Cote
MB 3 P 1/1 - MB 3 P 1/123 ; MB 3 P 2/1 - MB 3 P 2/25 ; MB 3 P 3/1 – MB 3 P 3/252 ; MB 3 P 4/1 – MB 3 P 4/22 ; MB 3 P 5/1 – MB 3 P 5/16 ; MB 3 P 6/1 – MB 3 P 6/19 ; MB 3 P 7/1 – MB 3 P 7/287 ; MB 3 P 8/1 – MB 3 P 8/21 ; MB 3 P 9/1 – MB 3 P 9/3
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Conditions d’accès
La communication des documents s’effectue en salle de lecture et selon la réglementation en vigueur fixant les délais de communicabilité des documents et les possibilités de dérogation.
Certains registres sont incommunicables en raison de leur mauvais état (moisissures, dégradation importante du papier ou de la reliure…). Les registres consultables sur microfilm (sous-série 1 Mi, 2 Mi et 3 Mi) sont également incommunicables.
Description physique
60,6 mètres linéaires
Classement
Le fonds est classé en 9 parties de 3 P 1 à 3 P 9 :
- 3 P 1 : correspondance arrivée (1797-1950) ;
- 3 P 2 : correspondance départ (1857-1950) ;
- 3 P 3 : matricules des gens de mer (1776-1956) ;
- 3 P 4 : matricules de bâtiments (1850-1959) ;
- 3 P 5 : registres d’armement (1853-1973) ;
- 3 P 6 : registres de désarmement (1835-1970) ;
- 3 P 7 : rôles d’équipage à l’armement et au désarmement (1846-1940) ;
- 3 P 8 : remises de la caisse des gens de mer (1907-1937) ;
- 3 P 9 : registres d’entrées et sorties des bâtiments (1855-1965).
Pour retrouver un inscrit maritime il faut connaître le quartier dont relève son domicile ou rechercher à partir de son lieu de naissance, de mariage ou de décès. Il faut également consulter plusieurs registres car la matricule est renouvelée périodiquement et de façon uniforme dans tous les quartiers.
Inventarios
Inscription maritime des quartiers de Quimper et Le Guilvinec (Finistère) (1776-1973)
Fechas
1776Fechas
1973Présentation du contenu
Les archives de l’inscription maritime de Quimper et Le Guilvinec sont riches de documents produits par l'institution : dépêches ministérielles, correspondances, lois, règlements et arrêts maritimes depuis le 18ème siècle.
Les registres matricules de l’inscription maritime conservés au SHD de Brest sont d’un intérêt social et économique de première importance. La matricule ouverte pour chaque catégorie de personnel – capitaine au long cours, maître au cabotage, pilote, officiers mariniers et matelots (inscrits définitifs à partir de 1865), novices et mousses (inscrits provisoires à partir de 1865), ouvriers, hors de service (marins âgés de 50 ans et invalides) – comporte l’état civil de chaque marin et le relevé des différentes étapes de sa carrière.
La majeure partie du fonds est constituée des différentes séries de registres nécessaires à l'enregistrement des hommes et des navires. Ces registres ont été conservés avec soin, en raison de leur importance pour l’établissement des droits des inscrits. Leur présentation a peu varié depuis l'origine, ils ont été remplacés par des fichiers vers le milieu du 20ème siècle.
Français
Service producteur : Inscription maritime des quartiers de Quimper et Le Conquet (Finistère)
Le recrutement des équipages est l’une des grandes difficultés administratives et humaines de la marine d’ancien régime. Avant 1668, les équipages sont recrutés selon la méthode dite de la «presse» : en cas de besoin, les ports sont fermés et les capitaines réquisitionnent par la force tous les hommes nécessaires à la conduite de leurs bâtiments. On interdit aux navires marchands de quitter les ports avant que les équipages du roi soient au complet. Ce procédé est fort impopulaire auprès des marins qui perçoivent une solde inférieure à celle d’un embarquement sur un bâtiment marchand mais aussi auprès des marchands eux-mêmes dont ils bouleversent l'activité.
La nécessité de disposer pour les vaisseaux du roi d'hommes d'équipage en nombre suffisant et instruits des choses de la mer s’impose. Colbert crée le système des classes en 1668 qui organise le recrutement des hommes d’équipage pour la marine royale. Les gouverneurs des provinces maritimes procèdent au recensement des gens de mer et en leur division en classes, appelées à servir sur les vaisseaux du roi selon une périodicité définie (une année sur trois ou quatre). Les déserteurs peuvent être soumis à la peine de mort ou aux galères.
Ne peuvent donc s’engager au commerce que les marins dont la classe n’est pas appelée au service. En contrepartie ils bénéficient d’avantages pécuniaires et de quelques privilèges.
L’ordre des classes évolue vers la règle plus souple du tour de rôle, officialisée en 1784. Le système perdure après la Révolution et prend le nom d’inscription maritime en 1795. L’inscription maritime recense tous ceux qui se livrent soit à la navigation, soit à la pêche, tant en mer que sur les côtes ou sur les rivières jusqu'à l'endroit où la marée remonte.
Les gens de mer âgés de 18 à 50 ans doivent s'inscrire au bureau de l'inscription maritime. Ils peuvent être levés, c'est à dire appelés à servir sur les vaisseaux de la Marine. Chaque individu se voit attribuer lors de son entrée au service un numéro, couché sur une case matricule dans un registre matricule. La case est mise à jour au fur et à mesure de l’évolution de sa carrière et de ses affectations.
Conservés dans les séries P des divisions portuaires du service historique de la Défense ou dans les séries R des Archives départementales, ces documents se révèlent d’un intérêt économique, social et familial de première importance pour l’historien et le généalogiste.
Service historique de la Défense, site de Brest
LE FEBVRE, Soazig. Guide des sources d’histoire maritime de Bretagne. Gens de mer. Association de recherche sur le littoral du Ponant, Association des archivistes français, 2005.
HEISER, Sandrine, MOLLET, Vincent. Vos ancêtres à travers les archives militaires. Paris : Service historique de la défense, 2012.
BLOCH, Jean-Pierre. "De l’inscription maritime aux affaires maritimes". Marine n° 145, 1989, p. 60-61.
BUANIC, Nicolas. "La matricule des gens de mer". Revue française de généalogie n° 184, 2009, p. 39-43.
CAPTIER, Jacques. Etude économique et historique sur l’inscription maritime. Paris : Giard et Brière, 1907.
COUDRAY, Alain. "Les administrateurs des affaires maritimes". Cols Bleus n° 1611, 1980, p. 4-7.
LE MARESQIER, Éric. "Les archives de l’inscription maritime". La gazette des archives n° 100, 1978, p. 30-38.
VILLIERS, Patrick, CULLERIER, Pascal. "Du système des classes à l’inscription maritime : le recrutement des marins français de Louis XIV à 1952". Revue historique des armées n° 147, 1982, p. 45-53.
Au SHD Brest :
- Sous série 1 M : registres matricules des officiers mariniers et marins (1825-1931).
- Sous-série 6 M : registres matricules d’officiers et personnels assimilés, de personnels administratifs divers ouverts de 1868 à 1930.
Des collections lacunaires, complétant celles des ports ou faisant double emploi avec elles se trouvent aux archives nationales en sous série Marine C4 (à partir de 1691) et au SHD Vincennes en sous-série MV CC4 (1785-1900).
Archives départementales du Finistère : série R (affaires militaires).
Última modificación el 08/01/2020