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1) Lettres des Affaires étrangères provenant principalement d'Helsinki et de Paris. 1919 : Mannerheim demande des officiers français, souhait qu'il faut accueillir en faisant de bons choix (19 janvier, 6 février) ; correspondance entre les ministères français de la Guerre : et des Affaires étrangères sur la part que doit prendre la France, la principale revenant à l'Angleterre, aux opérations dans les provinces baltiques, l'aide matérielle à fournir, les attitudes à adopter à l'égard de chaque État (1, 8 mai) ; le Quai d'Orsay ne fait pas d'objection au projet de mission militaire ; le gouvernement finlandais n'a pas à verser d'indemnité à la mission Gendre (28 juillet) ; mise sous direction anglaise des missions françaises dans les États baltes, celle de Finlande à la disposition de Mannerheim reste indépendante (23 juin) ; l'absence d'un attaché militaire auprès de la nouvelle légation de France est regrettable, le chef de mission ne pouvant en tenir lieu, ce qui est admis par Paris (12 octobre, 3, 7 novembre) ; emprise et influence allemandes restent très fortes quoique l'actuel gouvernement semble « entento-phile » (12 décembre). 1920 : exposé anonyme sur les principales conditions de paix finlandaises (28 avril) ; les Finlandais se préparent à reprendre les relations commerciales avec les Soviets (20 septembre) ; la Grande-Bretagne s'oppose à Genève à ce que la Finlande entretienne des sous-marins de 750 tonneaux (9 décembre) ; les projets de rapprochement avec la Pologne sont momentané-ment abandonnés à cause des tendances impérialistes du Belvédère (11 décembre). 1921 : quatre sous-marins, d'un déplacement inférieur à 400 tonnes sont autorisés, mécontentement à Helsinki (13 février) ; note sur le programme naval (4 avril) ; le général Enckell, est chargé de mission auprès de l'armée américaine de Rhénanie (2 août) ; des aéroplanes seraient construits par Hansa-Brandebourg (7 août) ; du matériel de guerre allemand, sans doute destiné au Skyddskar arrive de Hambourg en violation du traité, procès à l'Hôtel de Ville de Copenhague qui innocente en première instance les fournisseurs allemands (12 août, 7 septembre, 22 novembre) ; invitation aux manœuvres de Cra-covie (14 août) ; l'attaché de presse allemand, ex-attaché militaire ; renforts militaires soviétiques dans l'isthme carélien, analyse d'un discours de Zinoviev (21 août) ; la neutralisation de l'île d'Hogland, question soulevée par Helsinki, est examinée par les grandes puissances (17 septembre) ; conférence de neutralisation des îles d'Aaland, texte de projet d'accord contre lequel protestent les Finlandais, points de vue des différentes délégations (11, 13 octobre). 1922 : la communauté d'intérêts commande un rapprochement avec la Pologne ; Holsti, ministre des Affaires étrangères, semble décidé à conclure une alliance militaire défensive ; Mannerheim est en tête du mouvement pro-polonais combattu par les seules influences purement allemandes (10 février) ; la Finlande, nullement engagée par le traité de VersailIes, désire tenir compte de ses stipulations au sujet du matériel allemand (14 mars) ; Paris souhaite qu'Helsinki ratifie bientôt la convention pacifique de Varsovie entre la Pologne et les États baltes (9 juin) ; textes de la convention et du protocole signés entre la Finlande et les Soviets pour la sécurité frontalière (26 août) ; analyse de l'exposé qui accompagne le projet de budget (7 octobre) ; projet de créer une poudrerie nationale (16 octobre). 1923 : les travaux du comité mixte finlando-russe (28 mars) ; protestation du parti social démocrate contre l'occupation de la Ruhr (1er mai) ; Renault est autorisé à fournir au gouvernement d'Helsinki des pièces de rechange pour l'entretien de ses chars (30 octobre) ; un attaché militaire à Stockholm est désigné d'assez mauvais gré (1er novembre) ; tenue à Helsingfors d'une importante conférence militaire et projets du haut commandement (3 novembre) ; analyse d'un article tendancieux d'origine suédoise, sur la situation militaire de la Finlande et l'orientation de sa politique extérieure, réponse du général Enckell sur le premier point (14 novembre, 20 décembre) ; liste détaillée des Allemands faisant partie de la garde civique (28 novembre). 1924 : commande probable de mitrailleuses Darne pour l'aviation (8 janvier) ; Aero-Lloyd demande l'appui du gouvernement pour établir une ligne Stettin-Gotland-Helsingfors (11 janvier) ; nomination d'un attaché militaire à Paris (15 janvier) ; une brochure de propagande allemande : « Franzosen in Ruhrgebiet » est répandue chez des particuliers (13 février) ; une enquête approfondie du Comité Holma, sur une affaire d'espionnage, révèle les défauts de l'organisation militaire (20 février), le président Stahlberg déjoue la crise mais les réformes sont entreprises ; création d'un Conseil de la Défense auprès du président (24 avril) ; la politique anglaise en mer Baltique (24 mars) épuration de l'armée, départ d'officiers « russes » ; attaques de la presse socialiste contre les Jâgers (16 août) ; les services aériens entre Finlande et Suède (2 septembre) ; prochaine création d'une École supérieure de guerre avec professeurs étrangers (15 septembre) ; la Finlande aurait commandé du matériel à Bofors (27 octobre) ; les changements dans le haut commandement ont soulevé des querelles linguistiques (8 novembre) ; bruit de collusion entre un attaché militaire et la légation d'Allemagne (27 novembre) ; répression d'un grave soulèvement communiste en Estonie (3 décembre) ; cette affaire facilite l'adoption des crédits militaires par le Riks-dag (s.d.). 1925 : la presse finnoise s'insurge contre l'ordre de jour du général Nenonen relatif à la question des langues dans l'armée ; commentaire de ce texte équitable, favorable aux Suédois (27 janvier) ; un colonel italien est professeur à l'École de guerre (4 février) ; l'opinion désapprouve le projet de désarmement partiel suédois (8 mars) ; état peu satisfaisant de l'armée ; Relander successeur de Stahlberg aura peut-être une heureuse influence à cet égard (9 mars) ; la social-démocratie et la défense nationale ; composition du ministère Tulenheimo et place qu'y tiennent les conservateurs (4 avril) ; résumé d'une conférence du général Kirke sur la Finlande et son armée (14 avril) ; le colonel Malmberg remplace temporairement Nenonen devenu impopulaire (18 avril) ; l'attaché militaire finnois à Riga représente son pays à la conférence militaire tenue dans cette capitale (22 avril) ; la propagande allemande dans le pays (7 juin) ; importance de la représentation militaire française (18 juin) ; le service militaire des habitants d'Aaland (24 juin) ; constitution d'un état-major général divisé en trois sections (25 juin) ; rapport du chargé d'affaires de France sur la situation de l'armée (19 août) ; la mission Kirke a créé un courant favorable à l'Angleterre et l'influence allemande n'est pas seule à compter dans l'armée (15 septembre) ; le général Wilkama, favorable à la France, nouveau commandant en chef est en butte aux attaques (1er octobre, 10 décembre) ; l'œuvre du Comité de révision de la Défense constitué en 1923 (10 octobre) ; Mannerheim s'offre vainement pour servir au Maroc (8 décembre) ; le général Sihvo, ancien jâger, est directeur de l'École supérieure de guerre ; démission du cabinet Tulenheimo, lors de la discussion des crédits militaires (11 décembre). 1926 : le cabinet Kallio, son programme (3 janvier) ; l'état-major d'Helsinki n'est pas invité à la conférence baltique de Varsovie (4 janvier) ; évolution de la question linguistique dans l'armée (25 janvier) ; révélations imprudentes d'Hornborg, président du comité de réorganisation de la Défense (20 avril) ; invitation de quatre officiers à Rome (14 avril) ; détails officieux sur le projet de réorganisation de l'armée (21 mai) ; Sihvo remplace temporairement Wilkama au poste de généralissime, « s'il est titularisé, le groupe des Jâgers aura atteint son but » (27 mai) ; l'enseignement étranger à l'École de guerre ; le major Bruckner, conférencier est naturalisé « par faveur » (14 septembre) ; le colonel Oesch, francophile y remplace Sihvo, devenu commandant en chef (14, 22 septembre, 18 novembre) ; échec prévisible des négociations diplomatiques avec la Russie (22 novembre). 1927 : révélations sur les intentions secrètes de Berlin à l'égard de la Finlande en août 1918, études et commentaires qu'elles sucitent (19 janvier, 10 février) ; l'enseignement militaire étranger (12 février) ; la durée du service militaire et la situation des officiers et sous-officiers sont en cours de discussion (6 mars) ; bonnes relations militaires avec l'Estonie (16 mai) ; le projet de budget pour 1928 (16 août) ; bon accueil à des avions de guerre français et anglais (5 septembre) ; l'État-major apprécie le concours des officiers étrangers, surtout suédois (15 septembre) ; la question des langues domine la vie politique ; situation sans gloire du cabinet Tanner (19 octobre) ; le major Runar Oscar Lilius, nommé attaché militaire à Berlin (3 décembre). 1928 : crise ministérielle, mais vote du budget (5 janvier) ; l'Italie s'efforce de multiplier les prises de contacts entre les deux armées ; les commandes finlandaises à Bofors (13 mars) ; promulgation de la loi militaire et commentaires (25 juin) ; visites d'officiers allemands, dont le chef du 2e Bureau (17 juillet) ; le généralissime est impliqué dans un procès (25 juin, 23 juillet) ; renseignements sur l'activité militaire soviétique aux frontières d'Estonie et de Finlande (20 juillet) ; l'attaché militaire russe, Voscanov est remplacé par le général Putna, le finlandais est rappelé à la demande de Moscou (29 août) ; visites du chef du 2e bureau polonais et de l'École de guerre de Varsovie chaleureusement accueillie, commentaires des Isvestia (9, 17 octobre) ; collaboration complète, bien qu'il n'y ait pas de traité proprement dit, entre les états-majors finlandais et estonien (26 octobre) ; attaque contre le président Relander et le général Sihvo, qui a d'ailleurs gagné son procès (1, 7 novembre). 1929 : Sihvo, bien qu'ayant fait l'objet de quatre remarques écrites, reprend du service (10 janvier) ; commande de matériel Bofors destiné à des canonnières (16 mars) ; l'attaché militaire et l'attaché naval italiens (13 juillet) ; 1931 : échange de renseignements militaires avec l'U.R.S.S., celle-ci refusant de les fournir directement à la S.D.N. pour la Conférence du désarmement (30 octobre) ; Helsinki souhaite collaborer avec l'état-major français et conserver le Skyddskar pour prévenir tout retour d'agitation intérieure (26 novembre). 1934 : l'attaché militaire et naval allemand en Scandinavie, très en faveur à Berlin, est accrédité à Helsinki (6 février) ; des Finlandais auraient en vain offert d'aller combattre l'insurrection socialiste en Autriche (21 février) ; pourparlers avec Brandt, compliqués par la concurrence de Tammerfors (16 avril) ; analyse du contrat entre le gouvernement et la « Mond Nickel Company Ld », installation de celle-ci à Petsamo (4 juillet, 30 octobre) ; le général Malmberg, suspect aux milieux de gauche, reste à la tête de la garde civique (13 août) ; situation économique ; balance des paiements ; projet de budget (3 octobre) ; impressions finlandaises sur la Légion au Maroc (13 novembre). 1935 : conflit entre le président Svinhufvud et la garde civique au sujet du général Malmberg (22 janvier) ; projets de commandes de matériel d'aviation et d'artillerie à l'industrie étrangère (9 mars) ; une mission militaire ira en Angleterre pour recevoir des canons antiaériens et à Paris pour voir, notamment, le matériel Renault (10 avril) ; difficultés entre Helsinki et les maisons françaises (dossier, 4 avril) ; cinquante officiers vont en Estonie (Tallinn, 6 juillet) ; Helsinki traiterait avec Berlin pour l'exploitation de gisements de fer (9 août) ; bref stage de deux officiers allemands dans l'armée (22 août) ; une société finlandaise fournirait de l'huile de schiste à des États étrangers (8 octobre) ; incidents de frontière aériens avec l'U.R.S.S. (26 octobre) ; vote du budget militaire demandé (210 millions) et d'un crédit supplémentaire de 100 millions (26 novembre, 22 décembre). 1936 : le traité franco-finlandais sur les adjudications et les commandes de matériel projetées (4, 28 avril) ; l'attaché militaire adjoint auprès de la légation d'Allemagne (21 avril) ; visite d'anciens combattants allemands (Berlin, 21 mai). 1937 : projet d'usine d'État pour la fabrication de canons et de munitions (19 janvier, 27 février) ; demande sans suite de concession de pêche par une société allemande (24 septembre) ; la prochaine exposition aéronautique internationale (30 novembre, 15 décembre). 1938 : visite de diplomates allemands et italiens en poste à Moscou (7 janvier) ; vote de crédits militaires par la diète et historique du programme d'armement ; désir général de mettre la défense nationale au niveau des circonstances (28 mai) ; voyages du général Oesch, chef d'état-major en Angleterre et en Estonie (10 juin, Tallinn, 29 octobre), du général Ostermann, commandant en chef, en Estonie (22 juillet) ; précautions militaires (29 septembre) ; une maison française n'a pas réalisé un contrat (23 novembre). 1939 : les produits de base nécessaires à l'économie (14 octobre) ; aide à la Finlande qu'envisage le gouvernement britannique après avoir rejeté les suggestions finlandaises (annoté par Gamelin, 27 décembre). 1940 : transit par la France : de matériel, notamment appareils d'optique et avions en caisses, envoyés d'Italie (11, 16 janvier, 11 février), de volontaires (13 janvier) et de matériel hongrois (17 février). 2) Télégrammes de Genève, Londres, Mourmansk, Reval, Riga, Rome, Stockholm, Varsovie et Helsingfors concernant la Finlande (1919-1923).
Dates
1918-1939Last modification on 24/12/2021
Format Physique Vincennes
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