Naviguer dans l'inventaire

Notice d’archives

Télégrammes des Affaires étrangères sur la situation politique en Turquie, les relations entre la Turquie et les Alliés, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Russie soviétique, et sur le conflit turco-grec. [Dossiers 1 et 2] Constantinople est isolée du reste du pays, le gouvernement du Sultan est prêt à s'entendre avec les Alliés, mais à condition de modifier le traité de Sèvres, pour les nationalistes le traité n'est pas à amender mais à déchirer (16 janvier 1921) ; la situation des nationalistes s'améliore (24 janvier 1921) ; négociations entre le gouvernement de Constantinople et les nationalistes (6 février 1921) ; projet de fusion entre les gouvernements de Constantinople et d'Angora (15 avril, 13 juin 1921) ; à Angora les tendances favorables aux bolcheviks et aux Allemands semblent prendre le dessus (30 mai 1921) ; des représentants d'Angora seront compris dans la délégation turque qui doit se rendre à la conférence de Londres (25, 27 janvier 1921) ; les nationalistes se disent seuls qualifiés pour représenter la Turquie à la conférence (4 février 1921) ; prétention des délégués d'Angora de se faire reconnaître comme les représentants d'un gouvernement constitué (18 février 1921) ; le gouvernement de Constantinople revendique le vilayet de Smyrne, les districts dits à tort arméniens et le Kurdistan, il admet un contrôle financier, proteste contre les droits souverains accordés à la commission des Détroits (16 février 1921) ; selon le général Pellé, haut commissaire français, la protestation contre le traité de Sèvres est unanime et il est indispensable de faire des concessions aux Turcs (20 février 1921) ; négociations de la conférence de Londres (21 février-11 mars 1921) ; pour le général Pellé, une intervention des Alliés est nécessaire pour mettre fin au conflit turco-grec et pour sauvegarder les intérêts européens (16 avril-18 juin 1921) ; résultats des conversations Briand-Curzon à Paris, propositions pour le règlement du conflit turco-grec, réalisation de l'unité de commandement à Constantinople et répartition des emplois dans les commissions alliées (20 juin 1921) ; protestation des hauts commissaires devant le refus britannique de leur subordonner le général Harrington, commandant en chef des forces alliées (16 août 1921) ; les Britanniques veulent prendre des mesures coercitives à Constantinople, la France et l'Italie s'opposent à ces mesures qui sont une tentative de mainmise sur Cons-tantinople (août, septembre, 12 décembre 1921) ; le gouvernement français décide de ne pas engager de négociation générale secrète en dehors de ses alliés au sujet de la révision du traité de Sèvres et fera quelques concessions mineures à Mustapha Kemal (14 janvier 1921) ; texte de l'accord franco-turc sur la Cilicie et la frontière turco-syrienne conclu à Londres (11 mars 1921) ; mission de Franklin-Bouillon auprès des nationalistes : ceux-ci ont de l'aversion pour la Grande-Bretagne, du mépris pour l'Italie, n'ont aucune tendance bolchevique ou germanophile, ils désirent s'entendre avec la France, le mouvement kémaliste est une force redoutable qu'il convient d'avoir pour soi (2, 30 juin, 1er juillet, 16 septembre 1921) ; l'accord franco-turc du 20 octobre a été bien accueilli par la population turque (25, 29 octobre) ; panique en Cilicie à l'annonce de l'évacuation de celle-ci par les troupes françaises (9 Novembre 1921) ; la question arménienne et l'évacuation de la Cilicie sont portées devant la S.D.N. (16 décembre 1921) ; les Britanniques sont détestés, ils se méfient beaucoup des nationalistes, voudraient les détruire, mais n'en ont pas les moyens (16 janvier 1921) ; la diplomatie britannique jette par-dessus bord ces alliés incapables que sont les Grecs mais n'abandonne pas le langage de la force vis-à-vis des Turcs (22 mai 1921) ; divergences de vues à Londres, les militaires veulent abandonner Constantinople et Lloyd George veut soutenir efficacement les Grecs (4 juin 1921) ; passant outre les prérogatives des hauts commissaires, le général Har-rington fait arrêter des bolcheviks à Constantinople (1er, 2 juillet 1921) ; revirement de la politique britannique, après avoir affirmé la primauté de Constanti-nople, elle cherche à obtenir un accord direct avec Angora (7, 8 juillet, 14 septembre, 11 octobre 1921) ; bruit que les Britanniques ont demandé à la Roumanie de secourir Constantinople en cas de menace kémaliste (21, 27 juillet 1921) ; évacuation d'Adalia par les Italiens (11 juin 1921) ; l'Italie est prête à renoncer à l'accord tripartite en échange de concessions économiques de la part des Turcs (2 novembre 1921) ; texte du traité conclu entre les nationalistes et les bolcheviks le 16 mars (12 avril 1921) ; ce n'est qu'un chiffon de papier, dit Bekir Sami Bey (15 avril 1921) ; bruit de la constitution d'une armée de la IIIe Internationale pour soutenir Mustapha Kemal (19 juillet 1921) ; accord entre les représentants des républiques inter-caucasiennes et les nationalistes turcs au sujet de l'Arménie (31 octobre 1921) ; activités d'Enver Pacha dans la région de Batoum, ses partisans fondent un parti soviétique d'Union et Progrès (6 décembre 1921) ; tension entre les nationalistes turcs et les bolcheviks (9, 13 décembre 1921) ; déroute des troupes grecques et atrocités commises par celles-ci (18 janvier 1921). les Turcs sont persuadés que les Britanniques ont encouragé l'offensive grecque (26 mars 1921) ; échec de celle-ci, refus des Alliés d'aider les Grecs (avril 1921) ; malgré ses échecs militaires, la Grèce refuse la médiation des Alliés (27, 29 juin 1921) ; les Grecs ont évacué Ismidt après y avoir commis des massacres et des excès en tous genres (29 juin, 1er, 2, 5, 18 juillet 1921) ; échec de l'offensive grecque du 23 juillet, l'armée kémaliste n'a pas été détruite, immobilisation du front au début septembre, épuisement financier des nationalistes (23 juillet-8 septembre 1921) ; contre-attaque réussie des Turcs le 3 septembre, retraite des troupes grecques (9 au 30 septembre 1921) ; [d. 3] notes et correspondance du ministère de la Guerre et des Affaires étrangères relatives à la conférence de Londres. Note du maréchal Foch sur le but et les conditions d'une organisation défensive de l'armée grecque dans la zone d'occupation de Smyrne (6 février 1920) ; pour le général Buat « le projet actuel de frontière (turco-syrienne) répond à la préoccupation de couvrir le chemin de fer de Bagdad, l'avenir d'Alexandrette est la pierre angulaire de notre avenir dans le Levant » (16 février 1921) ; notes du secrétaire français prises au cours des séances des 21 et 23 février ; texte de la déclaration de l'Assemblée d'Angora relative aux modifications à apporter au traité de Sèvres (25 février 1921) ; Bekir Sami Bey déclare que ce traité enlève à la Turquie toute possibilité de vie politique ou économique indépendante et rend par là même impossible l'existence d'une nationalité ottomane (28 février 1921) ; texte du projet de modification des clauses militaires du traité de Sèvres, observations du War Office et du maréchal Foch (3, 4, 9 mars 1921) ; concessions consenties par les Alliés à la Turquie (9, 11, 14 mars 1921) ; pour la délégation turque, le maintien d'une garnison grecque à Smyrne est incompatible avec le principe de la souveraineté turque, qui doit aussi être reconnue sur la Thrace (12 mars 1921) ; étude sur l'évolution de la question otto-mane depuis 1914, naissance et développement du mouvement nationaliste, désunion des Alliés, chacun d'eux ne songe qu'à ses intérêts particuliers (30 juin 1921).

Dates

1921

Dernière modification le 24/12/2021

Format Physique Vincennes