Renseignement envoyés ou communiqués par le G.Q.G. roumain, le général Berthelot, le Ministre de France et l'attaché militaire concernant la situation politique, militaire, sanitaire et alimentaire, les opérations, l'armée et sa réorganisation, l'aide fournie à ce pays, le personnel militaire français et l'attitude russe

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Renseignement envoyés ou communiqués par le G.Q.G. roumain, le général Berthelot, le Ministre de France et l'attaché militaire concernant la situation politique, militaire, sanitaire et alimentaire, les opérations, l'armée et sa réorganisation, l'aide fournie à ce pays, le personnel militaire français et l'attitude russe : situation en Russie méridionale, notamment en Ukraine, lutte anti-bolchevique ; les alliés devraient aider le conseil national tchèque et les autorités serbes à constituer des troupes spéciales et homogènes avec des volontaires de leur race, qu'ils trouveraient en Russie, ces troupes remplaceraient avantageusement les troupes russes, notamment dans la partie sud du front roumain (25 octobre) ; la paix chez les Russes est un fait inévitable, le jour viendra où la Roumanie subira de fait la paix (7 décembre) ; impressions sur les bolcheviks (11 décembre) ; texte des principaux articles de l'armistice (12 décembre) ; la question polonaise prend de l'acuité en Russie (15 décembre) ; action du général Berthelot en Russie méridionale, il croit utile de soutenir le général Alexeieff (19 décembre) ; les journaux français, le sens général de ces extraits serait que la presse française prenant acte de la situation tragique de la Roumanie et de sa belle conduite militaire, constaterait qu'elle a fait le possible et que les alliés ne peuvent lui demander davantage (25 décembre) ; l'Ukraine serait décidée à faire la paix sur le dos de la Grande Russie (25 décembre) ; le général Berthelot ne voit pas d'inconvénient à ce que l'Amérique participe à l'action pro-alliée en Russie méridionale, pour se mettre au courant puis la diriger plus tard (26 décembre) ; un courant d'idées pacifistes est toléré sinon encouragé par le gouvernement roumain (3 janvier 1918) ; Il faut utiliser les prisonniers tchèques et serbes qui se trouvent en Russie (8 janvier) ; c'est partout, en Ukraine, dans le Don, à Sébastopol, en Bessarabie, en Roumanie, l'opposition entre un désir ardent de paix et la crainte des alliés (9 janvier) ; l'action japonaise serait souhaitée par tous les chefs militaires, peut-être même par le gouvernement de l'Ukraine (10 janvier) ; l'entente doit prendre à sa charge la solde et l'entretien des troupes serbes et tchèques, leur présence est indispensable sur le front roumain (14 janvier) ; tous les territoires cosaques plus la région montagnarde du Caucase et le gouvernement de Stavrapol ont établi les bases d'une confédération du sud-est appelée « Solouz » (20 janvier) ; le général Berthelot se déclare contre l'Indépendance de l'Ukraine, la Russie émiettée passerait forcément sous l'emprise allemande, nous devons combattre tout gouvernement qui conduirait à la diminution de la puissance russe (1er février) ; nous considérons toujours les Russes comme alliés, c'est pourquoi les officiers français ne doivent se mêler en rien aux luttes de la politique intérieure ou aux différends entre Russes et Roumains (7 février) ; situation économique en Ukraine (18 février) ; au sujet de l'évacuation de la mission militaire de Roumanie (22 février) ; la situation est très trouble au Caucase (27 février) ; elle s'est aggravée dans le Don (27 février).