Conditions d’accès
Archives publiques
LES INFORMATIONS ENREGISTREES DANS LA BASE DE DONNEES AGAPE SONT DESTINEES AUX PERSONNELS DU CAAPC AYANT BESOIN D’EN CONNAITRE. LE LECTEUR NE PEUT PAS ACCEDER DIRECTEMENT AUX INFORMATIONS, IL DOIT DONC SAISIR LE CENTRE POUR CONNAITRE LES DOSSIERS INDIVIDUELS CONSERVES. La communication des documents s’effectue en salle de lecture et selon la législation en vigueur fixant les délais de communicabilité des documents et les possibilités de dérogation : - code du patrimoine, livre ii, archives; - Loi 2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives.
Conditions d'utilisation
Conditions de reproduction : La reproduction des documents s’effectue selon leur état. Il est possible d’obtenir des photocopies et des numérisations.
Description physique
Le fonds après classement consiste en 0,625 mètre linéaire d'archives collectives définitives, conservées dans 5 boîtes dont 4 de type Cauchard et 15,63 mètres linéaires de dossiers individuels, conservés dans 117 boîtes de type Cauchard. Le fonds comporte 2787 dossiers individuels. Les dossiers individuels, cotés AP, sont enregistrés dans la base de données AGAPé (Application de gestion des archives de personnels) et ne sont pas listés dans le présent répertoire (cf § 4 conditions d’accès). Documents dactylographies, imprimes et manuscrits
Classement
Le fonds a été classé par établissement (Service Central des Constructions des poudres de Montauban puis annexes) et de manière thématique par l'archiviste : - effectifs (suivi des embauches, mutations et radiations des personnels), - rémunération.
Inventarios
Gestion du personnel du Service central des constructions des poudres de Montauban et de ses annexes (1937-1946)
Fechas
1937-1945Présentation du contenu
Le fonds traité dans ce répertoire numérique concerne la gestion des personnels du Service Central des Construction des Poudres de Montauban et de ses annexes.
Il comprend des dossiers individuels de personnel nés entre 1836 et 1928 ainsi que des archives collectives (fiches, listes, cahiers et états).
Sigles
CAAPC - Centre des archives de l'armement et du personnel civil
GTE - Groupement de Travailleurs Etrangers
PN - Poudrerie Nationale
SCC - Service Central des Constructions
SHD - Service Historique de la Défense
SNPE - Société Nationale des Poudres et Explosifs
STPE - Service Technique des Poudres et Explosifs
Langue et écriture des documents : .
Service Central des Constructions des Poudres de Montauban
Châtellerault
Les dossiers individuels n'ont pas fait l'objet de tri et sont conservés dans leur état de versement.
Des archives collectives ne présentant pas d'intérêt historique ont été éliminées. Néanmoins, des états des salaires et cotisations ont été conservés à titre de témoignage. Ces éliminations représentent environ 0,59 mètres linéaires.
Blog de Jacky TRONEL : Histoire pénitentiaire et Justice militaire Site internet AJPN : Anonymes Justes et Persécutés durant la période Nazie
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Série 2 J 1 – Répertoire n° 800 – Archives de l'ingénieur général de l'armement CHOSSON (1882-1970) – édition de janvier 2001.
Série 104 V 2 J 1 à 13 – Dossiers individuels des personnels de Ste Livrade.
Série 104 V 2 K 1 à 6 – Dossiers individuels des personnels de Mauzac 1940-1945.
Les recherches entreprises n'ont pas permis de déterminer les dates précises de création et de fin d'activité du Service Central des Constructions des Poudres de Montauban. Les documents conservés prouvent cependant que ce dernier a fonctionné entre 1938 et janvier 1945. Le SCC possédait plusieurs annexes dont celles situées à Boussens (Haute Garonne), Le Fauga (Haute Garonne), Sainte-Livrade (Lot et Garonne) et Mauzac (Dordogne).
Construite en 1939, la poudrerie de Boussens débuta son activité en juilllet 1940. Elle fabriquait des produits spéciaux tels que le chlore, l'ypérite (sulfure d'éthyle dichloré, plus connu sous le nom de gaz moutarde), le chlorure d'arsenic, le chlorure de phénazine, le trichloréthylamine et la lewisite. Pendant la guerre, une partie des bâtiments de la poudrerie fut louée par la Compagnie Française de Raffinage afin de fabriquer des huiles à transformateurs à partir de colophane. Cette activité s'arrêta après la guerre et l'usine fut partiellement démolie. La poudrerie du Fauga fut un établissement autonome entre le 1er septembre 1939 et le 1er janvier 1942. Elle fut ensuite rattachée à la Poudrerie de Toulouse. La poudrerie du Fauga s'étendait sur 216 ha dont 44 ha étaient attribués au parc de stockage et 12 ha à divers cantonnement.
En 1937, un projet de réalisation d'une poudrerie nationale fut lancé en Dordogne. Le site retenu fut celui de Mauzac. Il comprenait une fabrique de chlore (d'une capacité de production de 720 tonnes par mois), un atelier de fabrication de phosgène (1 050 tonnes par mois), une unité de distillation de benzol pour la production de chlorobenzène (plus de 1 000 tonnes par mois), ainsi qu'un atelier de chargement d'obus en gaz de combat. En novembre 1939, 2000 ouvriers travaillaient à la construction de la poudrerie. Des réfugiés évacués d'Alsace-Lorraine et des Espagnols du 652ème GTE (Groupement de Travailleurs Etrangers) vinrent renforcer la main-œuvre en majorité locale. La construction de l'usine s'acheva au premier semestre 1940. Le 25 mai 1940, l'effectif était de 1011 employés (978 hommes et 33 femmes).
Les travaux de la poudrerie de Sainte-Livrade débutèrent fin octobre 1939. La 14ème Compagnie de travail, formée de réfugiés politiques espagnols, logés dans des camps voisins de Casseneuil et Moulin du Lot virent renforcer les effectifs. La poudrerie de Sainte-Livrade était destinée à la production de nitrocelluloses, des poudres B (poudres sans fumée à base d'itrocellulose), des poudres SD (sans dissolvants), de l'acide nitrique et de la nitroglycérine.
Última modificación el 08/02/2022