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Affaires étrangères, lettres de Copenhague, Dantzig, Kaunas, Paris, Riga, Varsovie, du C.M.A. de Versailles. 1919 : le colonel Reboul demande et obtient d'aller rendre compte au ministre de la guerre des développements pris par la question lituanienne (28 juillet) ; agitation communiste en Lettonie (17 décembre). 1920 : une demande d'instructeurs français par le gouvernement de Kaunas ne serait pas opportune (8 mars) ; propagandistes allemands en Lituanie (10 mars) ; la reconnaissance de jure du pays ne peut encore se faire, elle sera décidée par le Conseil suprême (11 mars, 28 mai, 12 juin) ; la charge des intérêts belges est confiée à la M.M.F. (8 avril) ; aucune entente ne pourra s'établir avec la Pologne au sujet de Vilna (17 juin) ; le maréchal Foch : « il serait prudent de protéger le port et le bataillon français de Memel contre une avance de l'armée rouge » (22 juillet) ; entrée à Vilna du général Zeligowski désapprouvée officiellement par Varsovie ; le rôle de la mission française est bien apprécié par l'opinion (27 octobre) ; question des volontaires allemands qui passeraient en Lituanie (27, 30 octobre) ; la France accepte de gérer le détachement international qui contrôlera la liberté de vote dans la région de Vilna (7 décembre) ; Moscou proteste contre l'envoi de ce détachement (13 décembre). 1921 : les prisonniers lituaniens évadés de Pologne et retenus en Haute-Silésie (22 janvier) ; note sur un voyage de deux Français, dont Marc Sangnier, député de Paris, en Lituanie, (21 p., 11 février) ; le Quai d'Orsay n'est pas opposé à une réduction de la M.M.F. au seul service de renseignements, mais il juge nécessaire de maintenir ce service à Kaunas (17 février, 7 mars) ; le danger que peut présenter une collusion germano-russe rend très souhaitable une bonne entente entre Pologne et Lituanie (18 février) ; règlement frontalier avec la Lettonie (17, 25 mars) ; article traduit d'un journal de Konigsberg sur le travail accompli par l'Allemagne en Lituanie depuis 1919 (24 mai) ; cérémonie au cimetière de Mele-gany (3 juin) ; réorganisation de l'etat-major : appel fait à des Russes, les éléments polonophiles sont éliminés (17 juin) ; propagande bolchevique et arresta-tions (29 juillet) ; le voyage de Meyerovicz, président du Conseil letton, est rendu nécessaire par l'atmosphère de suspicion entre les deux pays (7 septembre) ; Ara-loff, représentant de Moscou, est remplacé par son premier secrétaire Sander (22 novembre) ; troisième anniversaire de la fondation de l'armée (21 décembre). 1922 : mauvaise situation économique dans le Territoire de Memel où le maintien du corps d'occupation occasionne des dépenses élevées (15, 28 février) ; les concentrations de troupes à la frontière du Territoire n'auraient pour but que de réprimer la contrebande, situation calme (20, 23 mars) ; détails qui confirment l'action et l'influence allemandes en Lituanie ; rôle de la Prusse orientale (12, 24 avril, 20 mai, 13 juin) ; la reconnaissance de jure du pays amènerait un apaisement dans les rapports avec Varsovie ; elle est souhaitable aussi pour la France (24 avril) ; prétendue convention militaire secrète avec Moscou (11 septembre, 15 novembre) ; « aucun gouvernement ne pourrait se maintenir, s'il renonçait à Vilna » ; Jugurtis, ministre des Affaires étrangères, est partisan d'une politique française qui faciliterait le règlement du conflit avec la Pologne au profit de tous les États baltes (20 septembre) ; Kaunas demande quelques officiers français instructeurs et professeurs (29 septembre, 23 octobre, 28 novembre) ; jugement sur l'attitude du gouvernement à l'égard de la Pologne (23 octobre) ; pourparlers pour l'établissement d'une station radio à Kaunas (22 novembre). 1923 : le rôle attribué à la Lituanie dans le mouvement insurrectionnel de Memel (29 janvier, 19 février, 9 mars) ; expédition d'armes et de munitions aux forces alliées (8, février) ; la constitution d'un gouvernement provisoire clôt les événements (19 février) ; Kozchevnikoff nouveau représentant de Moscou ; reconnaissance de l'U.R.S.S. envers la Lituanie, qui soutient ses intentions belliqueuses contre Varsovie (23 février, 8 mars) ; graves difficultés de l'économie intérieure (9 mars) ; officiers d'origine russe vivant ou servant en Lituanie (9 mars) ; Galvanauskas, aurait préparé en sous-main des soulèvements en Pologne (17 mars) ; indignation contre l'Entente qui a sanctionné le coup de force de Zeligowski à Vilna (19 mars) ; Paris doit être prudent au sujet d'une mission militaire française (23 mars, 11 avril) ; création d'une légation française à Kovno (février-mars) ; le projet de convention relatif au Territoire de Memel déçoit (7 avril) ; jugements français sévères sur la politique menée à Kaunas (10, 11 avril) ; proclamations du commandant en chef de l'armée au sujet de Vilna (28 avril, 19 juin) ; articles de presse hostiles à la Pologne et à l'Entente (7 mai) ; le problème de Vilna semble insoluble ; plan de campagne en prévision d'hostilités ; les agissements lituaniens et les intrigues menées en Prusse orientale inquiètent Varsovie et Riga (9, 16, 19 mai) ; question des officiers étrangers dans l'armée (11 juillet, 17 septembre) ; réduction des dépenses militaires et autres mesures qui peuvent atténuer momentanément la tension avec la Pologne (13 juillet) ; conférence (analysée) du général Zenkavicius sur les manœuvres de Coëtquidan (9 août) ; mobilisation partielle due aux événements d'Allemagne et à la situation générale (22 octobre) ; différend entre Kaunas et la société Deru-luft (8 novembre) ; les groupes de partisans lituaniens officiellement dissous, auraient été reformés en unions de préparation militaire (17 novembre). 1924 : l'activité de Deruluft en 1923 (12 janvier) ; il n'y a pas d'instructeurs allemands dans l'armée (26 juillet) ; les manœuvres de l'armée ne semblent pas dirigées contre la Pologne (22 septembre) ; Carneckis, ministre des Affaires étrangères, a examiné la note de Poincaré au sujet des relations avec la Pologne ; proposition de conférence et mémoire (14 p.) sur la question de Vilna (17 octobre). 1925 : demande de matériel de guerre à laquelle la France ne peut pas plus consentir que trois ans plus tôt, attitude qui changera en cours d'année (26 janvier, 2 février, 16 octobre) ; voyage en Algérie du général Daukantas ministre de la Guerre (31 mars) ; achat de fusils et de cartouches en Italie (28 avril) ; le service militaire est réduit de durée, tendance générale en Europe (26 mai) ; formation d'un cabinet chrétien démocrate (25 septembre). 1926 : réaménagement de notre représentation militaire dans les pays baltes ; l'attaché militaire est en poste à Riga (20 janvier) ; haut commandement lituanien (30 avril, 9 juillet) ; détails sur les franc-tireurs lituaniens (8 mai) ; bruits d'accord secret lituano-allemand qui prouvent au moins les tendances germanophiles du pays (10 juillet) ; conférence ferroviaire à Konigsberg (27 juillet, 14 août) ; les Français résidant en Lituanie (21 août) ; Vilna ne sera restituée que par la guerre ou pour éviter une guerre (18 novembre). 1927 : bref rapport de l'attaché militaire sur la frontière lituano-polonaise (21 janvier) ; arrestation d'un ancien chef d'état-major inculpé de haute trahison (30 mai). 1928 : situation intérieure et gouvernement Voldema-ras ; l'association des francs-tireurs traverse une crise (8 février) ; stage du colonel Skorupskis dans les écoles militaires françaises (29 mai) ; sixième anniversaire de l'armée, manifestations à caractère strictement militaire (26 novembre) ; l'effort italien dans le pays (1 décembre, 20 janvier). 1929 : la mort du maréchal Foch (25 mars). 1934 : il y aurait des mouvements antilituaniens en Prusse orientale (29 Novembre, 20 décembre) ; rapports cordiaux avec la Lettonie et souhaits de collaboration effective entre les deux armées (20 décembre, 10 février). 1935 : réorganisation du haut commandement, texte et analyse du décret (2 janvier) ; le traité d'entente et de collaboration baltique signé le 12 septembre 1934 à Genève est rappelé à propos de la fête nationale ; « les trois pays baltes ne peuvent qu'exister ensemble » (18 février) ; inquiétude que provoque l'Allemagne, craintes pour Memel (27 mars, 17 juillet) ; amélioration et augmentation du matériel militaire (27 mars) ; une information allemande sur une collaboration aérienne lituano-soviétique est catégoriquement démentie (17 mai) ; développement de l'esprit militaire et création d'un fonds pour l'armement (7 juillet). 1936 : brochure en français sur l'éducation physique en Lituanie (5 février) ; agitation ouvrière et propagande bolchévique (23 juillet) ; lois militaires (31 octobre, 1er décembre). 1938 : émission d'un emprunt peut-être destiné à des dépenses extraordinaires d'armement (23 juin). Télégrammes de sources diverses (janvier 1920-mai 1923).

Última modificación el 24/12/2021