788. Nommé colonel, il est directeur à Grenoble le 1er avril 1791, puis officie quelques temps au Port-Louis. Envoyé auprès de la division militaire de Besançon, il fait ensuite campagne dans l’armée du Rhin. Nommé maréchal de camp en 1793, il est cependant suspendu par le ministre Bouchotte le 24 août 1793. Relevé de sa suspension sans réintégration par le comité de Salut Public, il est autorisé à prendre sa retraite le 6 octobre 1794. Une pension de retraite lui est accordée en 1796. Il décède en 1803.
Last modification on 02/10/2020