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Notice d’archives

[Dossier 1] Notes et correspondances diverses relatives à l'année 1937. Signature d'un pacte d'amitié bulgaro-yougoslave (4 janvier 1937) ; la campagne d'agitation sur la question du sandjak d'Alexandrette continue, la menace de quitter la S.D.N. est une opération de chantage, création d'une organisation dont le but est « la délivrance de la partie en captivité de la mère patrie » (4 janvier 1937) ; menace de guerre avec la France, ce n'est peut-être pas « une manœuvre de bluff certain » (11 janvier 1937) ; dans la question du sandjak d'Alexandrette, la Grande-Bretagne, dont l'influence est nettement prépondérante en Turquie, s'emploie à apaiser les deux parties, l'U.R.S.S. semble également modérer son alliée (18 janvier 1937) ; réflexions sur les conséquences internationales de la convention de Montreux ; celle-ci met l'U.R.S.S. dans une position particulièrement favorable (15 février 1937) ; Ataturk s'en prend violemment en public à Ponsot au sujet de l'affaire du sandjak d'Alexandrette (20 mars 1937) ; avis sur la question d'un accord militaire de garantie franco-turc relatif au sandjak d'Alexandrette (7 mai 1937) ; note sur l'organisation, la force et la valeur de l'armée (8 mai 1937) ; les relations turco-soviétiques sont actuellement moins bonnes qu'elles ne l'étaient naguère (10 mai 1937) ; les résultats obtenus à Genève dans la question du sandjak d'Alexandrette sont considérés comme une victoire, le ton de la presse est devenu amical à l'égard de la France (6 juin 1937) ; discours d'Inonu : il dément un refroidissement des relations turco-soviétiques, « nos rapports avec la Grande-Bretagne sont basés sur une amitié et une confiance réelles », avec l'Italie « nos relations sont très bonnes », il s'attache à dissiper le malaise qui règne entre les alliés balkaniques, profère une menace voilée à l'intention des Syriens et de la France au sujet du Hatay, tout en souhaitant l'établissement de bonnes relations avec la France (16 juin 1937) ; pour la première fois les attachés militaires sont invités à assister aux grandes manœuvres qui se dérouleront en Thrace du 18 au 22 août, et dont le but est aussi d'impressionner la Bulgarie, elles ont provoqué surprise et admiration, l'armée turque apparaît très supérieure à ses homologues balkaniques, sa doctrine est allemande et fondée sur l'offensive, note sur le thème des manœuvres (30 juin, 19, 31 juillet, 23 août 1937) ; note sur les instructeurs allemands de l'armée de terre et de la marine (31 juillet 1937) ; la Turquie recherche d'urgence de l'artillerie de gros calibre pour les Dardanelles (31 juillet 1937) ; alors que le ministre français de la Défense nationale veut que le commandant des forces franco-turques devant éventuellement intervenir dans le sandjak d'Alexandrette soit français, Courson de Villeneuve préconise, pour ne pas heurter la susceptibilité des Turcs, qu'il soit assuré à tour de rôle en temps de paix et désigné en cas de conflit après entente des deux gouvernements (12 août 1937) ; remplacement d'Inonu par Djemal Bayar, le ministre de l'Économie, de graves divergences auraient opposé Inonu et Ataturk, notamment au sujet des relations turco-soviétiques, le premier voulait la reprise d'une politique de ménagement à l'égard de Moscou alors que le second désire prendre quelques distances avec les Soviétiques, Ataturk aurait redouté aussi la popularité d'Inonu (27, 28 septembre, 15 novembre) ; discours d'Ataturk comportant une critique déguisée des errements d'Inonu, qui indique un affaiblissement de l'entente turco-soviétique et une certaine réserve quant aux relations turco-françaises à cause de l'affaire du Hatay, mais à l'ambassadeur de France il affirme souhaiter une amélioration des rapports entre les deux pays, l'ambassadeur suggère de réaliser les contacts prévus d'état-major pour aller dans ce sens (2 novembre 1937) ; conversations entre les états-majors turc et français au sujet du traité de garantie relatif au sandjak d'Alexandrette, il est déclaré au général Huntziger que si la France accordait au sandjak une indépendance dont la Turquie serait bénéficiaire, en contrepartie celle-ci offrirait à la France une alliance en Méditerranée ou même ailleurs (20 décembre 1937).

Dates

1937

Dernière modification le 24/12/2021

Format Physique Vincennes