Cote
GR/7/N/2794-GR/7/N/2821
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1 Rapports des attachés militaires
Fechas
1914-1940- Archives de la Guerre (1797-1979, Tome 2 : État-Major des Armées, Directions et Inspections, Gouvernement militaire et région de Paris - GR 7-9N.
- État-Major des Armées, Directions et Inspections, Gouvernement militaire et région de Paris
- GRANDE-BRETAGNE
- 1 Rapports des attachés militaires
- [Dossier 1] Lettres du général de La Panouse. Conceptions du maréchal Wilson au sujet des problèmes politiques qui comportent l'utilisation de troupes britanniques, il n'est pas satisfait du rôle joué par le général Malcolm en Allemagne (28 décembre 1920) ; l'état-major britannique n'avait pas eu connaissance du projet de traité de garantie soumis à Briand à la conférence de Cannes ni du projet de traité similaire anglo-belge (20 janvier 1922) ; état de l'opinion au sujet du pacte de garantie, elle refuse « un engagement inséré dans le traité qui la lie militairement d'une façon quelconque », « mais peut-être accepterait-elle une collaboration entre états-majors, formulée d'une manière élastique et moins formelle » (28 janvier 1922) ; le gouvernement fait moins confiance à Faiçal, soupçonné de jouer double jeu, un parti assez fort préconise une diminution nouvelle des dépenses coloniales, l'état-major s'est prononcé pour l'évacuation des pays sous mandat pour des questions d'effectifs (17 mai 1922) ; « une fraction importante de l'opinion désire ardemment la reprise des relations économiques avec la Russie », situation actuelle de Lloyd George (19 mai 1922) ; si les soldats fran-çais ne soutiennent pas les soldats britanniques à Constantinople, « l'Entente franco-anglaise est finie pour toujours, et la France n'aura plus à compter sur l'Angleterre pour la soutenir dans la question des réparations », déclare Lord Derby, La Panouse suggère de donner aux Britanniques « une preuve de solidarité militaire » (10 novembre 1922) ; le gouvernement est absolument résolu à ne pas se lancer seul dans une guerre avec la Turquie, il envisage avec l'état-major l'évacuation de Constantinople, les contingents britanniques se retireraient alors dans la péninsule de Gallipoli qui serait tenue à tout prix (11 novembre 1922) ; selon le général Godley, les Allemands de la Ruhr ne s'attendaient pas à être aussi modérément traités par les Français, l'opinion continue à nous être favorable, mis à part les milieux d'affaires (26 janvier 1923) ; le War Office s'oppose toujours à la vente d'armes à la Russie, mais celle-ci a été autorisée à acheter des avions, considérés comme ne pouvant être employés en temps de guerre, et des mines sous-marines (21 décembre 1923) ; Henderson déclare qu'il est partisan de la révision des clauses territoriales du traité de Versailles, protestation de l'ambassadeur de Pologne, Macdonald affirme que ni lui, ni son cabinet, ne partagent les vues du secrétaire d'État (28 février 1924) ; le cabinet ne signera certainement pas le protocole de désarmement tel qu'il est, à cause des Dominions qui y sont opposés et à cause de l'emploi de la flotte britannique par la S.D.N. (13 novembre 1924) ; impressions du général Burnett Stuart à la suite de son voyage en Allemagne, il a constaté la mauvaise volonté de l'Allemagne à exécuter les clauses relatives au désarmement, il pense qu'elle n'a nullement renoncé à l'idée d'une guerre de revanche (6 janvier 1925) ; Chamberlain s'est exprimé avec réserve sur la sécurité, le désarmement et l'évacuation de la zone de Cologne, « mais il y a dans le cabinet des hommes qui ont sauté de joie sur la proposition allemande comme sur un moyen facile de régler le problème de la sécurité » (7 mars 1925) ; [d. 21 situation en Perse et en Mésopotamie (1920, 1922), sur les frontières de l'Inde et de l'Afghanistan, pénétration de la propagande bolchevique (3 janvier 1925) ; texte du memorandum polonais remis au War Office sur la paix européenne telle qu'elle est affectée par la question de la sécurité polonaise, l'état-major polonais est inquiet de la tournure prise par les conversations sur le pacte de sécurité occidental (18 août 1925) ; [d. 3] rapport d'ensemble sur la situation du Royaume-Uni et de l'Empire en 1920 au point de vue militaire, économique, financier, social et politique. Mobilisation des forces britanniques, organisation militaire des Indes, budget militaire ; organisation, recrutement, effectifs, répartition des unités, armée territoriale, matériel, préparation militaire de la jeunesse, organisation militaire des Dominions ; la politique extérieure est « d'une manière générale, basée sur la situation économique, tout au moins en ce qui concerne des pays comme la Russie et l'Allemagne », le gouvernement ne gouverne pas, « il se laisse conduire par les fluctuations de l'opinion » (24 décembre 1920) ; [d. 4] rapport d'ensemble pour l'année 1921. La politique extérieure a été dominée par la conférence de Washington et les relations avec la France, c'est la question allemande qui suscite le plus de divergences, selon les Britanniques leur économie ne peut se relever que si l'Allemagne redevient prospère et si la Russie se réveille (25 décembre 1921) ; [d. 5] rapport d'ensemble pour l'année 1922. La politique extérieure est dominée par la question des réparations, les relations avec la France, le problème russe et la question du Proche-Orient ; les difficultés avec la France « ont été dues principalement à l'intransigeance de Lloyd George », les mécomptes et les échecs en politique extérieure ont été « la cause déterminante de la culbute du gouvernement de coalition », la politique impériale est dominée par la question de l'émigration anglaise dans les Dominions et par l'intensification du commerce impérial, la proclamation de l'État libre d'Irlande n'a pas rétabli la paix intérieure ; renseignements sur l'armée britannique et l'armée des Indes (22 décembre 1922) ; renseignements complémentaires sur l'armée (10 janvier 1923) ; [d. 6] rapport d'ensemble pour l'année 1923. Analyse de la politique menée par le cabinet conservateur, Baldwin n'a pas réussi à s'imposer et c'est Lord Curzon qui a dirigé la politique avec la France, résultat des élections, le gouvernement Macdonald « ne sera pas favorable à la politique française vis-à-vis de l'Allemagne ; renseignements sur l'armée et la marine, baisse importante du budget militaire (8 janvier 1924).
- [Dossier 1] Rapport d'ensemble pour l'année 1924. Bilan des neuf mois de gouvernement du cabinet Macdonald, en politique extérieure sur de nombreuses questions Macdonald a suivi la politique britannique traditionnelle, il a fait tout ce qu'il a pu au début pour rassurer l'opinion et lui prouver que le Labour Party n'était pas un parti de révolution sociale, le traité anglo-soviétique a provoqué sa chute, il est tombé parce qu'il s'est laissé dominer par l'aile gauche de son propre parti, résultat des élections, causes du succès des conservateurs, formation et programme du cabinet Baldwin ; situation sociale, les Trade-Unions, chômage, grèves, effacement du clergé anglican ; dépression des principales industries ; situation politique et économique de l'Inde, des Dominions, colonies, pays de protectorat et de mandat ; renseignement sur l'armée, l'aviation et la marine en Grande-Bretagne et dans les autres pays de l'Empire britannique (23 décembre 1924) ; étude sur la situation financière (février 1925). [d. 2] rapport d'ensemble pour l'année 1925. Les principales difficultés rencontrées par le gouvernement sont d'ordre industriel, vote de lois sociales, poursuites contre les communistes, question de la frontière entre l'Irlande du Nord et l'Irlande du Sud, dissensions chez les libéraux ; la situation commerciale s'améliore lentement mais la situation industrielle est peu satisfaisante ; situation générale de l'Inde, des Dominions, colonies, pays de protectorat et de mandat ; renseignements sur l'armée, l'aviation et la marine (15 février 1926) ; rapport de l'attaché financier sur la situation financière de la Grande-Bretagne en 1925 (11 mars 1926) ; rapport annuel de l'attaché commercial sur le commerce extérieur (16 juin 1926). [d. 3] rapport d'ensemble pour l'année 1926. La politique intérieure a été dominée par la grève des charbonnages et la conférence impériale, continuation de la crise au sein du parti libéral, gains importants des travaillistes aux élections municipales, modifications envisagées dans la législation des Trade-Unions ; études en vue de centraliser toutes les questions de défense dans un seul organisme appelé ministère de défense nationale, nouvelle diminution du budget militaire, renseignements généraux sur l'armée, l'aviation civile et militaire, la politique navale demeure celle du One Power Standard (23 février 1927) ; note sur la conférence impériale de 1926, historique des conférences précédentes, caractéristiques du nouveau statut des Dominions et conséquences, principaux points adoptés, rapport du comité des relations inter-impériales, l'Irlande et la conférence, résumé des principes et des communications au sujet de la défense impériale, question des communications (4 juin 1927) ; rapport de l'attaché financier pour l'année 1926 (9 juillet 1927).
- [Dossier 1] Rapport d'ensemble pour l'année 1927. La vie politique n'a pas enregistré de graves événements, mais le gouvernement, malgré l'énorme majorité dont il dispose, n'est pas le maître absolu de la situation, de plus l'échec de la conférence de Genève et la démission de Lord Cecil ont profondément remué l'opinion ; en politique extérieure les différents partis sont au fond d'accord : les intérêts de l'Empire passent d'abord, avant même ceux de la S.D.N., ainsi que l'a si franchement déclaré Chamberlain (15 février 1928) ; [d. 2] composition et emplacements des unités britanniques en Chine Ganvier 1927) ; articles du capitaine Liddell Hart sur l'armée française : la puissance de feu a été développée au détriment du mouvement, il insiste sur la situation matérielle de l'officier français : « la ténacité morale des officiers français dans de telles situations est pres-qu'aussi héroïque que leur conduite pendant la guerre » (2 février 1927) ; nomination au commandement de la 7e brigade d'infanterie du colonel Fuller, apôtre de la motorisation (2 mars 1927) ; les réductions relatives à l'armée territoriale sont assez mal accueillies par l'opinion (3, 12 mars 1927) ; aperçu général de la situation chinoise et effectifs de la force de défense de Shanghaï (10 mars 1927) ; selon le « Referee », en cas de tentative italienne contre la Riviera ou l'Afrique du Nord française, la Grande-Bretagne devrait annoncer clairement qu'elle combattrait aux côtés de la France si celle-ci était attaquée, aucun organe de presse n'a reproduit ces articles (16, 24 mars 1927) ; compte rendu des débats à la Chambre des Communes sur le budget de l'armée, les mesures annoncées au sujet de la motorisation progressive de certaines armes sont accueillies favorablement (17 mars 1927) ; crédits supplémentaires pour l'envoi de forces en Chine (18 mars 1927) ; au 1er janvier 1927, l'effectif de l'armée territoriale est de 6 539 officiers, 140 365 hommes de troupe, il a tendance à baisser par suite de la suppression des primes et de certaines unités (22 mars 1927) ; articles du « Times » sur les projets de loi militaire français, note de propagande pour présenter au public la nouvelle loi française sur l'organisation générale de l'armée (23 mars, 21 juillet, 23 septembre 1927) ; selon le « Daily News », le récent projet de conscription du gouvernement français rencontre de l'opposition dans les milieux responsables en France ; « une opposition résolue au militarisme flagrant du gouvernement français est d'autant plus nécessaire après les allusions faites à Genève » ; il est clair que si les représentants britanniques insistent avec plus de force pour l'abolition générale de la conscription, leur thèse trouvera des par tisans même en France (1er avril 1927) ; organisation d'une force expérimentale d'unités complètement motorisées, sous la direction du colonel Collins, substitué au colonel Fuller (3, 12 mai 1927) ; les effectifs de l'armée territoriale continuent de décroître (3 mai 1927) ; débats parlementaires concernant la rupture des relations anglo-soviétiques, approuvée par 346 voix contre 98 (1er juin 1927) ; la conférence coloniale n'a abordé aucun problème de défense impériale ni aucune question d'ordre militaire (16 juin, 22 août 1927) ; [d. 3] visite d'officiers allemands au tournoi de Hendon, le haut commandement reconnaît la maladresse commise, qui sera exploitée par la presse allemande (1er, 7 juillet 1927) ; la décision de renvoyer de Shanghaï aux Indes les troupes qui en étaient venues s'explique par le souci de les soustraire aux influences et à la propagande bolcheviste et nationaliste chinoise (9 juillet 1927) ; des attachés militaires ayant déjà été désignés et même envoyés dans les pays ex-ennemis, on admet l'envoi à Londres des attachés allemand, autrichien et hongrois (13, 27 juillet 1927) ; le temps d'arrêt subi par l'organisation de la force motorisée d'expériences serait dû à des raisons financières ; composition de celle-ci (13, 27 juillet 1927) ; manœuvres de 1927 : il ne sera fait aucune étude stratégique, on se bornera à étudier l'emploi tactique d'unités plus ou moins motorisées, et la coopération des forces aériennes avec les unités terrestres (19 juillet, 17 octobre 1927) ; nouvelle organisation de l'Ordonnance, changements dans l'organisation du ministère nécessités par l'extension de la motorisation dans l'armée (15, 18 octobre, 17 novembre 1927) ; manœuvres de la « mechanized force » en 1927 (18 octobre 1927) ; on envisagerait une démonstration navale et militaire contre le gouvernement cantonais dont le boycottage de Hong-Kong a coûté au commerce britannique, en 1925-1926, un million de livres par semaine (9 Novembre 1927) ; le voyage du ministre de la Guerre dans l'Inde se justifie par la nécessité de régler des questions communes aux troupes britanniques stationnées dans la métropole et aux 60 000 hommes de toutes armes des mêmes troupes qui se trouvent aux Indes, on continue à se montrer fort récalcitrant aux idées de motorisation dans l'armée des Indes (21 novembre 1927) ; un article du « Times », au sujet du budget de la guerre français pour 1928, insiste sur la pénurie d'officiers et de sous-officiers de carrière existant dans l'armée française et en donne les causes (30 novembre 1927) ; débats aux Communes à l'occasion d'une demande de crédits supplémentaires pour la force de défense de Shanghaï, lorsque les réductions en cours seront terminées, les effectifs restant n'excèderont pas 13 000 hommes (16 décembre 1927) ; campagne de presse contre la Légion étrangère, débats à la Chambre des Communes à ce sujet (17, 20, 22, 31 décembre 1927) ; rapport sur la force mécanisée : composition, instruction, emploi (19 décembre 1927).
- [Dossier 1] Rapport d'ensemble pour l'année 1928. La maladie du roi a provoqué des déclarations loyalistes de tous les chefs de parti, l'attachement à la maison de Windsor peut être regardé comme un dogme national, nul ne peut prévoir les répercussions de l'admission de cinq millions d'électrices lors des prochaines élections ; la situation économique demeure mauvaise ; diminution du budget militaire de la Grande-Bretagne, état des budgets des autres pays de l'Empire, crise du recrutement des officiers, nouvelle organisation du recrutement de la troupe, préparation militaire de la jeunesse, organisation de l'armée et des unités, effectifs, répartition des troupes, renseignements sur divers matériels, la question de la mécanisation suscite un intérêt passionné dans les milieux militaires et même dans l'opinion publique, la Grande-Bretagne a une forte avance dans ce domaine, mais le haut commandement est décidé à n'entrer que très pro-gressivement dans la voie des réalisations, constitution de deux brigades d'infanterie expérimentales dotées de chars légers ; aucun changement notable dans l'aviation militaire en 1928, l'armée aérienne a le grand avantage d'être une armée de métier, situation de l'aéronautique civile (18 avril 1929) ; [d. 2] à propos d'une suggestion britannique pour accroître la sécurité (création de zones boisées le long des frontières) : cette tendance à subordonner le désarmement à la sécurité est assez nouvelle chez les Anglais, faut-il y voir le résultat de la conférence de Genève sur le désarmement naval ? (5 janvier 1928) ; rapport général annuel sur l'armée : diminution de 4 % du nombre des recrues (6 mars 1928) ; article de presse sur l'emploi des véhicules cuirassés de combat (7 mars 1928) ; compte rendu d'une visite à l'école de cavalerie ; le nombre considérable des sous-officiers s'explique parce que ce sont eux qui remplissent les principales fonctions d'instructeurs dans l'armée (9 mars 1928) ; la situation en Arabie est envisagée avec le plus grand calme au War Office (10, 14 mars 1928) ; même impression de détente en ce qui concerne l'Égypte, la tendance à la conciliation, qui a toujours été celle du Foreign Office, commencerait à devenir celle du War Office (10, 14 mars 1928) ; commentaires de presse sur les nouvelles lois militaires françaises (17, 21 mars 1928) ; budget de l'armée pour 1928-1929 (19 mars 1928) ; suite et fin de la discussion du budget de la Guerre à la Chambre des Communes (24 mars 1928) ; débats à la Chambre des Communes au sujet de la création d'un ministère unique de la défense (10 avril 1928) ; articles sur la motorisation de l'armée (12, 24, 27 avril, 1er, 3, 9 mai 1928) ; destinée à assurer le recrutement des officiers des armes spéciales (artillerie, génie, corps des signaux), la Royal military Academy of Woolwich ne peut être comparée à aucune de nos écoles ; même faiblesse d'instruction générale et militaire à Sand-hurst, en revanche mêmes soins apportés à l'éducation et à la formation du caractère (16 mai, 18 juin 1928) ; organisation d'ensemble de la défense nationale (19 mai 1928) ; exercices de la force cuirassée d'expérience (25 juin 1928) ; [d. 3] débat à la Chambre des Communes au sujet de la Légion étrangère (27 juillet 1928) ; manœuvres aériennes dans le but d'éprouver la défense de Londres contre une attaque aérienne ; le peuple britannique se sent vulnérable, un remède : la contre-offensive à l'aide de l'aviation de bombardement à longue distance et non l'aviation de combat, on prépare donc l'opinion à un nouveau développement de l'aviation britannique, l'aviation allemande remplace de plus en plus l'aviation française comme terme de comparaison dans les journaux (20, 30 août, 8 septembre 1928) ; historique et organisation du comité de défense impériale (22 septembre 1928) ; l'ouvrage du général Huguet : « L'intervention militaire britannique en 1914 », porte sur le maréchal French des appréciations peu flatteuses qui sont vivement relevées par la presse, la publication de cet ouvrage, qui fait des critiques vraiment trop sévères, parce que peut-être trop vraies, fait le jeu de ceux qui cherchent à empêcher l'entente avec l'Angleterre (17, 22 octobre, 4, 15, 16, 19 Novembre 1928) ; appréciations sur l'organisation militaire française dans la presse : « tandis que la France prêche le désarmement à Genève, elle se prépare avec son armée professionnelle à devenir la puissance militaire la plus formidable qu'on ait jamais vue » (19 Novembre 1928) ; les échanges de visites entre les écoles militaires françaises et britanniques sont supprimés pour des raisons financières et parce que le gouvernement conservateur « ne veut pas autoriser des manifestations qui pourraient être interprétées comme les conséquences d'un accord militaire secret ou même d'une entente qu'on lui a si fort reprochée » (21 novembre 1928) ; article sur les effectifs militaires français montrant la contradiction entre l'attitude du gouvernement français à Genève et sa politique à Paris (23 novembre 1928) ; commentaires de la presse au sujet de l'accord naval anglo-français : le gouvernement conservateur est accusé d'avoir accepté un compromis avec la France préjudiciable aux intérêts britanniques, mais toute la situation européenne dépend de l'entente franco-britannique (27 novembre 1928) ; évolution des idées en matière de désarmement, débat au sujet de l'assurance donnée par le gouvernement à la France qu'il ne s'opposerait pas à l'avenir à la thèse française concernant les réserves instruites dans un projet de désarmement terrestre (27 novembre 1928) ; articles de la presse sur le budget de guerre français : les Anglais sont convaincus d'une façon irréductible que l'Allemagne est désarmée, donc sans danger, au moins pendant dix ou quinze ans, l'argument de la sécurité (le danger allemand) n'a donc à leurs yeux aucune espèce de valeur, d'où les accusations de militarisme (30 novembre 1928) ; articles favorables à l'armée française, publiés par le général Maurice, ancien directeur des opérations militaires au War Office de 1915 à 1918 (7 décembre 1928) ; extraits du discours de Lloyd George : derrière la façade de paix tout le monde s'arme, il faut avoir le courage de mettre un frein à cette folle impulsion, de reconnaître l'immense responsabilité que nous encourons en appuyant la thèse française sur les réserves instruites (10, 12 décembre 1928) ; nouveau discours de Lloyd George attaquant la politique étrangère française, lui prêtant les mêmes intentions d'hégémonie en Europe et accusant le gouvernement conservateur de subordonner la politique extérieure britannique à celle de la France (13, 14 décembre 1928) ; le « Manchester Guardian D, libéral et pacifiste, continue sa campagne au sujet de la question des réserves instruites (22 décembre 1928) ; articles sur l'organisation de la force cuirassée (28 décembre 1928).
- [Dossier 1] Rapport d'ensemble pour l'année 1929. Le retour des travaillistes au pouvoir modifie profondément la situation intérieure et favorise les tentatives de réforme sociale ; la reprise des relations avec les Soviétiques se traduit par un accord signé le 4 octobre, un rapprochement s'opère avec les États-Unis, les difficultés sociales et économiques s'accroissent ; le catholicisme se montre, comme d'ailleurs en Amérique, singulièrement libéral, tolérant et accueillant, il lève l'étendard progressiste, au lieu de se montrer rigoriste et intransigeant et de soutenir les tendances sinon réactionnaires du moins conservatrices, comme il le fait dans les grands pays d'Europe où il a la majorité ; réduction du budget militaire, comparaison avec le budget français, budget de l'Inde et des autres pays de l'Empire, la crise du recrutement des officiers semble avoir atteint un palier, causes de la désaffection à l'égard de la carrière des armes, renseignements sur les effectifs, l'organisation et la répartition de l'armée, l'armement et la mécanisation (17 avril 1930) ; [d. 2] rapport d'ensemble pour l'année 1930. L'état d'incertitude qui planait à la fin de l'année dernière n'a fait que grandir en 1930, le passif l'emporte de beaucoup sur l'actif dans le domaine économique et social ; échec de la conférence impériale et déception profonde des Dominions ; pour faire face à tant de difficultés, un gouvernement usé, tiraillé entre sa doctrine et le désir de durer, sans appui solide au Parlement comme dans le pays ; le Parlement est composé de partis désunis et impuissants dans lesquels manquent des hommes de premier plan ; aggravation de la dépression économique déjà sensible à la fin de 1929 ; dans la pratique le problème se ramène à ceci : l'Angleterre continuera-t-elle à être une puissance européenne ou sera-t-elle surtout extra-européenne et strictement impériale ? Le « Sunday Express » du 11 janvier 1931 écrit : « nous devrions tourner le dos à l'Europe, car aux plus grands moments de notre histoire nous avons toujours agi ainsi et si nous le faisions maintenant ce serait pour les peuples britanniques le début d'une nouvelle ère de prospérité » ; le temps est passé où des accusations d'impérialisme étaient portées à tout propos contre la France, bien des Anglais comprennent que la vraie frontière en cas de complications européennes est non le Pas-de-Calais mais sur le Rhin ; mais on espère que l'Allemagne sera raisonnable en poursuivant un idéal de « restauration du Reich » ; en principe l'opinion publique est peu disposée à admettre un régime dictatorial comme le régime fasciste, mais l'Italie est un pays dont on croit avoir besoin, sans doute avec l'arrière-pensée qu'elle pourra servir de contre-poids à la France à Genève ou en Méditerranée ; depuis la publication du programme de construction de 22 sous-marins pour 1931, il semble qu'il y ait moins d'intimité dans les relations anglo-italiennes ; renseignements sur l'armement, la mobilisation, l'armée des Indes, les forces des Dominions, des colonies et pays sous mandat, malgré les difficultés qu'elle rencontre, l'armée britannique « continue à présenter un organisme solide et vigoureux » et se situe à la tête des nations dans le domaine de la mécanisation (11, 19 février 1931).
- [Dossier 1] Rapport d'ensemble pour l'année 1931. « L'Angleterre au lieu de s'en prendre à elle-même des maux dont elle souffre, leur cherche des causes extérieures, se plaint de tous et de tout, de la France en particulier », évolution de la situation politique en 1931 : chute du gouvernement travailliste, constitution d'un gouvernement national, triomphe des conservateurs ; l'opinion oscille entre la tendance à l'isolement et le désir de voir la Grande-Bretagne s'engager dans les affaires européennes, celle-ci souffre de la faiblesse de son autorité en politique internationale et constate avec amertume que les États-Unis et la France ont pris une place dont elle se croit lésée ; opinion britannique et position de personnalités à l'égard de la S.D.N. : si celle-ci est critique, la politique britannique continuera à s'appuyer sur la S.D.N. en s'efforçant d'y développer son influence, ratification par le Parlement de l'acte d'arbitrage de 1928 ; on pense que les nazis prendront bientôt le pouvoir, mais qu'ils s'assagiront une fois en place et qu'ils seront inoffensifs, l'opinion pense qu'il faut supprimer les réparations mais sans qu'il en coûte rien à la Grande-Bretagne ; la politique britannique s'est montrée très prévenante à l'égard de la Chine à cause de l'impuissance de celle-ci à établir un gouvernement digne de ce nom ; l'opinion est divisée au sujet de la Mandchourie, alors que le gouvernement a adopté une attitude de neutralité ; vis-à-vis des États-Unis, l'attitude de la Grande-Bretagne s'est faite souple dans le but d'obtenir la rémission des dettes de guerre, le vote du Congrès au sujet du moratoire a provoqué une vague de mauvaise humeur dans la presse (11 janvier, 3, 10 mars 1932) ; [d. 2] livraison de vingt tracteurs à l'U.R.S.S., bilan des exportations d'armement entre juin et décembre 1930 (24 février 1931) ; impression défavorable faite par la publication des mémoires du maréchal Foch car les mérites de l'armée britannique n'y sont pas suffisamment mis en relief (10 mars 1931) ; renseignements sur les diverses formations militaires de l'Empire (17 mars 1931) ; il faut s'attendre à ce que les Britanniques comptent nos hommes de la disponibilité dans les effectifs immédiatement utilisables et refusent d'entendre mentionner leur armée territoriale qu'ils assimilent à nos réserves instruites (17 mars 1931) ; il semble se dessiner en ce moment dans l'opinion un revirement au sujet du désarmement qui nous est favorable (9 avril 1931) ; publication de deux articles favorables au maréchal Foch (12 mai 1931) ; [d. 3] texte d'un article du général Spears qui défend la position prise par la France dans la situation politique actuelle et au point de vue de la réduction des armements, il contraste avec la campagne de presse déchaînée contre nous, inspirée notamment par la Cité et la propagande allemande, cependant le ton de la presse est moins hostile en ce moment (7 août 1931) ; dans des articles publiés par le « Daily Telegraph », le général Gough critique sévèrement le maréchal Foch (11 août 1931) ; analyse d'un article de Liddell Hart, l'auteur pense que la Grande-Bretagne aurait dû limiter les forces qu'elle a envoyées en France pendant la guerre afin de faire porter davantage son effort dans le domaine maritime (24 août 1931) ; constitution d'un nouveau ministère qui se présente sous un jour favorable pour nous, mais, ayant été formé dans un but économique et financier, il s'occupera peu des affaires extérieures, les délégués à la S.D.N. auront sans doute davantage de liberté et d'initiative (27 août 1931) ; Liddell Hart, qui vient de publier « Foch, l'homme d'Orléans » (le maréchal ne fut pas le grand capitaine que nous admirons, il fut avant tout un mystique), rend pleine justice aux Français quand ils vinrent au secours des Britanniques en 1916 et 1918 (27 octobre 1931) ; position du gouvernement et de l'opinion au sujet de la conférence du désarmement (7 décembre 1931) ; un grand nombre d'associations mènent une campagne énergique en faveur du désarmement, ce courant est assez fort pour influencer le gouvernement, la France est présentée, avec ses alliés, comme le seul obstacle au désarmement, ses arguments ne sont pas pris en considération, la presse nous est défavorable, les personnalités insistent sur la nécessité de désarmer mais protestent que la Grande-Bretagne a fait dans ce domaine tout son devoir et même au-delà (14 décembre 1931) ; production et exportation de moteurs d'aviation (17 décembre 1931).
- [Dossier 1] Rapport d'ensemble pour l'année 1932. Le pays a bénéficié de la continuité de vue et d'action que lui a value un gouvernement fort, largement soutenu par l'opinion bien que la réduction des secours du chômage ait provoqué du mécontentement, une arrière-pensée d'isolement subsiste et se manifeste dans diverses questions internationales, la Grande-Bretagne se refuse à tout engagement allant au-delà de ce qu'elle a consenti à Locarno et dans le pacte Kellog, les voix qui préconisent une entente avec la France restent isolées, dans sa géné-tarité la presse défend l'institution de Genève, la ligue pour la S.D.N. a une influence considérable sur le pays, mais le fonctionnement de la S.D.N. et les obligations qui incombent à la Grande-Bretagne sont mal connus, l'opinion réclame le désarmement et exerce : une forte pression sur le gouvernement, mais est rebelle à toute idée d'organisation de la paix qui comporterait un abandon partiel de la souveraineté nationale, l'Allemagne perd du terrain dans la sympathie des Britanniques, Hitler n'a jamais été considéré comme un danger réel et on croit que son heure est passée, la presse s'est montrée en général élogieuse à l'égard de l'œuvre de Mussolini, on voit dans l'Italie un contre-poids à l'influence française en Méditerranée ; méfiance à l'égard des pays d'Europe orientale en raison des sources de conflits qu'ils représentent ; les relations avec l'U.R.S.S. sont froides et tournent exclusivement autour de questions d'argent ; les relations avec les États-Unis sont dominées par la question des dettes, la victoire de Roosevelt aux élections est commentée favorablement ; l'Empire n'est pas organisé pour la guerre, il manque un organisme de direction militaire, les forces sont préparées pour la défense mais pas pour l'attaque, la sécurité de l'Empire n'est vraiment assurée que dans l'océan Indien (15 décembre 1932, 14 février, 30 mars 1933) ; [d. 2] relevés-types du budget pour 1922, 1927, 1930 (21 janvier 1932) ; évolution de la position britannique en matière de désarmement, à mesure que l'influence conservatrice se fait davantage sentir dans le cabinet, l'avis de l'état-major y prend plus de poids, or l'opinion de celui-ci est que la Grande-Bretagne a réduit ses armements au-delà du raisonnable, c'est cette thèse qui sera défendue à Genève, mais il est possible que cette attitude soit contrariée par les manifestations de l'opinion publique en faveur du désarmement (25 janvier 1932) ; raisons pour lesquelles le gouvernement britannique n'acceptera pas les propositions françaises à la conférence du désarmement (10 février 1932) ; articles du général Spears sur les relations franco-britanniques (11, 17 février 1932) ; [d. 3] articles de Lord Cecil et de Churchill sur le désarmement (24,26 mai 1932) ; expériences de véhicules mécanisés, caractéristiques de ces véhicules (12 juin 1932) ; état de l'opinion au sujet des discussions de Genève, elle est hostile aux thèses françaises et pourrait faire pression sur le gouvernement (7 juin 1932) ; l'esprit de Genève est loin de rencontrer beaucoup d'approbation dans les hautes sphères militaires qui pensent qu'il vaudrait mieux réunir les principales puissances dans un comité restreint (7 juin 1932) ; le collège de défense impériale (15 juin 1932) ; la presse se montre plus optimiste au sujet de la conférence du désarmement et aussi mieux disposée à l'égard de la France, on pense que le gouvernement prendra des initiatives hardies de manière à activer les travaux, l'idée dominante est toujours que les armes interdites à l'Allemagne doivent être supprimées pour tout le monde (16 juin 1932) ; budget militaire de l'Irlande pour 1931-1932 (27 juin 1932) ; les propositions Hoover ont été bien accueillies, la Grande-Bretagne sacrifierait volontiers les armements français pour amadouer les États-Unis et conserver le plus possible de sa flotte, on estime qu'elle doit prendre en considération ces propositions et en faire au moins la base de futures négociations (29 juin 1932).
- [Dossier 1] Caractéristiques et performances théoriques des appareils Vickers (1er juillet 1932) ; l'intérêt soulevé par les propositions Hoover semble s'émous-ser, définition de la position britannique par des personnalités qualifiées, la presse militaire continue de critiquer le principe de la méthode adoptée pour le désarmement (6 juillet 1932) ; extraits de la presse relatifs au désarmement (6, 14, 19, 28 juillet, 25 août 1932) ; critiques au sujet du régime actuel de l'aviation embarquée et de l'hydraviation côtière (15 juillet 1932) ; état de l'opinion britannique au sujet du désarmement, la presse militaire continue à parler de celui-ci en des termes tout à fait différents de ceux que l'on trouve dans le reste de la presse (19 juillet 1932) ; la presse est unanime à considérer que les déclarations consécutives à l'accord de Lausanne ne lient pas le sort de la Grande-Bretagne à celui de la France et à répudier toute idée d'entente cordiale (19 juillet 1932) ; la manière dont les accords de Lausanne ont été accueillis en Allemagne ne paraît pas causer de fortes appréhensions (19 juillet 1932) ; réactions de la presse au sujet des résultats obtenus à la conférence du désarmement (27, 30 juillet 1932) ; réactions de la presse au sujet de la remise du mémorandum allemand au gouvernement français, tendances de l'opinion au sujet du réarmement allemand (6 septembre 1932) ; commentaires de la presse après la publication intégrale du mémorandum allemand, on y trouve des jugements qui ne sont pas défavorables et des appréciations sévères pour l'Allemagne, voire pour la politique britannique (6 septembre 1932) ; [d. 2] discordance de plus en plus apparente entre les tendances du gouvernement et celles de l'opinion au sujet du réarmement allemand, la presse continue à adopter le point de vue allemand et à suspecter la France (5 octobre 1932) ; la visite d'Herriot à Londres a donné lieu à des commentaires favorables et le refus de l'Allemagne de participer à une conférence des quatre puissances à Genève à des regrets, nombreux articles et déclarations en faveur de l'égalité des droits (19 octobre 1932) ; une délégation des églises plaide la cause du désarmement, mais dans les milieux militaires on commence à avoir des inquiétudes sur un affaiblissement possible de l'armée française (26 octobre 1932) ; composition et répartition des escadrilles de la Royal Air Force (2 novembre 1932).
- [Dossier 1] Rapport d'ensemble sur l'année 1933. La Grande-Bretagne commence à recueillir les fruits des efforts qu'elle a faits depuis deux ans, le gouvernement national s'est quelque peu usé mais sa stabilité parait assurée, il prend de plus en plus le caractère d'un ministère conservateur, tous les libéraux sont passés dans l'opposition, progrès des travaillistes lors des élections municipales, ils sont divisés, mais le pacifisme le plus intransigeant figure dans toutes les nuances de ce parti ; les liens impériaux ont plutôt tendance à se desserrer comme au Canada, la conférence réunie à Toronto, en septembre, a montré de nombreuses divergences entre la Grande-Bretagne et les Dominions ; en politique étrangère, la Grande-Bretagne se montre incertaine et flottante, à cause du manque d'unité du cabinet, des divisions de l'opinion et des partis, à cause de la poursuite chimérique de l'unité impériale et la crainte de déplaire au créancier américain ; sous l'influence du pacifisme, on a abouti à un profond affaiblissement de l'appareil militaire, une partie de l'opinion demande qu'on revienne à une autre conception de l'armement national, mais la partie la plus nombreuse de l'opinion reste pacifiste à tout prix et espère pouvoir rester en dehors des conflits ; l'opinion est en général partisan de la S.D.N., le gouvernement semble très embarrassé devant les hésitations des uns et des autres à accepter les clauses du plan Macdonald, surtout depuis que l'Allemagne s'est retirée du jeu ; l'Anglais se défie de la France, l'opinion présente la droite et l'état-major français comme des épouvantails, il ne faut pas s'imaginer que nous avons gagné en affection ce que l'Allemagne a perdu ; les méthodes du régime nazi ont provoqué une explosion d'animosité, mais on s'y habitue, on sous-estime le danger allemand ou on n'en tire pas les conclusions logiques qui s'imposent ; tout en regardant l'Italie comme un levier pour agir sur l'Allemagne, on n'en conserve pas moins vis-à-vis d'elle une certaine méfiance à cause des ambitions qu'on lui connaît dans les Balkans et dans les États danubiens, et à cause du régime personnel du Duce ; méfiance à l'égard de la Pologne car on considère que ce pays est un danger pour la paix, l'opinion admet comme légitimes les griefs de Dantzig à l'égard de la Pologne ; l'opinion et le gouvernement se sont montrés très favorables à l'Autriche dans sa lutte contre les brimades allemandes ; le nouveau chef d'état-major a déclaré qu'il était nécessaire de constituer des divisions blindées, mais le War Office ne s'avance qu'avec prudence dans la voie de la mécanisation et celle-ci semble être stoppée actuellement (12 décembre 1933, 15 février, 22 mars, 19 avril 1934) ; [d. 2] analyse d'articles de presse commentant les mémoires du maréchal Foch (5 janvier 1933) ; les forces militaires des États indiens (5, 9 janvier 1932) ; extrait d'un article du « Manchester Guardian » sur la propagande militariste en Allemagne (9 janvier 1933) ; publication par le « Daily Herald » d'un article intitulé : « La France masse plus d'hommes à la frontière. Des troupes vont occuper la chaîne d'acier des forts » (12 janvier 1933) ; la nomination d'Hitler au poste de chancelier semble causer plus d'appréhension dans le public que dans la presse (1er février 1933) ; pour la première fois depuis onze ans, le budget de l'armée est en augmentation, il ne s'agit pas d'un effort nouveau dans la voie des armements, mais d'un retour à la situation normale (6, 23 mars 1933) ; évolution de l'opinion à l'égard de l'Allemagne : si les événements récents ont alarmé les Anglais, il s'en faut que ceux-ci aient apprécié complètement la valeur de ce qui se passe en Allemagne (9 mars 1933) ; la presse se montre hostile à toute politique qui rappellerait l'Entente cordiale d'avant 1914, beaucoup de feuilles, surtout celles de gauche, comptent bien que la Grande-Bretagne ne prendra en aucun cas part aux conflits qui pourront se produire sur le continent (16 mars 1933) ; lettre du général Morgan dans le « Times », relevant vertement un discours tendancieux de Lloyd George sur le désarmement (16 mars 1933) ; le plan de Macdonald sur le désarmement a été approuvé par la presse de droite et accueilli plus froidement par celle de gauche, l'idée d'appeler à l'aide Mussolini a eu le plus grand succès dans l'opinion (22 mars 1933) ; réactions de la presse après le discours de Macdonald sur le désarmement, elle en retient surtout la nécessité d'une révision des traités de paix, les protestations contre les manifestations antisémites en Allemagne continuent à se faire entendre assez vivement dans certains journaux (29 mars 1933) ; [d. 3] analyse d'une étude de Liddell Hart sur les chars (12 avril 1933) ; la propagande pacifiste est le fait de communistes, texte du règlement sur les objecteurs de conscience (2 mai 1933) ; beaucoup de Britanniques croient encore que l'on peut apaiser les Allemands et limiter leurs ambitions en leur faisant des concessions, mais l'opinion est en général mal disposée à l'égard de l'Allemagne (3 mai) ; la presse se montre pessimiste vis-à-vis de la conférence du désarmement, elle n'hésite pas à rejeter la responsabilité de l'échec prévu sur l'Allemagne et admet que la France fait preuve de bonne volonté (10 mai 1933) ; Austen Chamberlain s'oppose à la révision du traité de Versailles, l'opinion des Dominions à l'égard de l'Allemagne évoluerait dans le même sens que l'opinion anglaise (10 mai 1933) ; articles sur le réarmement allemand (17 mai 1933) ; l'attitude de l'Allemagne est unaniment jugée avec sévérité par la presse, Lord Hailsham et Lord Cecil se prononcent contre le réarmement de l'Allemagne (18 mai 1933) ; le revirement de l'opinion à l'égard de l'Allemagne atteint maintenant les milieux gouvernementaux, on reconnaît que les demandes de réarmement allemand n'ont d'autre but que de mettre l'Allemagne en état de pouvoir imposer sa volonté à l'Europe par la force (18 mai 1933) ; l'attitude de la France à la conférence du désarmement est reconnue comme raisonnable et logique, la presse est unanime à souligner les avantages de la conclusion du Pacte à Quatre (14 juin 1933) ; réorganisation des unités de chars (20 juin 1933) ; le ministère de l'Air est fortement opposé à l'abolition de l'aviation de bombardement, ce qui a suscité une polémique dans la presse (22 juin 1933) ; voyage du chef d'état-major de l'armée britannique en France (30 juin 1933).
- [Dossier 1] Ravitaillement des troupes par avion (4 juillet 1933) ; commentaires de la presse au sujet de la situation en Allemagne, les révélations sur le réarmement allemand ne semblent pas avoir réduit la mystique du désarmement, les milieux gouvernementaux ne sont guère enclins à soulever cette question, aussi il est à craindre que nous ne trouvions aucun appui si nous voulons utiliser cet argument (3 septembre 1933) ; articles sur les armements de l'Allemagne, l'opinion ne semble pas encore prête à partager les idées françaises en matière de contrôle (5 septembre 1933) ; commentaires de la presse sur la question du désarmement et l'attitude des diverses puissances, la presse militaire continue à se montrer particulièrement méfiante vis-à-vis de la conférence du désarmement, l'opinion, qui semblait un moment avoir été émue par les révélations sur les armements clandestins de l'Allemagne, semble s'être endormie à nouveau (19 septembre 1933) ; on insiste pour que la France s'engage dès maintenant à des réductions d'armement définies au bout de la période (27 septembre 1933) ; [d. 2] la presse n'est pas très optimiste sur l'issue de la conférence du désarmement et se montre méfiante vis-à-vis du gouvernement nazi (4 octobre 1933) ; divergences au sein du cabinet sur la question du désarmement (12 octobre 1933) ; réactions après la décision de l'Allemagne de se retirer de la conférence du désarmement et de la S.D.N. (18 octobre 1933) ; l'ajournement de la conférence du désarmement a été bien accueilli, dans leur campagne électorale les travaillistes se présentent comme les hommes de la paix (2 novembre 1933) ; Macdo-nald a lancé un vibrant appel à l'Allemagne et a expliqué sa politique en matière de désarmement, les événements récents ne semblent pas avoir modifié les positions prises, chacun paraît suivre son idée sans tenir compte de ce qui se passé en Allemagne, on a même l'impression que nos initiatives possibles sont plus redoutables que celles d'Hitler (15 novembre 1933) ; la presse pense que le gouvernement doit prendre l'initiative de ramener l'Allemagne à Genève, l'idée attribuant le départ de l'Allemagne à Genève aux concessions faites à la politique française semble gagner du terrain (15 novembre 1933) ; la tendance dominante est qu'il faut sauver la conférence du désarmement en renouant avec l'Alle-magne, dont on se refuse à suspecter la bonne foi, on espère que c'est le plan primitif de Macdonald qui doit servir de base de discussion (22 novembre 1933) ; commentaires de la presse au sujet de l'attitude de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne à l'égard du désarmement et de la réforme de la S.D.N. (20 décembre 1933).
- Rapport d'ensemble pour l'année 1934. [Dossier 1] Le retour à la prospérité se poursuit, mais il y a une certaine tendance à exagérer les résultats obtenus, pour persuader le pays qu'il est sorti vainqueur de la crise ; ces bons résultats ont été obtenus grâce à la stabilité gouvernementale, le gouvernement a décidé de réor-ganiser les forces militaires, mais le fait avec circonspection pour ne pas heurter l'opinion qui ne croit guère à un danger immédiat, les conservateurs sont favorables au réarmement, les libéraux et les travaillistes y sont hostiles et cherchent à réaliser des conventions sur le désarmement et à renforcer l'autorité de la S.D.N. ; loin d'être une source de force pour la Grande-Bretagne, l'Empire est plutôt un lourd fardeau qui paralyse son rôle européen et mondial, l'opinion est tout à fait hostile à tout engagement militaire avec nous, elle souhaite l'établissement d'un régime stable en France, nécessaire à la paix en Europe, le rapprochement entre la France et l'Italie est vu d'un bon oeil, le réarmement allemand est souvent dénoncé en termes très vifs, mais il ne semble guère émouvoir l'opinion, le problème de la Sarre est mal compris, on aimerait le voir résolu sans que la Grande-Bretagne ait à s'en mêler (11 décembre 1934) ; [d. 2] situation économique et sociale en Grande-Bretagne et dans les autres pays de l'Empire (28 février 1935) ; [d. 3] de 1920 à 1932, la Grande-Bretagne s'est moins souciée de donner au monde l'exemple du désarmement que de réduire au minimum le coût de ses forces militaires, l'attitude du Japon et de l'Allemagne l'ont contrainte à modifier sa politique militaire, elle a choisi de faire un effort sur la défense de l'Océan Indien et d'accroître ses forces aériennes, on cherchera donc à conserver ce qui existe, c'est-à-dire la suprématie actuelle dans l'Atlantique Nord et l'Océan Indien, et sauver ce qui peut l'être par la recherche d'accommodements et de compromis (10 avril 1935) ; [d. 4] renseignements sur l'armée des Indes et les forces militaires des autres pays de l'Empire (25 avril 1935).
- [Dossier 1] L'« Observer » et le « Morning Post » préconisent une entente avec la France, dans un article du « Daily Telegraph », le général Spears s'y oppose, le memorandum français a été commenté favorablement, l'opinion actuelle du War Office est que le désarmement est mort et que seule la réglementation des armements est en jeu, il en paraît plutôt satisfait (5 janvier 1934) ; renseignements sur la D.A.T. (8 janvier, 6 février 1934) ; la presse est en général favorable au memorandum britannique, elle tend à faire confiance à la bonne foi d'Hitler en se fondant sur ses déclarations récentes, l'idée d'une force internationale gagne du terrain, l'opinion est encore divisée sur les mesures à prendre et la note du gouvernement est loin de refléter une tendance qui serait celle du pays (8 février 1934) ; discussion aux Communes au sujet du renforcement des armements britanniques, Churchill a défendu la thèse du réarmement (8 février 1934) ; commentaires de la presse relatifs au voyage d'A. Eden, l'idée de garanties et de sanctions paraît avoir été adoptée par une partie de l'opinion militaire, poursuite de la campagne en faveur du renforcement naval et aérien (28 février 1934) ; campagne de propagande pour accroître les engagements dans l'armée territoriale (28 février 1934) ; le courant d'opinion en faveur du renforcement des armements fait du chemin (14 mars 1934) ; faute d'aboutir à une convention générale de désarmement, le gouvernement essaiera d'obtenir une convention aérienne séparée analogue à celle de Londres pour la marine ; la presse, dans l'ensemble, malgré de vagues espoirs, paraît convaincue de l'échec du désarmement (14 mars 1934) ; débats aux Communes au sujet de la création d'un ministère unique de défense nationale, le gouvernement s'y est opposé (21 mars 1934) ; la réponse française au memorandum britannique a été accueillie assez froidement par la presse, si l'idée de garanties a fait quelques progrès, elle s'entoure encore de bien des réserves (28 mars 1934) ; [d. 2] Hitler aurait signé une autorisation pour la fabrication de bombes d'avions chimiques et bactériologiques (11 avril 1934) ; malgré la campagne qui s'est développée ces derniers temps en faveur d'une participation plus complète de la Grande-Bretagne à un système international, l'idée de garanties effectives rencontre bien des résistances, une minorité, constituée par les libéraux et certains conservateurs, admet les garanties et les sanctions, les conservateurs et les socialistes sont tièdes ou hostiles à tout engagement (12 avril 1934) ; article du « Daily Telegraph » intitulé : « L'Allemagne instruit une armée de 4 millions d'hommes » (14 avril 1934) ; commentaires de la presse relatifs aux points de vue français et britannique sur le désarmement, bien que tout le monde admette plus ou moins franchement que l'Allemagne a déjà réarmé et se prépare à réarmer davantage, personne ne semble en être impressionné ni avoir changé quoi que ce soit à sa manière de voir (18 avril 1934) ; en matière de désarmement le gouvernement envisagerait d'établir un nouveau plan comprenant des garanties d'exécution, on admettrait qu'aucune convention générale n'étant possible en ce moment, à part quelques mesures humanitaires, on chercherait à conclure une convention de limitation aérienne concernant les grandes puissances, en cas d'échec la Grande-Bretagne porterait son aviation au niveau de la puissance voisine la plus forte (4 mai 1934) ; la presse se montre en général pessimiste en ce qui concerne la réunion de la conférence du désarmement, l'idée de sécurité gagne du terrain, mais seuls le « Daily Mai » et le « Morning Post » préconisent un travail en commun avec la France ; si l'opinion déplore les brutalités du régime hitlérien, si elle s'inquiète dans une certaine mesure des armements de l'Allemagne, ses réactions ne vont pas plus loin (31 mai 1934) ; le correspondant de Paris du « Manchester Guardian » se demande si la France ne se tourne pas vers une armée de métier, il fait état du livre publié par le colonel de Gaulle, qu'il analyse avec attention (31 mai 1934) ; analyse des commentaires de la presse relatifs à l'entrevue Hitler-Mussolini et au désarmement (21 juin 1934) ; le « Daily Telegraph » envisage le réarmement de la Grande-Bretagne (28 juin 1934).
- [Dossier 1] La presse parle maintenant davantage du réarmement que du désarmement, analyse des commentaires relatifs à la situation en Allemagne (3 juillet 1934) ; le choix des deux nouveaux titulaires du conseil de l'armée montre qu'on a écarté les officiers connus pour leur modernisme et qu'on entend conserver à l'armée son caractère traditionnel (5 juillet 1934) ; l'intégrité de la Belgique est aussi vitale aujourd'hui que par le passé pour les intérêts de la Grande-Bretagne et il faut envisager dès maintenant l'augmentation des forces aériennes, la majorité de la presse a approuvé cette déclaration (19 juillet 1934) ; Baldwin déclare que la Grande-Bretagne ne peut conserver son faible niveau actuel d'armement et que l'aviation doit être portée de 480 à 900 appareils en 1939, la presse conservatrice l'approuve mais les journaux d'opposition considèrent que c'est un pas en arrière dans la recherche de la paix générale (25 juillet 1934) ; l'assassinat de Dollfuss a suscité une indignation générale, la majorité des journaux en impute la responsabilité à l'Allemagne (2 août 1934) ; les socialistes et les libéraux ont déposé deux ordres du jour de blâme pour condamner la politique de réarmement préconisée par le gouvernement, dans sa réponse, Baldwin a déclaré que la frontière du pays n'était plus aux falaises de Douvres mais sur le Rhin, selon Churchill, il faut que la Grande-Bretagne ait des forces égales à celles de Allemagne ou qu'elle conclue une alliance avec la France (2 août 1934) ; commentaires de la presse au sujet de la mort d'Hindenburg et de la situation en Allemagne ; résultats du plébiscite organisé par un journal sur le désarmement, l'opinion évolue dans le sens d'un système collectif de paix, mais sans conclusion d'alliance sur le continent (9 août 1934) ; manœuvres annuelles, si modernisée qu'elle soit dans le domaine matériel, l'armée ne l'est guère dans le domaine intellectuel, elle n'a perdu aucune de ses habitudes et reste semblable à elle-même (25 septembre 1934) ; [d. 2] le comité de défense impériale aurait demandé que le prochain budget fût calculé de manière à ce que la Grande-Bretagne soit en mesure d'envoyer sur le continent un corps expéditionnaire de six divisions, mais la majorité du cabinet serait hostile à ce projet (4 octobre 1934) ; réactions à la suite des déclarations pacifistes du congrès socialiste, le parti conservateur s'est prononcé pour le réarmement, les manifestations pacifistes se poursuivent (11 octobre 1934) ; N. Chamberlain a expliqué que les armements des autres nations avaient contraint le gouvernement à s'embarquer dans un programme qui comportait notamment une augmentation considérable de l'aviation, mais le gouvernement ne négligerait rien pour éviter une course aux armements entre nations, commentaires de la presse au sujet du réarmement allemand (18 octobre 1934) ; le ministre de la Guerre demande que l'on porte remède au déficit de l'armée territoriale (15 novembre 1934) ; commentaires de la presse au sujet des déclarations de Baldwin et de Laval, on pense en général qu'il est inutile de discuter la question du réarmement allemand qui est un fait accompli contre lequel on ne peut plus rien, plusieurs journaux affirment que les relations franco-allemandes s'améliorent (6 décembre 1934) ; manœuvres de l'armée régulière en 1934, bien qu'elle soit parfaitement disciplinée et entraînée, elle est insuffisamment instruite au point de vue tactique (11 décembre 1934) ; note sur les opinions en politique étrangère entendues au cours d'un stage, d'une façon générale les officiers sont très francophiles, beaucoup sont partisans d'une alliance avec la France, mais certains estiment qu'elle irait à l'encontre du sentiment général (20 décembre 1934).
- Rapport d'ensemble pour l'année 1935. [Dossier 1] La situation politique a été dominée par le remaniement ministériel de juin et les élections de novembre, les conservateurs gardent la majorité, les travaillistes progressent et les libéraux régressent ; les travaillistes sont divisés entre révolutionnaires et constitutionna-listes, ils sont partisans des sanctions militaires contre l'Italie et sont opposés au réarmement ; collaboration avec la S.D.N., le splendide isolement semble définitivement répudié au profit de la sécurité collective qui sert avantageusement les intérêts de l'Empire, le plébiscite organisé par Lord Cecil sur la S.D.N. a eu un succès plus grand que prévu et a montré que plusieurs millions de Britanniques étaient partisans de l'emploi de mesures de force pour faire exécuter les déci-sions de Genève, A. Eden a été chargé des relations avec la S.D.N. ; c'est moins l'affaire d'Ethiopie que la menace italienne en Méditerranée qui a alarmé les Britanniques ; à l'égard des États-Unis la politique britannique est dominée par la préoccupation de ne pas déplaire à ce pays et de l'avoir dans son jeu (19 décembre 1935) ; [d. 2] situation de l'économie : celle-ci continue de s'améliorer (2 mars 1936) ; [d. 3] le gouvernement a décidé d'augmenter les effectifs et le matériel de l'aviation ; 1935 a été l'année du réveil et le début d'une période de développement, mais les résultats sont encore minimes, le contingent disponible pour une action sur le continent correspond environ au tiers de celui de 1914, possibilités futures (1936).
- Organisation du corps des chars, évolution depuis la guerre (1er, 15 janvier 1935) ; la presse constate que l'opinion française n'accepterait pas une limitation des armements ni la reconnaissance des armements allemands sans de sérieuses garanties de sécurité et que le plébiscite de la Sarre n'a pas produit sur les esprits allemands l'esprit adoucissant qu'on espérait (30 janvier 1935) ; analyse d'une étude de Liddell Hart sur les mesures prises dans l'armée en 1934 et sur celles qui sont prévues en 1935 (8 février 1935) ; la réponse de l'Allemagne à la note franco-britannique n'a pas soulevé beaucoup d'enthousiasme, mais aucun journal n'envisage cette réponse comme un obstacle, opinion de la presse sur la façon de reprendre et de faire aboutir les négociations sur le désarmement ; composition et programme de la commission d'enquête sur le trafic des armes (21 février 1935) ; la presse envisage l'envoi d'un ministre à Moscou, elle est divisée sur l'opportunité de discuter la convention aérienne d'abord ou séparément (27 février 1935) ; le War Office : historique, organisation, fonctionnement (28 février 1935) ; réactions à la suite des déclarations allemandes sur la nouvelle organisation militaire, la note envoyée par le gouvernement à Berlin a été approuvée ; la décision de la France de porter à deux ans la durée du service militaire n'a pas été incriminée (20 mars 1935) ; article du « Manchester Guardian » sur l'armée française, pour les journaux de gauche nous restons un objet de suspicion (4 avril 1935) ; débat aux Communes sur la force respective des aviations allemande et britannique (4 avril 1935) ; commentaires de la presse sur la position que doit adopter la Grande-Bretagne dans le cadre de la situation internationale, il serait vain de compter sur des engagements fermes de la part du gouvernement britannique (10 avril 1935) ; les résultats de la conférence de Stresa ont été accueillis très favorablement, la presse y voit un triomphe pour la diplomatie britannique (18 avril 1935) ; réactions de la presse après l'annonce de la construction de sous-marins par l'Allemagne (2 mai 1935) ; débats au Parlement sur l'attitude que la Grande-Bretagne doit adopter à l'égard de l'Allemagne, commentaires de la presse, si on constate encore des illusions dans certains milieux, un changement d'orientation se dessine, notamment à la Cité (9 mai 1935) ; commentaires de la presse sur la situation internationale, le gouvernement aurait l'intention d'augmenter son programme aérien (16 mai 1935) ; Eden a affirmé que la politique britannique reposait sur la S.D.N., son discours n'a pas rencontré une approbation unanime, celui d'Hitler a été bien accueilli, il faut peu de chose pour ramener l'opinion dans sa vieille ornière ; commentaires de la presse sur les débats parlementaires relatifs au renforcement de la défense (23 mai 1935) ; l'accord naval signé avec l'Allemagne a été largement approuvé par la presse ; la fraternisation entre combattants britanniques et allemands qui a eu lieu à Brighton a dépassé la juste mesure ; l'opinion à l'égard de l'Italie est de plus en plus hostile, le gouvernement voudrait prévenir une guerre contre l'Ethiopie et maintenir l'Italie dans la S.D.N. avec l'appui de la France, si l'Italie se résout à une action militaire il ne faut pas s'attendre à une action armée de la Grande-Bretagne ni même à des sanctions économiques (27 juin 1935).
- L'Abyssinie occupe la première place dans les journaux, le gouvernement est orienté vers une solution conforme aux règles de la S.D.N., mais il n'interviendrait que si les autres puissances faisaient de même, les sanctions n'ont jamais souri à l'opinion, le gouvernement est divisé (11, 17 juillet 1935) ; commentaires de la presse sur la situation en Allemagne et la visite de la British Legion dans ce pays (24 juillet 1935) ; déclaration de personnalités sur le renforcement des forces britanniques (7 août 1935) ; les organes de la défense impériale (12 août 1935) ; les officiers se rendent parfaitement compte du danger allemand mais le considèrent comme moins imminent que nous, ils se méprennent encore sur les vrais sentiments de la France ; rapport d'un officier français à la suite du stage qu'il a effectué dans la brigade d'expérience (21 août 1935) ; commentaires de la presse au sujet de l'Ethiopie et des sanctions, elle manifeste l'espoir que l'actuelle politique commune entre la France et la Grande-Bretagne continuera à Genève, la majorité du gouvernement est d'avis qu'il faut s'efforcer de limiter le conflit et de sauvegarder le front de Stresa, la minorité, avec Eden, pense que des sanctions n'entraîneraient pas nécessairement la guerre et que l'Italie céderait (22 août 1935) ; les décisions prises par le gouvernement au sujet de l'Ethiopie ont été bien accueillies, certains journaux parlent de sanctions économiques, aucun de sanctions militaires (24 août 1935) ; le War Office ne montre aucun enthousiasme pour faire la guerre à l'Italie, N. Chamberlain déclare que le gouvernement a été handicapé parce que ses forces militaires étaient tombées trop bas et qu'il est nécessaire de remédier à cette situation (26 septembre 1935) ; la presse ne croit plus qu'il soit possible d'aboutir à un règlement pacifique entre l'Italie et l'Abyssinie, elle se réjouit de la concordance de vues entre Londres et Paris, la discussion au sujet des sanctions se poursuit (2 octobre 1935) ; le congrès conservateur s'est montré soucieux de réarmer la Grande-Bretagne ; l'opinion juge sévèrement l'agression italienne, les journaux libéraux et travaillistes réclament des sanctions, le congrès travailliste demande des sanctions militaires, le parti travailliste préconise une pression collective pour amener l'Italie à renoncer à son entreprise ; le renforcement des garnisons en Méditerranée se poursuit (9 octobre 1935) ; état d'esprit des officiers, pauvreté des effectifs, rareté du matériel moderne, faiblesse de l'instruction tactique (10 octobre 1935) ; la presse se préoccupe beaucoup des futures élections, les conservateurs veulent rétablir la puissance britannique de l'ère victorienne, le gouvernement est décidé à renforcer les armements et la majorité du pays est prête à l'accepter ; l'opinion est très montée contre l'Italie et réclame des sanctions (16 octobre 1935) ; analyse d'un ouvrage sévère sur l'armée intitulé : « This, our Army » (21 octobre 1935) ; les prochaines élections se feront sur la question du renforcement des armements, Baldwin en fait une condition de son maintien (31 octobre 1935) ; analyse d'un ouvrage publié par des pacifistes (12 novembre 1935) ; la question du réarmement devient le pivot de la campagne électorale, les conservateurs le défendent et l'opposition y fait obstacle (14 novembre 1935) ; succès des conservateurs aux élections, opinion de la presse sur la composition du futur gouvernement, (21 novembre 1935) ; nomination de Duff Cooper au ministère de la Guerre, il a des sympathies pour la France mais est aussi au mieux avec l'ambassade d'Allemagne, il a néanmoins à plusieurs reprises dénoncé la menace allemande et réclamé le réarmement de la Grande-Bretagne (28 novembre 1935) ; analyse d'une conférence exposant les conséquences pour la Grande-Bretagne d'une occupation de l'Ethiopie par l'Italie (3 décembre 1935) ; commentaires de la presse au sujet de l'embargo éventuel sur le pétrole ; lord Hails-ham a insisté sur le renforcement des forces britanniques à l'occasion du discours du trône, déclaration de Baldwin sur les mesures décidées à cet effet (5 décembre 1935) ; le ministre des Affaires étrangères a déclaré que le but de la politique britannique était de mettre fin aux hostilités en Ethiopie en recherchant avec la France une formule de paix acceptable par les intéressés et de coopérer avec la S.D.N. en vue d'appliquer des mesures de coercition ; commentaires de la presse au sujet des conversations de Paris (12 décembre 1935) ; l'opinion est opposée aux propositions de paix arrêtées à Paris, elle reproche au gouvernement de ruiner l'autorité de la S.D.N. et dénonce l'influence regrettable de la France, les journaux estiment que les concessions faites à l'Italie sont trop considérables, le développement continu des moyens aériens joint à l'insuffisance des forces actuelles condamnent l'Empire à une politique défensive et ont pour conséquence une réduction des moyens d'action en cas de conflit extérieur (21 décembre 1935) ; les finances de l'armée territoriale (31 décembre 1935).
- L'opposition de la majorité de la presse et de l'opinion aux propositions de paix formulées par Laval et Hoare a provoqué la démission du ministre des Affaires étrangères, son remplacement par Eden a été bien accueilli (2 janvier 1936) ; commentaires de la presse sur l'embargo du pétrole, les déclarations de Roose-velt et celles de Laval sur la collaboration entre les états-majors français et britannique (9 janvier 1936) ; commentaires de la presse sur la politique étrangère, Dantzig, le réarmement et le ministère Sarraut (30 janvier 1936) ; la presse tend à diminuer les succès annoncés par les Italiens et à accepter la version éthiopienne des événements, commentaires des journaux sur la présence britannique en Egypte, la démilitarisation de la zone rhénane, la situation en Allemagne, le réarmement britannique et son financement (6 février 1936) ; débats relatifs au réarmement, il est largement admis, seules sont discutées l'importance et la répartition de l'effort financier et la question du ministère unique de défense (20 février 1936) ; commentaires de la presse sur le réarmement et l'organisation de la défense, les déclarations d'Eden relatives à l'Ethiopie ; de nombreux articles sur la réoccupation de la zone démilitarisée ne sont pas en notre faveur et ils critiquent aussi le pacte franco-soviétique (26 février 1936) ; rejet de l'idée d'un ministère unique de la défense, on se bornera à assurer plus de convergences grâce à la nomination d'un ministre délégué auprès du comité de défense impériale, extraits et analyse du livre blanc sur le réarmement, réaction de la presse après l'interview donnée par Hitler à B. de Jouvenel (4 mars 1936) ; budget de l'armée pour 1936-1937 : augmentation de 13 %, les mesures de réarmement seront lentes et exigeront un délai de quatre à cinq ans, la faiblesse des mesures prises s'explique par la difficulté de trouver des hommes pour l'armée régulière et d'intensifier la fabrication du matériel par manque d'ouvriers qualifiés (6, 16 mars 1936) ; la réoccupation de la Rhénanie n'a pas soulevé d'indi-gnation ni même un blâme sérieux ; critiques formulées à l'égard du livre blanc sur le réarmement (11 mars 1936) ; le choix du ministre de la défense a surpris, Churchill a été écarté à cause de l'hostilité de Baldwin à son égard et pour ne pas mécontenter l'Allemagne en favorisant la France par cette nomination ; analyse du discours prononcé par Duff Cooper lors de la discussion du budget ; le gouvernement n'est guère encouragé par l'opinion à faire honneur aux engagements de Locarno, l'homme de la rue est en général peu favorable à la France et prêt à accepter les arguments allemands (18 mars 1936) ; l'opinion se montre très francophobe, cependant la presse rend en général hommage aux concessions faites par la France, l'opinion est opposée à l'envoi de troupes placées entre la France et l'Allemagne et à des conversations d'états-majors avec la France, elle ne veut à aucun prix d'un conflit avec l'Allemagne (25 mars 1936) ; Eden et Chamberlain ont déclaré que la Grande-Bretagne ne renierait pas la signature du pacte de Locarno et que les conversations d'état-major seraient limitées aux engagements du pacte, il y a au parlement un esprit beaucoup plus compréhensif que dans l'opinion (27 mars 1936) ; analyse du discours du député conservateur Nicholson engageant la Grande-Bretagne à ne pas céder à la vague de germanophilie et à se rapprocher de la France (1er avril 1936) ; l'opinion est rétive à l'égard des discussions d'état-major, il existe au parlement et dans le cabinet un courant favorable à leur ajournement, le gouvernement est désireux d'agir sur l'opinion dans le sens d'une collaboration plus intime avec la France, mais ses efforts ne pourront se faire sentir que très lentement (2 avril 1936) ; expérimentation de l'appareil de télévision Baird à bord d'un avion français (23 avril, 8 mai 1936) ; la presse s'efforce encore de diminuer la portée des suc-cès italiens en Abyssinie, mais les journaux gouvernementaux commencent à mollir sur la question des sanctions ; Churchill a répondu avec vigueur aux attaques de Lord Cecil contre la France ; sommaire du budget 1936-1937 (26 avril 1936) ; le départ du Négus a provoqué une grande colère contre Mussolini, l'opinion se rend compte que la Grande-Bretagne a trouvé en Abyssinie une sorte de Sadowa, la presse d'opposition accuse le gouvernement d'avoir fait preuve de faiblesse, les journaux conservateurs incriminent la passivité des autres puissances, chez eux apparaît l'idée du retour à une situation normale avec l'Italie ; la presse pense qu'il ne faut pas renoncer à la S.D.N. mais la réformer et y ramener l'Allemagne, Churchill a dénoncé les armements allemands mais n'a eu aucun écho ; commentaires de la presse au sujet des élections françaises (7 mai 1936) ; la levée des sanctions est approuvée par la presse conservatrice et est très critiquée par les journaux d'opposition, les milieux conservateurs ne voient aucun inconvénient à réduire le rôle de la S.D.N. alors que l'opposition reste attachée au principe de la sécurité collective ; malgré une légère amélioration dans le recrutement, les effectifs restent considérablement déficitaires, Duff Cooper a dénoncé la campagne pacifiste et a dépeint la situation politique en Europe comme plus dangereuse qu'en 1914, ces déclarations ont été très critiquées par l'opposition (18 juin 1936) ; la Grande-Bretagne ne consentirait pas à participer à une guerre qui n'intéresserait pas directement ses frontières, elle désire réunir une conférence avec la France et l'Allemagne ; la presse montre de la sympathie pour le nouveau gouvernement français, mais est sceptique sur les résultats des mesures économiques (24 juin 1936).
- L'armée, la politique militaire et le budget de l'Irlande (1er, 6, 14 juillet 1936) ; commentaires de la presse au sujet du discours prononcé par Duff Cooper en France et les relations franco-britanniques ; des ministres et des personnalités continuent à insister sur la nécessité du réarmement (2 juillet 1936) ; commentaires de la presse sur les débats de Genève, Dantzig, le programme de réarmement ; discours de l'ambassadeur des Etats-Unis sur l'amitié anglo-américaine (9 juillet 1936) ; la réduction de l'escadre en Méditerranée et l'abandon par la France des accords méditerranéens ont provoqué des commentaires désagréables dans la presse d'opposition, examen des relations franco-britanniques ; l'accord austro-allemand fait maintenant l'objet de nombreuses réserves (16 juillet 1936) ; analyse d'un article d'une revue militaire sur les relations entre le gouvernement, les forces armées et l'industrie dans la coordination de l'effort national en temps de guerre (18 juillet 1936) ; commentaires de la presse sur les événements d'Espagne, elle approuve en majorité l'appel de la France invitant les puissances à adopter une attitude de neutralité, polémique au sujet du discours d'Eden, signature d'un accord commercial avec l'U.R.S.S. (5 août 1936) ; l'ambassadeur des Etats-Unis a rejeté toute possibilité d'alliance avec la Grande-Bretagne tout en insistant sur la nécessité d'une entente amicale entre les deux pays (12 août 1936) ; les journaux de gauche protestent contre l'inaction du gouvernement dans l'affaire espagnole, mais toute la presse approuve la décision d'interdire l'exportation du matériel de guerre (26 août 1936) ; commentaires de la presse sur la prolongation du service militaire en Allemagne, la signature du traité anglo-égyptien, les événements de Palestine et d'Espagne (2 septembre 1936) ; la politique allemande et la future conférence des puissances locarnien-nes ; la presse s'inquiète de la lenteur mise dans la convocation du comité international chargé de la mise en application de l'accord de non-intervention en Espagne (9 septembre 1936) ; le réarmement britannique et la situation en Méditerranée, la diplomatie travaille à resserrer les liens avec les Etats balkaniques, le gouvernement estimerait indispensable d'établir des relations cordiales avec l'Italie ; la presse suit avec attention la campagne de l'Allemagne relative à ses anciennes colonies (1er octobre 1936) ; discours de Hoare et de Chamberlain sur le réarmement, le congrès travailliste a aussi évoqué cette question, caracté-ristiques du programme de réarmement, l'armée éprouve des difficultés dans le recrutement et la reconstitution des approvisionnements (8 octobre 1936) ; opinion des milieux militaires sur les conséquences de la neutralité belge, l'armée soviétique, la Tchécoslovaquie, il est inutile de courir après l'Italie car une alliance entre ce pays et l'Allemagne est impossible (21 octobre 1936) ; réactions de l'opinion au sujet de la neutralité de la Belgique (21 octobre 1936) ; campagne de propagande en faveur du recrutement, amélioration des effectifs de l'armée territoriale mais ils sont encore très déficitaires (21 octobre 1936) ; état des relations anglo-allemandes au moment de l'arrivée de Ribbentrop comme ambassa-deur (28 octobre 1936) ; analyse d'un article du « Manchester Guardian » sur le réarmement allemand (4 novembre 1936) ; publication d'articles déplorant la médiocrité des forces terrestres et exposant le rôle et l'organisation future de l'armée, ils sont généralement d'avis de ne conserver qu'un petit corps destiné aux opérations de police impériale et de consacrer le meilleur des moyens militaires à la seule défense des Iles britanniques (4 novembre 1936) ; analyse d'un article du « Manchester Guardian » sur l'extension de la ligne Maginot et la politique défensive de la Belgique et de la Suisse (18 novembre 1936) ; déclarations gouvernementales relatives à la politique militaire du cabinet ; le principe du réarmement est admis par tous les partis, les critiques ne portant que sur son intensité, pour ménager l'opinion on précise qu'il est envisagé uniquement à des fins britanniques et que la Grande-Bretagne n'a pas d'engagement sur le continent (19 Novembre 1936) ; analyse de deux articles sur l'organisation et le rôle futur de l'armée (24 novembre 1936) ; débats à la Chambre des Lords au sujet de la politique de défense, Eden a déclaré que les forces britanniques pourraient intervenir pour défendre la France et la Belgique en cas d'attaque non provoquée ; tendances de l'opinion au sujet d'une guerre éventuelle (25 novembre 1936) ; réactions de l'opinion après la signature du pacte germano-japonais et commentaires de la presse relatifs aux mobiles anti-communistes qui ont servi de prétexte à ce pacte (2, 9 décembre 1936) ; une partie de l'opinion désire que les engagements pris vis-à-vis de la France et de la Belgique soient limités et bien définis (2 décembre 1936) ; la presse a bien accueilli la déclaration de Delbos sur l'intention de la France de secourir la Grande-Bretagne en cas d'agression (9 décembre 1936) ; l'opinion voit en général d'un mauvais œil la reprise de la campagne de l'Allemagne en faveur de la restitution de ses colonies (17 décembre 1936) ; manœuvres de l'armée régulière en 1936, causes des déficiences de l'instruction selon le général Ironside, l'efficacité de l'armée ne s'est pas améliorée, elle est même tombée à son niveau le plus bas depuis la guerre (18 décembre 1936) ; analyse d'un article d'un député suggérant des remèdes pour améliorer le recrutement (19 décembre 1936) ; renseignements sur la préparation de l'Allemagne en vue d'une guerre éventuelle, d'après le correspondant berlinois du « Daily Telegraph » (24 décembre 1936) ; l'opinion est de plus en plus préoccupée par l'attitude de l'Allemagne, la presse est unanime à signaler le danger pour les mois à venir, le peu de chances qu'on a de faire entendre raison au Fûhrer et l'impression qu'on lui a fait assez de concessions, il s'agit là d'un son de cloche nouveau (24 décembre 1936) ; certains milieux se montrent méfiants vis-à-vis de la France et critiquent notamment sa politique d'intervention en Espagne ; l'attitude de l'Allemagne est toujours un sujet d'inquiétude, mais la plupart des journaux font ressortir les raisons qui inciteraient le Fûhrer à choisir une politique de sagesse, on discute aussi de la possibilité d'une aide financière à accorder à l'Allemagne (31 décembre 1936).
- Jugement du capitaine Liddell Hart sur l'armée britannique (6 janvier 1937) ; l'Allemagne continue d'inquiéter mais peu nombreuses sont les voix qui préconisent une attitude énergique ; le gouvernement Blum et sa politique étrangère sont en général appréciés ; réactions de la presse au sujet du « gentlemen's agree-ment » anglo-italien (7 janvier 1937) ; controverse dans la presse sur l'importance et le caractère de la pénétration allemande au Maroc, problème de l'intervention en Espagne, inquiétude au sujet de la campagne anti-tchèque en Allemagne ; l'opinion reconnaît le bien-fondé de la thèse française dans l'affaire d'Alexandrette ; la presse pense que le réarmement est insuffisant et prend du retard (14 janvier 1937) ; étude sur le réarmement britannique, selon Duff Coo-per, il ne prendra effet que dans quatre ans, le renforcement du corps expéditionnaire ne vient qu'en deuxième urgence (15 janvier 1937) ; la visite de Goering à Rome et les menées allemandes contre la Tchécoslovaquie préoccupent sérieusement l'opinion ; le discours de Delbos a été bien accueilli, scepticisme et méfiance à l'égard de celui d'Hitler, on constate un raidissement très net de l'opinion à l'égard de l'Allemagne, les conversations Goering-Mussolini la préoccupent, bien que l'on persiste à croire que les intérêts allemands et italiens sont trop divergents pour que l'entente soit durable ; l'accord anglo-italien sur les relations entre la Somalie britannique et l'Abyssinie a été bien accueilli ; adoption dans l'ensemble des propositions des sous-comités techniques pour la surveillance des frontières espagnoles (3 février 1937) ; emploi des chars (6, 12 février 1937) ; soulagement devant la portée réduite de l'entretien Ribbentrop-Halifax, position des partis au sujet de la question des colonies allemandes ; départ probable de Baldwin, Chamberlain devrait lui succéder ; retard du programme d'armement, mais bons résultats pour la marine ; le Canada est opposé à l'emploi de ses forces en dehors de son territoire (17 février 1937) ; déclarations de ministres sur le réarmement, la politique militaire du cabinet, la participation des Dominions, l'importance des crédits de défense nationale, la coordination des moyens de défense, le ravitaillement et le rôle de l'armée (23 février 1937) ; discussions sur le réarmement aux Communes, désir du gouvernement d'impressionner les agresseurs éventuels, les Dominions approuvent le principe du réarmement, faiblesse des arguments de l'opposition (25 février 1937) ; le refus d'Hitler d'aller à la conférence des matières premières a provoqué du mécontentement (25 février 1937) ; débats à la Chambre des Lords sur les revendications coloniales allemandes ; étude faite par l'ambassade sur ces revendications et l'opinion britannique (25 février 1937) ; analyse d'un article du « Times » sur la neutralité américaine en cas de guerre (3 mars 1937) ; publication d'un ouvrage soulignant l'importance stratégique des colonies allemandes (3 mars 1937) ; la presse, qui avait entamé une campagne favorable aux minorités allemandes de Tchécoslovaquie, vient de faire une volte face complète sous l'inspiration du Foreign Office (3 mars 1937) ; augmentation de 47 % du budget militaire pour 1937-1938, mais les crédits sont surtout destinés à la défense des Iles Britanniques et des communications impériales (9 mars 1937) ; les réponses de l'Allemagne et de l'Italie à la note du 16 novembre font l'objet d'un accueil des plus froids de la part de la presse qui les considère comme opposées aux principes de la S.D.N., elle insiste sur la nécessité de trouver une solution rapide au problème de la sécurité belge et se montre dans l'ensemble favorable au point de vue français concernant l'accord militaire et le passage des troupes (17 mars 1937) ; le discours prononcé par Mussolini en Libye est considéré comme une nouvelle manifestation de l'impérialisme italien en Méditerranée (17, 24 mars 1937) ; discours de deux ministres sur le recrutement, Churchill insiste sur l'importance du réarmement naval (24 mars 1937) ; selon la presse, les événements d'Espagne causent peu d'enthousiasme dans l'opinion allemande et l'armée est opposée à l'envoi de soldats allemands ; elle revient sur la possibilité d'une entente avec l'Allemagne et l'U.R.S.S. (8 avril 1937) ; renseignements sur les fortifications allemandes donnés par le « Manchester Guardian » (14 avril 1937) ; l'opinion s'étonne du calme de la politique allemande, raisons de ce recueillement (15 avril 1937) ; raisons du rapprochement italo-allemand selon l'opinion (29 avril 1937) ; analyse d'une conférence sur les grandes manœuvres françaises et allemandes en 1936 (3, 6 mai 1937) ; résumé d'une brochure de propagande qui montre que la rétrocession des anciennes colonies allemandes mettrait en danger la sécurité de l'Empire et qu'elle ne se justifie pas par des raisons économiques ou démographiques (14 mai 1937) ; visite de von Blomberg, il aurait fait comprendre qu'il était possible de trouver un terrain d'entente sur plusieurs questions, la presse se réjouit devant la possibilité d'une amélioration des relations entre les deux pays (21, 27 mai 1937) ; ouverture de la conférence impé-riale, position des Dominions au sujet de la politique étrangère, les questions de défense et les problèmes économiques (21 mai-9 juin 1937) ; analyse d'un article d'une revue militaire sur la mécanisation (31 mai 1937) ; réactions de l'opinion à propos du remaniement ministériel, renseignements sur Hore Belisha nommé au War Office (1er juin 1937) ; la presse fait état d'une tendance à l'amélioration des relations avec l'Allemagne, il y aurait dans le cabinet des membres favorables à une entente avec le Reich (3 juin 1937) ; la presse minimise la visite de von Blomberg à Rome et nie la conclusion de toute alliance même défensive (10 juin 1937) ; continuation des gestes amicaux à l'égard de l'Allemagne, la consigne est de ne pas lui faire de peine, de fermer les yeux sur ses défauts pour ne voir que ses qualités, l'évêque de Gloucester déclare qu'Hitler est un être profondément religieux, but de l'invitation faite à von Neurath, selon la presse (16 juin 1937) ; premières impressions sur les résultats de la conférence impériale, le rapport officiel est caractérisé par le flou des déclarations sur la défense, la politique étrangère et les questions économiques, hostilité à la sécurité collective et tendance favorable aux pactes régionaux (17, 23 juin 1937).
- Réaction au sujet de la non-intervention en Espagne, embarras du gouvernement (8 juillet 1937) ; Hore Belisha a manifesté le désir d'assister à des manœuvres françaises (8 juillet 1937) ; préoccupations à la suite de l'occupation des mines de Bilbao par les troupes de Franco et du désir de l'Italie de mettre la main sur les mines de mercure d'Almaden (21 juillet 1937) ; renseignements donnés par la presse sur les canons d'Algésiras menaçant Gibraltar, questions posées aux Communes par Churchill, article de l'amiral Usborne insistant sur l'importance de Gibraltar (21 juillet-3 août 1937) ; menaces italiennes sur l'Egypte (22 juillet 1937) ; le Labour Party qui jusqu'ici votait contre l'adoption des crédits de défense s'est abstenu, il reconnaît ainsi l'utilité des moyens de défense tout en refusant de soutenir la politique étrangère du cabinet (28 juillet 1937) ; discussions au Parlement relatives au rôle du ministère de la coordination de la défense et aux progrès réalisés dans divers domaines de la défense (3 août 1937) ; analyse d'un ouvrage qui tend à montrer que la prochaine guerre exigera la participation d'une armée britannique d'importance considérable (3 août 1937) ; étude de l'ambassadeur Corbin sur les rapports anglo-allemands, certains préconisent un compromis avec l'Allemagne, la création en Europe centrale d'une fédération semblable au Commonwealth et des concessions coloniales en Afrique occidentale (transmise le 5 août 1937) ; augmentation de 4 % du budget militaire de 1937-1938 (9 août 1937) ; propositions de Hore Belisha pour améliorer le recrutement, modification de l'âge limite (11, 16 août, 13 septembre 1937) ; renseignements de la presse sur un exercice de défense aérienne (16 août 1937) ; réponses du War Office à des questions posées par l'E.M.A. relatives au rôle du ministre de la coordination de la défense et à l'organisation des manufactures du matériel de guerre ; établissement des marchés du programme de réarmement (24 août-18 septembre 1937) ; résumé d'un article d'une revue militaire sur la transformation de l'armée (24 août 1937) ; débats parlementaires des Dominions et de l'Inde relatifs à la défense nationale (28 août 1937) ; le discours d'Eden à Genève est commenté favorablement, particulièrement en ce qui concerne la politique de paix dans la force et le principe de non-intervention en Espagne, la question des échanges économiques et commerciaux est diversement accueillie (22 septembre 1937) ; commentaires des journaux sur la conférence de Nyon, la politique étrangère et l'entrevue Hitler-Mussolini, la presse incline à croire qu'il n'en résultera pas de grands changements politiques (29 septembre 1937) ; création d'une direction des relations publiques au War Office pour établir une compréhension plus grande entre militaires et civils (5 octobre 1937) ; indignation contre le Japon à la suite du bombardement des villes chinoises, mais les milieux conservateurs sont opposés aux sanctions (7 octobre 1937) ; commentaires de la presse sur le problème méditerranéen et la politique italienne (7 octobre 1937) ; conservateurs et travaillistes se rejoignent dans leurs déclarations sur le réarmement, Chamberlain indique que celui-ci n'est pas aussi rapide qu'on l'eût voulu (12 octobre 1937) ; opinion des officiers qui ont assisté à des manœuvres allemandes sur la valeur de l'armée allemande et comparaison avec l'armée française (19 octobre 1937) ; l'opinion se montre assez satisfaite de la déclaration allemande sur l'inviolabilité du territoire belge, mais les milieux militaires craignent que la Belgique ne se laisse endormir dans l'illusion d'une sécurité définitive et néglige son armée (19 octobre 1937) ; analyse d'un article d'une revue militaire préconisant un service militaire obligatoire dans l'armée territoriale (20 octobre 1937) ; analyse de trois articles de Lid-dell Hart en faveur d'une stratégie uniquement défensive, il serait peut-être bon qu'une critique de ces articles paraisse dans un journal (28 octobre 1937) ; polémique au sujet des colonies allemandes, les uns veulent à tout prix négocier, les autres refusent de croire que la restitution de tout ou partie de ses colonies mettrait fin aux revendications de l'Allemagne, selon « le Times », l'opinion a plus que le gouvernement la conviction de l'utilité d'une entente avec l'Allemagne (3 novembre 1937) ; note de l'ambassadeur sur l'état de l'opinion à l'égard de l'U.R.S.S., accentuation de l'antipathie pour le régime soviétique, le pacte franco-soviétique est âprement critiqué mais est cependant admis comme un mal nécessaire en raison de la situation actuelle, la Grande-Bretagne semble vouloir se réfugier dans une politique négative vis-à-vis de l'U.R.S.S. (17 novembre 1937) ; commentaires de la presse sur le voyage de Lord Halifax à Berlin, il semble y avoir des divergences au sein du cabinet au sujet des colonies allemandes (18 novembre 1937) ; débats à la Chambre des Lords sur les relations avec l'Allemagne, le voyage de Lord Halifax a été approuvé, la plupart des orateurs se montrent disposés à faire des concessions dans le domaine colonial ; l' « Observer » cherche à démontrer le bien-fondé des thèses allemandes donnant au Reich le droit de remanier la carte de l'Europe, si ces idées ne représentent qu'imparfaitement l'opinion, il y a néanmoins un désir général d'apaisement à l'égard de l'Allemagne et une recherche passionnée du moindre effort de la part de la masse (25 novembre 1937) ; polémique au sujet des revendications coloniales allemandes, du voyage de Lord Halifax à Berlin et des pourparlers franco-britanniques (2 décembre 1937) ; Lord Halifax croit qu'il est possible d'amener l'Allemagne à s'engager dans la voie de la paix au prix de concessions coloniales, Chamberlain est plus sceptique mais estime que le geste doit être tenté, il espère gagner du temps par une étroite collaboration franco-britannique (7 décembre 1937) ; nouvelle preuve du fâcheux effet que sont susceptibles de produire les théories défensives de Liddell Hart (8 décembre 1937) ; réflexions de « l'Economist » sur la réorganisation de l'armée (15 décembre 1937) ; enseignements de la guerre d'Espagne : efficacité des armes défensives, médiocrité des chars (17 décembre 1937).
- Liddell Hart préconise d'envoyer en France deux ou trois divisions mécanisées plutôt que de nombreuses divisions d'infanterie (12 janvier 1938) ; mutations dans le haut commandement dans le sens d'un rajeunissement (19 janvier 1938) ; la polémique au sujet des revendications coloniales allemandes se poursuit, un ancien ministre préconise la rétrocession des colonies détenues par la France (20 janvier 1938) ; le War Office ne croit pas à un conflit avec l'Italie, mais la situation pourrait devenir dangereuse si la flotte de Méditerranée devait passer en Extrême-Orient, il ne croit pas que le Japon désire une guerre blanche et pense que l'Allemagne n'est pas prête (27 janvier 1938) ; la presse étale avec complaisance les difficultés intérieures et en Ethiopie de l'Italie, elle y voit une garantie contre un geste inamical de ce pays (1er, 2 février 1938) ; ni les Dominions ni la Grande-Bretagne ne paraissent disposés à se dessaisir des mandats qu'ils détiennent sur les ex-colonies allemandes (8 février 1938) ; inquiétude devant le remaniement ministériel allemand qui semble être une victoire de l'intransigeance ; avec les événements d'Autriche, il a eu pour conséquence d'amener la Grande-Bretagne à chercher une amélioration de ses relations avec l'Italie, mais si Chamberlain veut aboutir rapidement, Eden est partisan de la temporisation ; le cabinet serait aussi divisé au sujet de l'Allemagne ; optimisme, inquiétude, stupeur, puis effondrement dans la résignation et pronostics les plus sombres pour l'avenir au fur et à mesure du déroulement des événements d'Autriche ; au War Office impression d'impuissance pour le présent et aussi pour l'avenir (10, 17 février 1938) ; renseignements sur la crise militaire allemande (17 février 1938) ; la conscription est devenue d'actualité, mais l'opinion paraît toutefois encore bien peu préparée à envisager l'application d'un service militaire obligatoire même camouflé en service du travail ou en éducation physique obligatoire (17 février 1938) ; conversation de l'attaché militaire avec Hore Belisha, le général Lelong propose une collaboration technique plus poussée entre les deux pays (18 février 1938) ; réactions de l'opinion après la démission de Eden (25 février 1938) ; analyse d'un article d'une revue militaire intitulé : « Notre frontière est sur le Rhin » et qui préconise une coopération anglo-franco-belge dans le domaine aérien et dans celui du guet (2 mars 1938) ; un certain optimisme au sujet des négociations à entamer avec l'Italie, l'opinion est plus sceptique à l'égard de l'Allemagne mais ne croit pas à un danger immédiat (2 mars 1938) ; analyse des discours prononcés aux Communes sur la défense nationale (9 mars 1938) ; débats aux Communes relatifs à la conscription, le Premier ministre répond par une fin de non recevoir, il faudra une menace plus directe que l'Anschluss pour que les Britanniques renoncent à leur théorie d'efforts limités (16 mars 1938) ; opinions au sujet de l'attitude que doit adopter la Grande-Bretagne pour assurer la protection de la Tchécoslovaquie (17 mars 1938) ; discours de Hore Belisha aux Communes pour présenter le budget de l'armée : missions de l'armée, modification de l'organisation des grandes unités, mesures pour accélérer le recrutement, il apparaît que le gouvernement ne veut pas poser nettement devant l'opinion le rôle que jouerait éventuellement l'armée britannique dans une guerre européenne (17 mars 1938) ; article du général Spears en faveur de la Tchécoslovaquie, préconisant une étroite solidarité entre la Grande-Bretagne, la France et la Tchécoslovaquie, cette opinion n'a guère de défenseurs (21 mars 1938) ; article de l' « Economist » sur la réorganisation de l'armée (22 mars 1938) ; le gouvernement penserait que la promesse de soutenir la Tchécoslovaquie serait du bluff étant donné l'état actuel du réarmement britannique, l'opinion des ministres de la défense est que l'on doit déconseiller à la France de livrer bataille à l'Allemagne maintenant et qu'il faut pousser le réarmement ; politique que la Grande-Bretagne doit adopter pour l'avenir (29 mars 1938) ; difficultés du réarmement, retards dans l'aviation et la marine (13 avril 1938) ; l'accord aglo-italien du 16 avril a été en général accueilli très favorablement, la presse envisage comme suite logique de celui-ci l'ouverture de négociations entre Rome et Paris préludant à un réglement général européen (21 avril 1938) ; publication d'un article élogieux pour l'armée française (28 avril 1938) ; résumé d'un rapport de l'ambassadeur indiquant que les réactions de l'opinion et des dirigeants au lendemain des entretiens franco-britanniques ont été satisfaisantes (11 mai 1938) ; l'opinion et le gouvernement souhaitent un accord au sujet de la Tchécoslovaquie, les revendications tchécoslovaques ont paru modérées (18 mai 1938) ; Hore Belisha a déclaré à l'attaché militaire que les matériels commençaient à sortir en série et que l'on comptait en doter l'armée régulière au cours de l'été, la mécanisation de nouvelles unités est envisagée, l'idée de réserve impériale au Proche-Orient commence à prendre corps (24 mai 1938) ; la Grande-Bretagne désire faire annuler la commande de thiodoclycol passée par l'Allemagne aux Etats-Unis, le War Office en déduit qu'elle songerait à une guerre défensive (25, 26 mai, 2 juin 1938) ; renseignements sur la situation militaire en Allemagne, les Hongrois auraient pris des dispositions pour entrer en Tchécoslovaquie si les Allemands y pénétraient (26 mai 1938) ; analyse d'une brochure sur l'évolution des revendications coloniales allemandes, actuellement le gouvernement et la majorité de l'opinion paraissent opposés à toute concession vis-à-vis du Reich (31 mai 1938) ; le gouvernement a préparé un projet sur le service obligatoire en temps de guerre, l'opinion reste opposée à toute mesure de conscription en temps de paix (2 juin 1938) ; analyse d'un article sur la défense de l'Empire (15 juin 1938) ; texte des instructions envoyées par le War Office à l'attaché militaire à Paris, celles-ci concernent l'envoi éventuel de deux divisions en France et n'envisagent aucun effort ultérieur (17 juin 1938) ; Liddell Hart préconise de limiter l'effort de guerre britannique, nature de l'aide qu'il faut apporter à la France (25 juin 1938) ; débats aux Communes sur l'aide économique que la Grande-Bretagne pourrait apporter aux pays de l'Europe orientale pour les aider à résister à la pénétration allemande (27 juin 1938).
- Déclaration du ministre de la Guerre sur les améliorations qui seront apportées à la défense anti-aérienne, renseignements sur celle-ci (1er, 26 juillet, 3 août 1938) ; discours de Lord Halifax sur les dangers de l'isolationnisme, réplique de la presse isolationniste (5 juillet 1938) ; les britanniques s'opposent à l'envoi d'un attaché militaire français en Egypte car cet exemple serait inévitablement suivi par l'Allemagne et l'Italie, mais un officier des Affaires indigènes du Maroc pourrait être attaché à la légation du Caire comme « secrétaire oriental » (6 juillet, 29 décembre) ; l'opinion a accueilli avec le plus grand sang-froid la campagne allemande de fausses nouvelles sur la mobilisation tchécoslovaque (20 juillet 1938) ; portrait du général Gamelin par l'ancien attaché militaire à Paris (8 août 1938) ; le plan B allemand d'après « Augur », le but du Reich serait de s'emparer des richesses de l'Europe du Sud-Est, il ne voudrait pas démembrer la Tchécoslovaquie mais en faire un Dominion (18 août 1938) ; analyse d'articles de Liddell Hart sur le groupe de combat et l'instruction de l'armée territoriale (25, 29 août, 20 septembre 1938) ; la crise tchécoslovaque est suivie avec une attention inaccoutumée, le gouvernement paraît prêt à prendre ses responsabilités, tout en limitant celles-ci, la presse l'appuie avec unanimité, mais une guerre prochaine paraît invraisemblable à l'opinion qui n'est pas encore mûre pour les résolutions extrêmes (1er septembre 1938) ; article de la revue « Round Table » sur la question du service national (5 septembre 1938) ; irritation croissante à l'égard de l'Allemagne, mais une guerre pour la minorité sudète semble absurde, l'avertissement donné par le gouvernement britannique a été bien accueilli, le discours d'Hitler du 12 septembre a déçu, l'annonce du voyage de Chamberlain a apporté un profond soulagement mais la presse reste inquiète (15 septembre 1938) ; déception et inquiétude après le retour de Chamberlain, la presse d'opposition commence à parler de trahison à l'égard de la Tchécoslovaquie, l'attitude d'une partie de l'opinion française, prête à céder, fait une fâcheuse impression, les journaux conservateurs prêchent en faveur des concessions, mais les partis d'opposition, ainsi que Churchill et Eden, attaquent vigoureusement les gouvernements britannique et français (22 septembre 1938) ; résumé des conversations techniques du 26 septembre, le général Gamelin pense que la Tchécoslovaquie peut résister militairement, la France pourrait attaquer l'Allemagne avant de l'être par celle-ci, mais après un délai de préparation, les Britanniques sont hostiles à un bombardement de la Ruhr pour des raisons humanitaires, les chefs militaires britanniques se disent incapables d'évaluer les forces que leur pays pourrait envoyer en France (29 septembre 1938) ; raidissement de l'opinion devant l'insuccès des efforts du premier ministre à qui tous finissent par faire confiance, irritation croissante contre Hitler, passage inconscient de la mentalité de paix à l'atmosphère de guerre, la réunion de Munich est un soulagement mais on en voit les difficultés, si Hitler ne cède pas, la guerre sera acceptée de mauvais gré, mais avec la volonté de la mener à bien (29 septembre 1938) ; l'opinion est à nouveau profondément divisée, Munich a d'abord été un soulagement, puis un sentiment d'humiliation qu'on masque en déclarant que la responsabilité de la France est plus grande que celle de la Grande-Bretagne (6 octobre 1938) ; bien que le Premier ministre ait rejeté l'éta-blissement de la conscription, un mouvement d'opinion de plus en plus grand réclame un service obligatoire mais sa force n'est pas nettement déterminée (13 octobre 1938) ; analyse d'un ouvrage intitulé : « Les chars dans la prochaine guerre », dans lequel l'auteur relève les insuffisances britanniques dans ce domaine (17 octobre 1938) ; le directeur général de l'armée territoriale a déclaré que celle-ci pourrait participer à une guerre sur le continent dans le cadre de la défense anti-aérienne de la Grande-Bretagne (20 octobre 1938) ; lassitude devant l'évolution de la Tchécoslovaquie en satellite du Reich, seule la question du « Drang nach Osten » inquiète, on cherche à retarder la question des colonies avant de faire des concessions à l'Allemagne dans ce domaine, le problème de la Palestine apparaît comme plus important que celui de la Tchécoslovaquie, inquiétude au sujet de la Méditerranée et en Extrême-Orient, on espère une prise de position des Etats-Unis sur cette dernière question ; le réarmement préoccupe l'opinion, celle-ci est divisée au sujet de la conscription, article de Duff Cooper sur la conscription et les missions de l'armée, il pense que le corps expéditionnaire devrait être le double de ce qu'il est actuellement (20 octobre 1938) ; article exposant les lacunes du système de défense britannique, Hore Belisha a déclaré que la production des armements se faisait à un. rythme trop lent (27 octobre 1938) ; dans sa conversation avec Chamberlain, Hitler aurait répudié les vues qu'on lui prête sur la Roumanie et d'autres territoires de l'Europe, le Premier ministre a indiqué qu'il n'était pas défavorable à certaines concessions colo-niales et que la France, la Belgique et le Portugal devraient aussi consentir à certains sacrifices, mais seulement dans le cadre d'un règlement général (s.d.) ; étude sur la préparation de la Grande-Bretagne dans l'éventualité d'une action commune franco-britannique, actuellement l'aide qu'elle peut nous apporter est infime, ce qu'il faut lui demander (9 Novembre 1938) ; lacunes dans le domaine des armements, notamment dans la défense antiaériénne (16 novembre 1938) ; tendance à l'amélioration dans le recrutement des officiers de l'armée régulière (30 novembre 1938) ; à la suite des conversations de Paris, la presse manifeste en général peu d'enthousiasme devant l'éventualité d'une participation britannique à une guerre européenne sous la forme de l'envoi d'un corps expéditionnaire en France (30 novembre 1938) ; le Reich paraît tourner les yeux du côté de l'Ukraine, il y aurait des discussions au sein du parti nazi, Hitler pourrait préparer un coup pour le début de février, nécessité d'une étroite collaboration entre la France et la Grande-Bretagne (14 décembre 1938) ; raidissement très net de l'opinion à l'égard de l'Axe et mouvement de sympathie plus marqué pour la France (15 décembre 1938) ; rumeurs sur la lassitude du peuple allemand qui ne serait plus disposé à suivre Hitler si celui-ci voulait l'entraîner dans une guerre, objectifs prochains d'Hitler (28 décembre 1938) ; déclaration de Chamberlain sur les engagements de la Grande-Bretagne vis-à-vis de la France en Méditerranée (29 décembre 1938) ; déclaration du gouvernement sur le « service national volontaire », celui-ci se ramène à une liste d'affectations spéciales, l'opinion est hésitante sur cette question (29 décembre 1938).
- Selon le War Office, il y aurait de la lassitude et de la mauvaise humeur dans l'armée allemande, il estime que 95 divisions peuvent être mises sur pied et demande l'avis de l'E.M.A. sur ces questions (5 janvier 1939) ; attaques contre Hore Belisha à cause des retards constatés dans le réarmement, réponse de celui-ci (11 janvier 1939) ; le War Office dément les allégations de la presse allemande et italienne sur les atrocités britanniques en Palestine (12 janvier 1939) ; selon le War Office, c'est la Roumanie qui pourrait être le prochain objectif de l'Allemagne, mais Hitler pourrait être tenté de prendre l'offensive à l'ouest pour profiter de sa supériorité militaire, il serait actuellement hésitant, pas de crise imminente en perspective, mais elle pourrait se produire dans les prochains mois (25 janvier 1939) ; lettre de l'ambassadeur Corbin montrant que l'organisation du service national est très déficiente, il serait bon d'attirer l'attention du gouvernement britannique sur l'inégalité des sacrifices que les populations de nos deux pays auraient à consentir en temps de guerre (26 janvier 1939) ; distribution d'un manuel destiné à éclairer les citoyens sur la part qu'ils peuvent prendre dans l'organisation de la nation en vue de la guerre (2 février 1939) ; certains journaux trouvent insuffisant le plan de service national mais le discours d'Hitler amène une certaine détente (2 février 1939) ; article d'Eden préconisant d'apporter une aide plus rapide et plus importante à la France dans le domaine des forces terrestres (7 février 1939) ; Liddell Hart, revenant sur ses théories antérieures, expose dans deux articles du « Times » la nécessité d'envoyer un corps expéditionnaire plus étoffé (9 février 1939) ; la déclaration de Chamberlain sur l'appui que la Grande-Bretagne serait prête à donner à la France fait l'unanimité (9 février 1939) ; opinion du War Office au sujet d'une note de l'E.M.A. sur les effectifs de l'armée allemande (22 février 1939) ; plusieurs articles et discours aux Communes sont en faveur d'une intervention plus sérieuse aux côtés de la France, le gouvernement a déclaré que l'effort militaire ne serait pas limité et que les conversations d'états-majors seraient poursuivies (23 février 1939) ; le général Spears fait état des inquiétudes de la France au sujet de la faiblesse de l'aide britannique, il n'est pas sûr que les fortifications arrêteront une attaque ennemie, il préconise la création d'une mission de liaison entre le comité de défense impériale et l'organisme français correspondant (23 février 1939) ; la presse a accueilli favorablement la déclaration de Lord Halifax sur l'identité de vue et la coopération franco-britannique, elle parle désormais d'alliance, les ministres n'ont plus à plaider une cause car c'est l'opinion qui les précède ; des députés demandent une augmentation des effectifs pour assurer la protection des territoires britanniques et soutenir la France si celle-ci était attaquée ; analyse d'un article de Liddell Hart sur l'envoi d'un corps expéditionnaire en France (2 mars 1939) ; le budget de la Guerre est en augmentation de 40 % et dépasse celui de la Marine, effort sur le matériel, les effectifs ne seront pas augmentés, évolution depuis 1920 (2, 8, 22, 29 mars 1939) ; analyse du discours de Belisha, bien accueilli par la presse (9, 16 mars 1939) ; sur le programme de l'armée et la collaboration franco-britannique ; vague d'optimisme dans l'opinion, notamment en ce qui concerne la défense nationale (9 mars 1939) ; analyse d'un article de l' « Observer » préconisant un service national obligatoire qui, pour les volontaires, pourrait être un service militaire (16 mars 1939) ; article du « Round Table » faisant ressortir le besoin d'un corps expéditionnaire et la nécessité de le mettre sur pied d'urgence, il préconise aussi de donner à la population mâle une instruction militaire suffisante (16 mars 1939) ; à la suite de la vague d'optimisme qui affectait le pays, on envisageait même une réduction des armements, les événements de Tchécoslovaquie sont un dur réveil (16 mars 1939) ; renseignements du War Office sur les divisions allemandes qui ont participé à l'opération contre la Tchécoslovaquie, les mesures militaires et les mouvements de troupe en Allemagne et dans les pays limitrophes (17, 21, 29 mars 1939) ; à la suite des événements de Tchécoslovaquie, la presse gouvernementale préconise l'institution de la conscription ou d'un service national obligatoire (24 mars 1939) ; conclusions des conversations d'états-majors, du 29 mars au 4 avril, relatives à la conduite de la guerre contre l'Allemagne et l'Italie et aux formes de la collaboration entre nos deux pays sur le continent et en Afrique, programme des conversations de la 2e phase (5 avril) ; lettre manuscrite de l'attaché militaire dans laquelle il demande des instructions au sujet des conversations d'états-majors, Lord Gort est d'accord pour que le général Gamelin envoie une lettre protestant contre la lenteur de l'envoi du corps expéditionnaire (14 avril 1939) ; renseignements sur les chars britanniques, ils sont en retard sur les nôtres tant dans leur conception que dans le domaine des procédés de fabrication (21 avril 1939) ; compte rendu des conversations d'états-majors qui se sont déroulées du 24 avril au 4 mai, portant notamment sur les effectifs et les délais de l'envoi du corps expéditionnaire, l'hypothèse d'une attaque japonaise, celle d'une intervention en Belgique, le plan d'emploi de l'aviation, des actions au Maroc espagnol et en Libye, les questions navales et aériennes (5, 9 mai 1939) ; programme de l'envoi en France du corps expéditionnaire, effectifs, délais (11 mai 1939) ; les Britanniques demandent le point de vue de l'E.M.A. au cas où l'Allemagne attaquerait la Pologne et resterait sur la défensive à l'Ouest, tandis que l'Italie resterait neutre au début (12 mai 1939) ; étude du commandement sur la situation éventuelle en Afrique orientale en cas de guerre avec l'Italie (26 mai 1939) ; visite du général Gamelin à Londres du 6 au 9 juin, les discussions avec Lord Chat-field ont porté sur la question des fournitures d'armes aux pays balkaniques et avec Lord Gort sur l'accélération des délais d'arrivée du corps expéditionnaire et sur les desiderata turcs (13 juin 1939) ; Hitler serait hésitant et ses généraux divisés au sujet d'une victoire de l'Allemagne, Goering exercerait son influence dans le sens de la modération, l'opinion et l'armée allemandes sont indécises, il y a lieu de prévoir dans les semaines à venir une action psychologique sur la Pologne (14 juin 1939) ; les dirigeants et les bons esprits considèrent la situation comme grave, mais on voudrait bien s'arranger avec l'Allemagne (25 juin 1939) ; situation de l'armée territoriale, l'afflux des engagés pose des problèmes (28 juin 1939).
- Impôt sur les bénéfices exceptionnels du réarmement (5 juillet 1939) ; Etat-major allemand pense que les Français resteront en défensive sur la ligne Magi-not et attaqueront l'Italie, les Allemands se contenteraient alors de tenir la ligne Siegfried, d'attaquer la Pologne et d'aider l'Italie, motifs des expulsions et travaux qui seront faits dans la région du Haut Adige (1er août 1939) ; conclusions du gouvernement concernant la question du haut commandement des forces britanniques opérant en France (9 août 1939) ; lettre du commandement britannique relative à divers points des conversations d'Eden (9 août 1939) ; propositions des Britanniques au sujet de la composition et du fonctionnement du comité d'études franco-britannique (10 août 1939) ; le War Office confirme les renseignements donnés par le « Manchester Guardian ». Il pense que nous allons traverser une période difficile, hypothèse au sujet d'une action allemande en Pologne. Y-a-t-il une manœuvre allemande d'intoxication ? (10 août 1939) ; lettre des Britanniques relative à la destruction éventuelle des puits de pétrole en Roumanie (22 août 1939) ; entretien avec Lord Chatfield au sujet de la mise sur pied du comité d'études (24, 25 août 1939) ; questions en suspens pour lesquelles les Britanniques désirent avoir une réponse (25 août 1939) ; idées britanniques au sujet de la direction suprême de la guerre (30 août 1939) ; question concernant la protection contre les gaz de la population résidant dans les zones occupées par l'armée britannique (29 août 1939) ; note du War Office sur les probabilités d'action de l'Italie dans ses colonies africaines, dans l'éventualité d'une guerre contre la Grande-Bretagne et la France (31 août 1939) ; précisions sur l'échelonnement des envois en France des divisions du corps expéditionnaire (1er septembre 1939) ; étude sur les lignes de communication italiennes indiquant les moyens de retarder tout mouvement dirigé contre la France (6 septembre 1939) ; renseignements du War Office sur la situation militaire en Pologne, les mouvements de troupes et les mesures militaires en Allemagne, en Italie et dans divers pays (6 septembre-31 octobre 1939) ; question de la désignation d'un commandant en chef, français ou britannique, en Méditerranée orientale (10 septembre 1939) ; informations militaires et politiques d'après l'analyse quotidienne de la presse, concernant la Grande-Bretagne, l'Empire britannique et divers pays (12 septembre-31 octobre 1939) ; mesures prises, ou projetées, pour la mise sur pied des deux premiers échelons de divisions territoriales destinées à servir en France à la suite des quatre divisions régulières dont le mouvement est actuellement en cours (13 septembre 1939) ; selon l'attaché militaire de Roumanie, après en avoir fini avec la Pologne, l'Allemagne présentera un ultimatum à la Roumanie exigeant le monopole des exportations roumaines, le gouvernement roumain a l'intention de résister si on lui en donne les moyens (15 septembre 1939) ; les services britanniques de l'armement demandent que l'on accélère la livraison de cinq tours à forer des canons, au besoin en retardant une commande soviétique analogue (18 septembre 1939) ; desiderata du général Ironside sur le secteur à affecter au corps expéditionnaire britannique, il est hostile à l'envoi d'éléments britanniques à Salonique, il voudrait discuter de la question des théâtres des Pays-Bas et des Balkans ; problème que pose l'affectation d'un personnage encombrant, le duc de Windsor (19 septembre 1939) ; commentaires de la presse relatifs au discours prononcé par Hitler à Dantzig (20 septembre 1939) ; étude du War Office intitulée : « Concentration allemande en vue d'une attaque contre la Belgique et la Hollande » (20 septembre 1939) ; commentaires de la presse relatifs au discours de Chamberlain concernant la mise en garde contre le désir inconsidéré d'opérations étendues sur le front occidental, elle est hostile à toute offre allemande de paix comportant la reconnaissance de la conquête de la Pologne (21 septembre 1939) ; renseignements sur la situation en Allemagne (22 septembre 1939) ; commentaires de la presse sur le quatrième partage de la Pologne et les objectifs d'Hitler et de Staline (23, 24 septembre 1939) ; conditions dans lesquelles se sont effectuées la mobilisation et la mise sur pied des réservistes français domiciliés en Grande-Bretagne (23 septembre 1939) ; renseignements techniques et tactiques sur l'armée allemande, bombardements allemands en Pologne (26 septembre, 5, 9 octobre 1939) ; il serait bon de modifier « l'idée trop complaisamment admise en Angleterre que le temps travaille pour les Alliés et qu'on peut s'organiser à loisir pour une guerre de trois ans » (26 septembre 1939) ; commentaires de la presse relatifs aux entretiens de Moscou et au traité germano-soviétique, aux entretiens turco-soviétiques (27 septembre, 4, 18, 19 octobre 1939) ; analyse du rapport de stage d'un officier français dans lequel il est indiqué notamment que l'infanterie britannique tient trop peu compte des effets du feu, il serait bon que le commandement britannique en soit informé et puisse y remédier (29 septembre 1939) ; étude du War Office sur les relations ferroviaires entre l'Allemagne et les pays limitrophes (3 octobre 1939) ; commentaires de la presse relatifs aux discours de Chamberlain et de Lord Halifax réaffirmant la volonté du gouvernement de poursuivre la lutte jusqu'au bout (4, 5 octobre 1939) ; attitude de la population allemande, indices d'une attaque par le Luxembourg (5 octobre 1939) ; compte rendu d'un entretien entre l'attaché militaire britannique et le chef d'état-major de l'armée belge, celle-ci a confiance dans sa capacité de résistance à une invasion, tant que les Belges ne se sentiront pas directement menacés, ils ne voudront pas prendre de contacts étroits avec nous ; préparatifs de défense en Belgique (6 octobre 1939) ; discours de Belisha sur le corps expéditionnaire (12 octobre 1939) ; approbation unanime par la presse de la réponse faite par Chamberlain au discours d'Hitler (13 octobre 1939) ; renforcement du corps expéditionnaire britannique en France (13 octobre 1939) ; dispositions législatives et règlementaires destinées à assurer la sûreté de l'Etat et l'ordre public en temps de guerre, mesures spéciales dans le domaine économique (14 octobre 1939) ; commentaires de la presse relatifs à la décision du sénat américain de lever l'embargo sur les armes (28, 30 octobre 1939).
- Renseignements du War Office sur les mouvements de troupe et la situation militaire en Allemagne et dans divers pays (1er novembre-31 décembre 1939) ; informations de la presse sur la situation politique et militaire dans divers pays (1er novembre-31 décembre 1939) ; le War Office souhaite voir publier des pho-tographies de prisonniers allemands (1er novembre 1939) ; commentaires de la presse au sujet du remaniement ministériel italien (1er novembre 1939) ; au sujet des déclarations de Molotov sur la neutralité de l'U.R.S.S. et de la menace soviétique sur la Finlande (1er, 4 novembre 1939) ; renseignements sur la censure de la correspondance privée des militaires (3 novembre 1939) ; commentaires de la presse relatifs à la décision du congrès américain de lever l'embargo sur les armes et à la nouvelle loi de neutralité (4, 6 novembre 1939) ; interview de Maurice Thorez publiée par un journal communiste (5 novembre 1939) ; unités qui doivent être envoyées en France en novembre (6 novembre 1939) ; conditions de l'envoi en France des forces canadiennes (7 novembre 1939) ; matériel de guerre pris par les Allemands en Pologne (7 novembre 1939) ; compte rendu d'une con-versation avec l'attaché militaire de Tchécoslovaquie à Londres, les volontaires tchécoslovaques recevraient un début d'instruction avant d'être envoyés en France (7 novembre 1939) ; commentaires de la presse au sujet de la médiation que proposent la reine des Pays-Bas et le roi des Belges (8 novembre 1939) ; au sujet du discours menaçant à l'égard de ces deux pays prononcé par Hitler à Munich (9, 10 novembre 1939) ; lettre de l'attaché militaire britannique à La Haye sur le plan défensif des Pays-Bas (9 Novembre 1939) ; problème que pose la liberté à peu près complète des communications postales de l'Eire (9 Novembre 1939) ; des personnalités ont reçu des journaux français et des coupures de presse hostiles à la Grande-Bretagne (9 Novembre 1939) ; état des relations avec l'U.R.S.S., les conversations en vue de la conclusion de nouveaux accords continuent (10 novembre 1939) ; compte rendu d'un entretien de l'attaché militaire britannique avec le chef d'état-major de l'armée belge sur le système défensif de la Belgique, celle-ci souhaiterait recevoir des avions britanniques (10 novembre 1939) ; possibilités d'action allemande en 1940, selon le War Office (11 novembre 1939) ; financement des dépenses de guerre, le gouvernement fait appel à l'impôt mais surtout à l'emprunt (11 novembre 1939) ; commentaires de la presse sur le danger d'invasion couru par les Pays-Bas et la Belgique (11-14 novembre 1939) ; ordre du jour de la réunion des représentants des deuxièmes bureaux du G.Q.G. et du War Office qui doit se tenir à Londres le 15 novembre (13 novembre 1939) ; unités dont on escompte l'envoi en France en décembre (14 novembre 1939) ; sommaire de bulletins de presse étrangère publiés par le Royal Institute d'Oxford, extraits de journaux allemands et texte du numéro du 10 novembre consacré à la France (14 novembre 1939) ; analyse d'un article de « l'Economist » examinant la situation militaire et formulant des recommandations de bon sens (16 novembre 1939) ; réponse à un questionnaire de l'E.M.A. sur l'infanterie britannique (17 novembre 1939) ; les journaux commentent d'une façon très positive la coopération franco-britannique et soulignent l'importance des décisions prises par le conseil suprême interallié (17-19, 26 novembre 1939) ; diffusion d'une émission radio très chaleureuse à l'égard de la France (18 novembre 1939) ; projets de propagande dans les lignes ennemies au moyen de torpilles et de chars en modèle réduit (20, 29 Novembre 1939) ; indignation de la presse au sujet des mines magnétiques mouillées par les sous-marins allemands, elle approuve la décision de saisir les marchandises allemandes sur les navires neutres (20-29 Novembre 1939) ; le recrutement des officiers (21 novembre 1939) ; article de l' « Economist » sur la vulnérabilité de l'industrie allemande (22 novembre 1939) ; renseignements du War Office sur les forces aériennes de « débarquement » de l'armée allemande (23 novembre 1939) ; les Britanniques désirent se procurer une carte du monde avec la représentation en rouge des empires français et britannique et l'inscription : « Nous gagnerons car nous sommes les plus forts » (23 novembre 1939) ; effectifs et recrutement (28 novembre 1939) ; organisation de la défense des côtes, la surveillance du littoral est assurée dans des conditions très précaires (28 novembre-12 décembre 1939) ; collaboration franco-britannique dans le domaine des poudres et explosifs (29 Novembre 1939) ; plaintes de particuliers au sujet du délai anormal des communications postales avec la zone des armées (29 Novembre 1939) ; crise très sérieuse de cadres, peut-être davantage qualitative que quantitative (30 novembre 1939) ; commentaires de la presse au sujet de la rupture des relations diplomatiques entre l'U.R.S.S. et la Finlande, condamnation de l'agression soviétique, débats à la S.D.N. sur cette question (1er-14 décembre 1939) ; renseignements sur la guerre russo-finlandaise, d'après la presse et les bulletins du War Office (1er-31 décembre 1939) ; nouvelle demande de conférenciers français pour l'armée (1er décembre 1939) ; proposition de prêter des films d'instruction tactique à l'armée britannique pour qu'elle améliore sa formation (2-8 décembre 1939) ; renseignements sur le comité londonien des réfugiés autrichiens, ceux-ci sont très divisés pour des raisons politiques (2 décembre 1939) ; problème du transport des Polonais de Grande-Bretagne en France (5 décembre 1939) ; situation politique en Inde, les chefs politiques ont profité de l'ouverture des hostilités pour renouveler leurs revendications (6 décembre 1939) ; la légation de Tchécoslovaquie à Londres ne peut diriger des volontaires sur les camps français avant que la Grande-Bretagne ait reconnu le gouvernement tchécoslovaque, les volontaires qui se manifestent aux États-Unis pourraient passer par le Canada afin d'être envoyés en Grande-Bretagne puis en France (7 décembre 1939) ; analyse d'articles relatifs à la question de la mise de l'aviation sous le commandement direct du général en chef (7-15 décembre 1939) ; échange de films relatifs aux activités militaires des deux pays à des fins de propagande (8 décembre 1939) ; propagande au sujet de l'armée française (9 décembre 1939) ; articles sur le système de propagande allemand (9-10 décembre 1939) ; renseignements de l'attaché militaire britannique à La Haye sur les défenses néerlandaises (9 décembre 1939) ; analyse d'un bulletin du « Royal Institute of International Affairs » consacré à la presse allemande (10 décembre 1939) ; la presse considère que la complicité germano-soviétique est grosse de périls (10 décembre 1939) ; recrutement d'une nouvelle classe qui sera convoquée en janvier, répartition des futures recrues (12 décembre 1939) ; emploi tactique de l'aviation allemande dans la D.C.A. allemande (14 décembre 1939) ; analyse de deux articles du « Times » consacrés à l'organisation, à l'armement et à la doctrine d'emploi de l'armée française (14 décembre 1939) ; dispositions arrêtées par le War Office pour l'envoi en France des prochains échelons du corps expéditionnaire (17 décembre 1939) ; renseignements sur le corps blindé (18 décembre 1939) ; proposition de mettre des conductrices et des camionnettes légères à la disposition de l'armée française (18 décembre 1939) ; renseignements sur l'ordre de bataille de l'armée (18 décembre 1939) ; livraison de matériel à l'armée finlandaise (18 décembre 1939) ; rapport d'un officier à la suite du stage qu'il a effectué dans une division d'infanterie, faisant état de nombreuses faiblesses de l'armement et de l'instruction (20 décembre 1939) ; réponse à un questionnaire de l'E.M.A. sur l'artillerie britannique (20 décembre 1939) ; commentaires élogieux de la presse après le discours de P. Reynaud sur l'effort de guerre de la France (29 décembre 1939).
- Informations de la presse sur la situation politique et militaire dans divers pays et concernant des questions d'actualité (1er janvier-28 février 1940) ; renseignements du War Office sur la situation militaire et les mouvements de troupes en Allemagne et dans divers pays, ainsi que sur le conflit soviéto-finlandais (1er janvier-29 février 1940) ; commentaires de la presse au sujet de la décision d'astreindre au service militaire tous les hommes de 19 à 27 ans, dispositions prises pour simplifier la mise en œuvre du recrutement (2, 5, 15, 31 janvier, 18 février 1940) ; commentaires des journaux sur l'assistance à donner à la Finlande (4, 5 janvier 1940) ; propositions du général Lelong au sujet de l'organisation des achats ou des cessions de matériel britannique intéressant le ministère de la Guerre et celui de l'Armement (6 janvier 1940) ; commentaires de la presse au sujet de la démission de Belisha (6, 9, 14, 17 janvier 1940) ; ordre du jour de la conférence franco-britannique du 10 janvier (s.d.) ; analyse d'un rapport de deux officiers qui ont suivi des manœuvres allemandes en août 1939 (10 janvier 1940) ; revue de la presse allemande (10 janvier 1940) ; commentaires de la presse au sujet des discours de Chamberlain, Halifax et Churchill et des réactions des neutres après les exhortations que leur adressait ce dernier (10, 21, 23 janvier 1940) ; création d'un poste de général commandant en chef des forces aériennes britanniques en France (12 janvier 1940) ; causes de la démission de Belisha, le général Ironside se félicite de son départ (12 janvier 1940) ; transport de Polonais vers la France (13, 20 janvier, 27 février 1940) ; recrutement des volontaires tchécoslovaques (15 janvier 1940) ; compte rendu du capitaine de Brantes sur sa visite à l'école de Sandhurst ayant pour objet de recueillir des informations sur l'organisation des cours, le recrutement des élèves et les procédés d'instruction (15 janvier 1940) ; radiodiffusion de marches militaires françaises par la B.B.C. (16 janvier, 7 février 1940) ; effort financier du pays dans la guerre, campagne de presse pour que soit créé un ministère de la coopération économique, rejet de la motion travailliste réclamant un ministère de la coordination économique (18, 31 janvier, 2 février 1940) ; commentaires de la presse au sujet de la nouvelle menace allemande sur les Pays-Bas et la Belgique (15, 16 janvier 1940) ; renseignements sur les grandes unités stationnées dans le Royaume-Uni, certaines manquent de matériel (23, 25 janvier 1940) ; commentaires de la presse au sujet des protestations du Japon et des États-Unis relatives à la surveillance des navires commerciaux exercée par la Grande-Bretagne (24, 25 janvier 1940) ; le War Office n'est intéressé que par les films d'instruction français traitant du camouflage (25 janvier 1940) ; document britannique sur les fortifications espagnoles à la frontière des Pyrénées (30 janvier 1940) ; l'opinion est de plus en plus consciente du danger qui menace la Grande-Bretagne (28 janvier 1940) ; troupes et services entrant dans la composition de la « Motor Division » (31 janvier, 27 février 1940) ; rapport du capitaine de Brantes sur les formations blindées britanniques, selon le général Lelong elles sont en pleine crise de croissance et il serait bon de faire bénéficier les Britanniques de notre expérience (31 janvier 1940) ; commentaires de la presse au sujet des discours de Chamberlain (1er, 9, 25, 26 février 1940), de la conférence balkanique (2, 3, 5 février 1940) ; étude du War Office sur la défense des frontières yougoslaves (5 février 1940) ; voyage en Grande-Bretagne des correspondants de guerre français attachés au corps expéditionnaire (7 février 1940) ; achats de chevaux en Grande-Bretagne pour le service des remontes français (8 février 1940) ; rapport d'un officier britannique sur l'instruction et la réorganisation du bataillon d'infanterie à la suite du stage qu'il a effectué dans l'armée allemande en mai 1939 (10 février 1940) ; renseignements sur l'articulation du cabinet de guerre et sur les organes d'étude qui y sont rattachés (13 février 1940) ; étude du War Office sur l'armée soviétique (13 février 1940) ; propagande allemande en Irak et à Singapour, quatre officiers allemands serviraient dans des unités de la ligne Maginot (14 février 1940) ; commentaires de la presse sur la situation militaire en Finlande (14-19 février 1940) ; l'occultation des lueurs industrielles en Grande-Bretagne (14, 22 février 1940) ; article sur le mystère de la ligne Siegfried (15 février 1940) ; l'École de guerre de Camberley (15 février 1940) ; Liddell Hart poursuit dans l' « Evening Standard » sa campagne en faveur d'une guerre défensive conjuguée avec l'effort soutenu sur le plan économique et dans le domaine psychologique, il est hostile à une intervention en Finlande (17, 25 février 1940) ; Belisha plaide en faveur d'une aide immédiate et importante à la Finlande, son article a été censuré, il dépeint la Norvège comme un pistolet braqué au cœur de l'Angleterre (18, 22, 25 février 1940) ; commentaires de la presse au sujet de l'affaire de l'« Altmark » (18, 22, 26 février 1940) ; le commandement canadien est désireux d'enseigner le français aux soldats canadiens anglophones (19 février 1940) ; le War Office a mis sur pied un nouvel organisme chargé d'étudier la presse allemande, il demande que les bulletins analogues établis par la France lui arrivent directement (24 février 1940).
- Informations de la presse sur la situation politique et militaire dans divers pays (29 février-29 avril 1940) ; bulletins du War Office sur les mouvements de troupes et la situation militaire en Allemagne, en Italie, dans les autres pays de l'Europe et en Extrême-Orient (1er mars-29 avril 1940) ; remarques du War Office sur les renseignements de l'E.M.A. concernant l'organisation défensive des frontières yougoslaves (1er mars 1940) ; étude du War Office sur le sabotage allemand en Pologne (1er mars 1940) ; problème de l'autorisation à accorder aux journalistes neutres demandant à visiter le front britannique (1er mars 1940) ; ordre du jour de la conférence des deuxièmes bureaux qui doit se tenir le 6 mars (4 mars 1940) ; projets de conférences et d'émissions radiophoniques de propagande relatifs à l'armée française et à la coopération franco-britannique (6 mars 1940) ; compte rendu d'une conférence sur l'armée française, l'attitude de l'Allemagne révolte l'opinion et les sentiments d'amitié envers la France augmentent de jour en jour mais ils auraient besoin d'être nourris par une propagande active (6 mars 1940) ; commentaires de la presse au sujet du sort de la Finlande et des négociations du traité de paix russo-finlandais (6, 8-15, 17 mars 1940) ; exploitation de la presse allemande par le War Office et échange d'études de presse avec la France (9 mars 1940) ; les troupes japonaises en Chine (11 mars 1940) ; le War Office suggère d'établir simultanément des listes comparatives sur les canons et les chars des divers pays balkaniques (10-13 mars 1940) ; Belisha propose de régler dès maintenant nos comptes avec l'U.R.S.S. sans attendre d'avoir triomphé de l'Allemagne (10 mars 1940) ; difficultés des liaisons aériennes entre Londres et Paris (13 mars 1940) ; l'armée hongroise (14, 27 mars 1940) ; l'armée soviétique (15 mars 1940) ; des journaux seraient désireux de publier des articles sur l'histoire et les traditions des régiments français les plus fameux (18 mars 1940) ; commentaires de la presse au sujet de l'entretien Hitler-Mussolini (18, 19 mars 1940) ; commentaires du War Office sur l'ordre de bataille de l'armée italienne en Libye établi par l'E.M.A., étude de la fabrication du matériel et de la mobilisation industrielle en Italie (20 mars, 11 avril 1940) ; nouveaux recensements de classes (20 mars 1940) ; liste des unités du deuxième contingent dont l'arrivée est prévue en France entre le 23 mars et le 8 avril (20 mars 1940) ; commentaires de la presse au sujet du remaniement ministériel en France (23, 24 mars 1940) ; les défenses italiennes face au Brenner (24 mars 1940) ; analyse d'un rapport sur l'état actuel de l'opinion et sur les relations franco-britanniques indiquant qu'un nombre considérable de Britanniques sont pleins d'indulgence pour l'Allemagne et qu'il serait nécessaire qu'ils soient éclairés par une propagande active (24 mars 1940) ; cession de munitions pour les canons antichars (24 mars 1940) ; les revendications indiennes (24 mars 1940) ; ordre du jour de la conférence des deuxièmes bureaux qui doit se tenir à Paris le 2 avril, renseignements sur le matériel d'artillerie allemand, note sur l'utilisation des renseignements techniques sur les armées étrangères reçus par le War Office (25 mars 1940) ; commentaires de la presse relatifs au remaniement du cabinet (25 mars, 4, 5 avril 1940) ; l'armée turque, ordre de bataille de l'armée slovaque (27 mars 1940) ; éventualité d'une guerre bactériologique (27 mars 1940) ; visite du capitaine Costa de Beauregard au camp d'instruction de Colchester (27 mars 1940) ; organisation militaire du Pays Basque espagnol, travaux de fortification et mouvements de troupes au Maroc espagnol (29 mars, 1er, 9 avril 1940) ; les réactions de la presse après le discours de Molotov montrent que le pays dans son ensemble ne veut pas rompre avec les Soviétiques (30, 31 mars 1940) ; commentaires de la presse au sujet du blocus de l'Allemagne et de la guerre économique (1er-8 avril 1940) ; arrivée prochaine en France de 26 bataillons d'infanterie et de 11 unités du génie (3 avril 1940) ; les armées du Danemark, de la Norvège et de la Suède (5 avril 1940) ; remarques du War Office sur l'ordre de bataille de l'armée roumaine et les fortifications de la Roumanie (6, 11 avril 1940) ; suggestions du War Office au sujet de l'étude de la presse soviétique en France et en Grande-Bretagne (6 avril 1940) ; articles de presse et émissions radiophoniques sur l'armée française (6 avril 1940) ; observations du War Office sur l'ordre de bataille de l'armée bulgare (8 avril 1940) ; ordre de bataille de l'armée néerlandaise (9 avril 1940) ; commentaires de la presse sur la situation militaire en Norvège (9-29 avril 1940) ; renseignements du War Office sur le déroulement de la guerre en Norvège (9-29 avril 1940) ; ordre de bataille de l'armée norvégienne (10 avril 1940) ; les travaux de fortification en Allemagne (10 avril 1940) ; les armées belge et néerlandaise (12 avril 1940) ; étude du War Office sur les divisions de S.S. et de police (13 avril 1940) ; revue de la presse allemande (14, 22, 25 mars, 28 avril 1940) ; les autorités militaires britanniques invitent six officiers français à prendre part au cours d'instruction pour l'étude de la radio-détection appliquée au tir de D.C.A., renseignements sur le déroulement de ce cours (18, 28 avril 1940) ; effectifs de l'armée italienne, les armements italiens, ; observations sur l'ordre de bataille en A.O.I. (15, 18, 26 avril 1940) ; le système défensif néerlandais (19 avril 1940) ; méthodes et effets du bombardement soviétique en Finlande (21 avril 1940) ; l'armée roumaine (21 avril 1940) ; les Britanniques ne sont pas en mesure de nous céder 200 canons Bofors de D.C.A. dans un délai rapproché (21 avril 1940) ; étude sur le transport de troupes par voie aérienne (24 avril 1940) ; la cinquième colonne en Grande-Bretagne (26 avril 1940) ; l'armée yougoslave (29 avril 1940).
- [Dossier 1] Informations de la presse sur la situation politique et militaire en Allemagne, en Italie et dans divers pays (30 avril-15 juin 1940) ; commentaires des journaux au sujet de la situation en Norvège, critiqué du gouvernement et du Premier ministre à la suite des échecs des troupes franco-britanniques, (30 avril-9 mai 1940) ; bulletins de renseignements du War Office sur les mouvements de troupe et la situation militaire en Allemagne, en Italie et dans divers pays (1er mai-16 juin 1940) ; renseignements du War Office sur les opérations militaires en Norvège (1er mai-9 juin 1940) ; départ de 137 volontaires tchécoslovaques pour la France, situation actuelle de ceux-ci (6, 9 mai 1940) ; l'armée roumaine (6 mai 1940) ; questions sur les positions défensives belges et néerlandaises et sur l'armée belge étudiées au cours de la visite d'un représentant du 2e bureau au War Office les 29 et 30 avril (8 mai 1940) ; visite d'une mission française qui a vu le char Mark IV et l'école de tir de Lulworth, insuffisances du char Mark IV, il est regrettable que les ingénieurs britanniques n'aient pas fait appel à l'expérience des ingénieurs français (8 mai 1940) ; observations du War Office relatives à une note de l'E.M.A. sur l'organisation défensive de la Yougoslavie (8 mai 1940) ; prix que les Britanniques ont l'intention d'appliquer aux fournitures de matériel à la Turquie (9 mai 1940), possibilités d'invasion de la Suisse par l'Italie (9 mai 1940) ; commentaires de la presse et renseignements du War Office relatifs à l'invasion de la Belgique et des Pays-Bas et aux combats qui s'y sont déroulés (10-15 mai 1940) ; étude de divers facteurs qui peuvent influer sur une action allemande dans la zone du Rhin supérieur (10 mai 1940) ; lettre du War Office demandant des renseignements à son attaché militaire à Athènes (11 mai 1940) ; renseignements sur les ressortissants allemands résidant dans les colonies britanniques d'Afrique (11 mai 1940) ; composition du cabinet Churchill (12-15 mai 1940) ; rapport mensuel du War Office sur l'activité de la radio allemande en mars (13 mai 1940) ; l'armée des États-Unis (13 mai 1940) ; organisation et effectifs de l'armée italienne (13, 23, 27 mai, 16 juin 1940) ; renseignements du War Office et commentaires de la presse sur la campagne de France (15 mai-16 juin 1940) ; mesures prises pour faire face à une invasion allemande par voie aérienne (16 mai 1940) ; dispositif électrique pour arrêter les chars (19 mai 1940) ; tactique, méthodes de combat et procédés de guerre des Allemands (20, 21 mai 1940) ; l'armée irakienne, les forces transjordaniennes de défense des frontières, l'armée égyptienne, l'armée d'Arabie Séoudite (20 mai 1940) ; les chars allemands (22, 29 mai, 6 juin 1940) ; note sur la sécurité du territoire britannique exposant les principaux facteurs qui rendent la Grande-Bretagne vulnérable à une attaque d'agents allemands et indiquant les mesures de police qui semblent pouvoir porter remède à cette situation (23 mai 1940) ; listes d'officiers, sous-officiers et hommes de troupe venant de Boulogne et arrivés en Grande-Bretagne le 23 mai (24, 27, 29, 31 mai, 31 juin 1940) ; appréciations du War Office sur les écrits de huit journalistes neutres (25 mai 1940) ; personnel de la mission française de liaison auprès de l'armée britannique repliée en Grande-Bretagne (27, 29 mai 1940) ; volontaires tchécoslovaques en instance d'acheminement vers la France (29 mai 1940) ; bruit d'une attaque contre l'Égyp-te (31 mai 1940) ; le War Office demande des renseignements sur la voie ferrée yougoslave entre Veles et Skoplje (3 juin 1940) ; conditions dans lesquelles s'effectue le passage en Grande-Bretagne des éléments militaires français évacués des Flandres (2 juin 1940) ; le gouvernement a l'intention de reconstituer un corps expéditionnaire et de l'envoyer en France (6, 9 juin 1940) ; renvoi en France du personnel appartenant à la mission française de liaison (6 juin 1940) ; rapport d'agent communiqué au War Office sur les opérations éventuelles et les possibilités d'invasion de la Grande-Bretagne (7, 8 juin 1940) ; comptes rendus des réunions des 7 et 8 juin, tenues par le comité de coordination franco-britannique ayant pour objet la répartition entre nos deux pays du matériel provenant des stocks de l'armée américaine et la mise à la disposition par les Français de certaines unités d'artillerie et de canons antichars pour les divisions du corps expéditionnaire britannique (9, 10 juin 1940) ; les forces britanniques au Moyen-Orient (11 juin 1940) ; le cabinet de guerre demande que soient détruits certains documents établis avant et pendant les hostilités en cas de prise de Paris par les Allemands (12 juin 1940) ; l'armée grecque (13 juin 1940) ; méthode allemande d'organisation d'une position défensive et exécution d'un repli délibéré (14 juin 1940) ; débarquement d'éléments militaires français venant de Bretagne et de Normandie, activités du général de Gaulle, celui-ci a été « mal entouré et mal conseillé, tant du côté français que du côté britannique. Ses interventions à la radio, la plupart du temps fort maladroites, sont loin d'avoir recueilli l'approbation unanime. Elles ont fait l'objet à plusieurs reprises de représentations de l'ambassadeur auprès du gouvernement britannique. J'ai également attiré l'attention du War Office sur le fâcheux effet qui risquait d'être produit... » ; préparation de la liquidation de la mission (30 juin 1940) ; événements survenus entre le 1er et le 15 juillet relatifs à l'organisation du mouvement du général de Gaulle (qui ne semble pas avoir eu un grand succès) et aux négociations avec les autorités britanniques (qui font preuve de mauvaise volonté) au sujet du rapatriement de la mission militaire (16 juillet 1940) ; [d. 2] télégrammes envoyés par l'attaché militaire, concernant le corps expéditionnaire britannique, demandes et échanges de renseignements avec l'E.M.A. (septembre 1939-juin 1940) ; cessions d'armes à la Pologne et à la Turquie (septembre-octobre 1939) ; les conversations avec la Turquie sur l'armement se poursuivent avec un certain malaise (10 octobre 1939) ; conduite à tenir en cas d'invasion des Pays-Bas et de la Belgique (octobre-novembre 1939) ; cessions d'armes et de matériels à la Finlande (décembre 1939, 16 février, 13 mars 1940) ; instructions à donner aux généraux Weygand et Wavell concernant les opérations éventuelles en Méditerranée orientale (18 janvier 1940) ; opérations en Scandinavie (mars-avril 1940) ; contrôle et expédition en France des officiers passés en Grande-Bretagne sans ordre (25 mai 1940) ; évacuation des troupes britanniques et françaises (31 mai 1940) ; les autorités militaires ne croient pas qu'il soit possible de ravitailler l'armée de Lorraine par des avions gros porteurs à partir de la Grande-Bretagne (22 juin 1940).
- 2 Renseignements sur la politique étrangère et l'Empire
- 3 Renseignements sur l'armée britannique
- 4 Personnel : [Dossier 1] Mobilisation du poste de Londres (1934-1938) ; [d. 2] archives administratives du secrétaire auprès de la légation de France au Caire (1938-1940).
- 1 Rapports des attachés militaires
- GRANDE-BRETAGNE
- État-Major des Armées, Directions et Inspections, Gouvernement militaire et région de Paris
Última modificación el 24/12/2021
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