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Les partis, questions ouvrières, paysannes et religieuses, difficultés de l'industrie, conséquences d'un rattachement de l'Autriche à la Prusse ou à la Bavière, danger que constituerait une Allemagne unitaire, état actuel du fédéralisme, moyens pour aider l'Allemagne à évoluer vers le fédéralisme, « pour quelque temps encore la solution du fédéralisme est possible : hâtons-nous d'en profiter » (février 1920) ; le coup d'état du 13 mars, les événements de la Ruhr, la situation des partis, les événements ont favorisé la cause du fédéralisme, il serait utile que la presse appuie celle-ci ; l'opinion à l'égard des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France (mars 1920) ; l'Allemagne « continue la préparation de la guerre de revanche », situation des forces politiques ; opinion à l'égard des Alliés ; l'occupation de Francfort et de Darmstadt a considérablement remonté le prestige de la France, « la politique d'action a réussi : il faut l'employer également à l'égard du fédéralisme » (avril 1920) ; volonté de l'Allemagne de « maintenir intacte sa puissance militaire », nous devons redoubler de vigilance, campagne contre nos troupes de couleur, la loi électorale, les partis et leur programme, « peut-être le moment sera-t-il venu après les élections, d'entamer avec les États allemands à tendance fédéraliste des conversations... La France a tout avantage à voir le fédéralisme l'emporter... sur l'unitarisme réactionnaire ou socialiste » (mai 1920) ; situation militaire : l'ancienne armée, la Reichswehr, l'armée auxiliaire, l'armée future ; résultats des élections du 6 juin 1920 ; la campagne électorale a été caractérisée par la propagande des partis extrémistes et leur succès, la réussite des partis à tendance fédéraliste et l'indifférence de la population ; composition du nouveau cabinet ; l'affaire du « Heimatdienst », cette organisation figure dans toutes les menées anti-françaises, mesures préconisées pour parer à une nouvelle offensive des pangermanistes, le gouvernement utilise des fonctionnaires pour mener la lutte contre les autorités françaises ; conduite à tenir par la France : l'alliance avec les socialistes indépendants est grosse de dangers pour l'avenir, nous avons tout à gagner en favorisant les fédéralistes (juin 1920) ; mesures prises par les Allemands pour réduire leur puissance militaire, nous ne devons pas céder à leur demande de renforcer leurs frontières orientales ; « seule la certitude de se voir déposséder de la Ruhr... peut amener l'Allemagne à de salutaires réflexions », les concessions de l'Entente ont eu pour effet la réconciliation des partis allemands et la consolidation du ministère, les ménagements ne peuvent que cimenter l'unité allemande et lui rendre sa puissance d'autrefois, théorie et développement du national-bolchevisme ; à défaut de la solution fédéraliste, l'Allemagne ne paraît devoir évoluer que vers le militarisme ou le socialisme ou la synthèse des deux : le national-bolchevisme, lesquels présentent de graves dangers : une guerre de revanche ou une contamination politique et sociale, moyens pour aider le fédéralisme (juillet 1920) ; mesures prises pour la réduction des forces militaires, procès du « Heimatdienst », son action n'a pas cessé pour autant, elle est seulement plus prudente ; le fédéralisme et la politique intérieure, création d'une commission chargée de préparer la réorganisation territoriale, question de l'autonomie des provinces (août 1920) ; lente transformation de la Reichswehr, la nouvelle organisation de la police ne répond pas au traité, le désarmement de la population n'est que partiel et les « Einwohner-wehren » sont toujours aussi puissantes, le mouvement réactionnaire bavarois, redoublement de la campagne anti-française, le fédéralisme a pris une grande extension mais est devenu moins francophile et ne constitue plus une assurance contre la résurrection d'une Allemagne unie et puissante anti-française, « la question n'est pas aujourd'hui de savoir si l'Allemagne sera unitaire ou fédéraliste. Il s'agit de travailler pour que le fédéralisme... soit réalisé avec nous et pour nous, et non pas sans nous et contre nous » (septembre 1920) ; transformation de la Reichswehr et de la police, instruction et études tactiques dans l'armée, congrès des sociaux-démocrates, des indépendants et des Deutsch-nationaux, la masse se sent peu concernée par les discussions des partis, mais elle « tend à redevenir le troupeau résigné et discipliné qu'une poigne solide conduira sans grande difficulté, soit à droite, soit à gauche », évolution des partis, l'ère unitaire est bien passée, les partis ne luttent plus contre le fédéralisme mais pour « leur » fédéralisme, les accords se conclueront dans une unanimité de haine contre la France et en réalisant l'unité de l'Allemagne dans le fédéralisme et non dans l'instauration d'États à tendances divergentes comme cela serait notre intérêt. « Le temps presse. Plus que jamais nous devons avoir en Allemagne une politique active », moyens pour y parvenir, « si le fédéralisme se réalise sans nous, il se réalisera contre nous » (octobre 1920) ; la réduction des forces régulières se poursuit, mais les troupes auxiliaires subsistent, instruction des différentes armes, possibilités de scission et tendances au regroupement dans les partis, tous sont à peu près d'accord dans leur haine à l'égard de la France et dans leur désir d'obtenir la révision du traité de paix, lutte pour la socialisation, nous devons prendre résolument le parti de la population rhénane contre le fonctionnarisme prussien et subventionner la presse, « au moment où l'Allemagne entre dans une période de transformation, une attitude d'observation et d'expectative ne se conçoit plus » (novembre 1920) ; la diminution des troupes régulières est en bonne voie d'achèvement, mais la question des troupes auxiliaires subsiste, congrès de divers partis, l'idée républicaine se heurte à de grosses difficultés, « miser sur une république démocratique allemande bien disposée pour la France parait, plus que jamais, une entreprise vaine et dangereuse » ; moyens pratiques par lesquels pourra se réaliser l'organisation de la Prusse, question de l'autonomie provinciale ; « il faut, pendant l'occupation des territoires rhénans, démolir l'unité de l'Allemagne... pour lui substituer une Allemagne fédéraliste », moyens dont nous disposons pour participer à cette transformation ; politique financière de l'Allemagne, quand elle agite le spectre de la banqueroute, on peut se demander s'il ne s'agit pas là d'une manœuvre destinée à obtenir des adoucissements au traité de Versailles, si la situation est critique, elle n'est pas désespérée et le Reich peut faire face à ses engagements (décembre 1920) ; la Reichswehr peut non seulement assurer le maintien de l'ordre mais aussi intervenir efficacement contre un ennemi extérieur, projet de loi sur la Reichswehr ; évolution politique vers la droite en 1920 et persistance des tendances fédéralistes, politique intérieure de 1918 à 1920, les partis, « l'Allemagne est en grande majorité retournée à ses errements de jadis : elle est monarchiste, militariste, pangermaniste comme en 1914. Nous devons la traiter en conséquence » ; situation et caractère du fédéralisme, évolution depuis 1918 ; la tactique gouvernementale et la réorganisation de la Prusse, l'action française en Rhénanie ne doit pas compromettre les fédéralistes, il est regrettable que les échanges économiques entre la France et la Rhénanie ne répondent pas à ce qu'on pouvait en attendre ; fédéralisme et réaction en Bavière ; il faudrait vaincre les réticences des industriels et des syndicats français pour aider l'industrie rhénane et opérer ainsi la séparation économique des pays rhénans, ceux qui pensent qu'une Allemagne républicaine voudrait la paix se trompent, l'Allemagne unitaire est un danger pour la France, seule une Allemagne fédérale « serait un voisin sûr et que nous pourrions obliger à payer », il faut prévoir aussi comme sanction une occupation de la Ruhr, longue et complète, « si nous n'arrivons pas aux sanctions, du moins ne faisons pas de concessions » (janvier 1921) ; réalisation de l'unité dans la volonté de ne pas exécuter le traité, l'Allemagne a toujours cherché à ne pas s'acquitter de ses obligations et cette politique lui à réussi, les sanctions doivent nous assurer le paiement qui nous est refusé, résultats des élections prussiennes (février 1921) ; occupation de Dussel-dorf et de Duisbourg-Ruhrort, préparation et déroulement des opérations militaires, situation à Dusseldorf, impression produite par l'occupation, réaction des partis, attitude satisfaisante des fonctionnaires, l'hostilité de la police verte a été brisée ; répercussions des sanctions économiques sur la question rhénane : la douane est dangereuse car elle risque de ruiner la Rhénanie, elle n'est admissible que si elle vise « à l'autonomie économique puis politique de la région », il ne s'agit pas d'annexer la Rhénanie, « nous n'avons pas besoin d'une Rhénanie française, mais nous ne pouvons vivre avec une Rhénanie prussienne », la barrière douanière ne se conçoit que si elle est complétée par un ensemble de mesures financières, administratives et politiques ; l'occupation intégrale de la Ruhr semble devoir être facile, « l'Allemagne ne cédera qu'à la contrainte : nous ne recevrons d'elle que ce que nous prendrons nous-mêmes » (mars) ; nouvelle organisation de la police prussienne, l'Allemagne n'a aucunement manifesté sa volonté de dissoudre les formations d'autoprotection, sa résistance semble s'affirmer à l'égard du désarmement, le militarisme progresse ; les associations militaires ; les crises gouvernementales ; les influences extérieures, sanctions, troubles communistes, l'Allemagne marche de plus en plus vers la réaction (avril 1921) ; historique du désarmement des forces armées ; raisons de la soumission actuelle aux exigences des Alliés ; exécution des clauses aériennes et militaires du 5 mai ; situation politique après l'acceptation de l'ultimatum, formation du cabinet Wirth, attitude des partis, la lutte des classes revient au premier plan ; il est faux de croire que des concessions permettraient au gouvernement Wirth de survivre, puis de désarmer et de réparer ensuite, il faut garder à la portée de notre main l'arme que constitue l'occupation possible de la Ruhr (mai 1921) ; l'Allemagne semble avoir assez bien exécuté les clauses militaires de l'ultimatum du 5 mai, situation des forces militaires, développement des associations régimentaires et sportives, celles-ci semblent bien être les formules nouvelles de la préparation de la nation allemande à la guerre ; situation politique : le cabinet Wirth, les partis, la question fiscale, reprise d'une violente campagne antifrançaise, application des sanctions, résultat pour la France, question de l'occupation de Dusseldorf-Duisbourg-Ruhrort (juin 1921) ; la police, les Freikorps, la lutte des tendances unitariste et fédéraliste de 1919 à 1921, situation des régions concernées par la réorganisation territoriale, action possible de la France dans la réorganisation territoriale par la presse, le domaine religieux et surtout par la fermeté de notre politique étrangère, nos concessions ne font que renforcer la haine à notre égard et aboutiront à la reconstitution d'une Allemagne plus forte que jamais (juillet 1921).

Fechas

1914-1921

Última modificación el 24/12/2021

Format Physique Vincennes