Conditions d’accès
Archives publiques
LES INFORMATIONS ENREGISTREES DANS LA BASE DE DONNEES AGAPE SONT DESTINEES AUX PERSONNELS DU CAAPC AYANT BESOIN D'EN CONNAITRE. LE LECTEUR NE PEUT PAS ACCEDER DIRECTEMENT AUX INFORMATIONS, IL DOIT DONC SAISIR LE CENTRE POUR CONNAITRE LES DOSSIERS INDIVIDUELS CONSERVES.
LA COMMUNICATION DES DOCUMENTS S'EFFECTUE EN SALLE DE LECTURE ET SELON LA LEGISLATION EN VIGUEUR FIXANT LES DELAIS DE COMMUNICABILITE DES DOCUMENTS ET LES POSSIBILITES DE DEROGATION :
- CODE DU PATRIMOINE, LIVRE II, ARCHIVES ART. L 213-1, 213-2 ET 213-3.
Conditions d'utilisation
LA REPRODUCTION DES DOCUMENTS S’EFFECTUE SELON LEUR ETAT. IL EST POSSIBLE D’OBTENIR DES PHOTOCOPIES ET DES NUMERISATIONS.
Description physique
Le fonds après classement consiste en 3,45 mètres linéaires d'archives collectives définitives, conservées dans 18 cartons de type Cauchard, 5 boîtes à fiches et 87,75 mètres linéaires de dossiers individuels.
Classement
Le fonds a été classé de manière thématique par l'archiviste :
- effectifs (suivi des embauches, des carrières, mutations et radiations des personnels),
- médecine de prévention,
- rémunération.
Inventory
Gestion du personnel de la poudrerie nationale de Servan (1860-1976)
Dates
1860-1976 Nota : Les documents datés couvrent la période ci-dessus mentionnée.Présentation du contenu
Le fonds comporte 4072 dossiers individuels. Les dossiers individuels, cotés AP, sont enregistrés dans la base de données Agapé (Application de gestion des archives de personnels) et ne sont pas listés dans le présent répertoire (cf § 4 conditions d'accès). Le fonds comporte également des dossiers individuels, objet de listes manuscrites, qui ne sont pas enregistrés dans Agapè.
Le fonds traité dans ce répertoire numérique concerne la gestion des personnels de la poudrerie de Sevran.
Il comprend des registres et fiches individuelles concernant les embauches, les carrières et les radiations des personnels ainsi que des listes et états relatifs aux rémunérations et accidents du travail.
Les dossiers individuels de carrière, enregistrés dans la base de données Agapè, concernent des personnels nés entre 1842 et 1961.
Le fonds comporte également des dossiers individuels, objet de listes manuscrites, qui ne sont pas enregistrés dans Agapè.
TABLE DES SIGLES
CAAPC : Centre des Archives de l'Armement et du Personnel Civil
DP : Direction des Poudres
ECPE : Etablissement Central des Poudres et Explosifs
LCSE : Laboratoire de la Commission des Substances Explosives
LPRS : Laboratoire de Pyrotechnie Réglementaire de Sevran
LSEV : Laboratoire des Substances Explosives de Verneuil-en-Halatte
PNA : Poudrerie Nationale d'Angoulême
PNB : Poudrerie Nationale de Bergerac
PNMB : Poudrerie Nationale de Moulin Blanc
PNPB : Poudrerie Nationale de Pont de Buis
PNS : Poudrerie Nationale de Sevran
PNSMJ : Poudrerie Nationale de Saint-Médard-en Jalles
SHD : Service Historique de la Défense
SNPE : Société Nationale des Poudres et Explosifs
STPE : Service des Techniques des Poudres et Explosifs
Poudrerie Nationale de Sevran
Châtellerault
Des éliminations ont été réalisées. Elles concernent les documents dont la durée d’utilité administrative était écoulée et qui ne présentaient pas d’intérêt historique : bulletins, livres et états de paie, registres de cotisation. Ont été conservés à titre d'échantillon les registres de la première à la seconde guerre mondiale. Ces éliminations représentent environ 40 mètres linéaires.
Site internet : René Amiable, Suzanne Herbin-Rigal, « De la poudrerie impériale à la poudrerie nationale » , sur apfp.fr 1993 (consulté le 23 mai 2013).
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Série 2 J 1 – Répertoire n° 800 – Archives de l'ingénieur général de l'armement CHOSSON (1882-1970) – édition de janvier 2001.
Série 2 A 2 – Répertoire n° 454 – Collection de documents émanant de la Direction des programmes et des affaires industrielles de l'armement (DPAI) – édition de janvier 2017.
Série 1 G – Répertoire n° 761– Service des Poudres sous l'occupation Allemande – édition de mars 2011.
Le 27 décembre 1865, l'Empereur Napoléon III décidait par un décret impérial la création d'une nouvelle poudrerie. Proche du canal de l'Ourcq, d'une ligne de chemin fer et suffisamment éloigné des ville de Sevran et Livry-Gargan, le site de Sevran fut retenu. La construction débuta en 1868. Elle fut interrompue durant la guerre franco-prussienne de 1870 avant d'être achevée en 1873.
Dans les années 1880, la poudrerie devint un établissement pilote du Service des poudres et salpêtres, chargé des études et essais des poudres. Puis, en 1886, le Laboratoire de la Commission des Substances Explosives (CSE) y fut installé.
Le 30 juin 1910, une explosion accidentelle de près de deux tonnes de poudre eut lieu sur le site, ne faisant qu'un blessé léger, mais occasionnant de nombreux dégâts matériels.
Durant la 1ère guerre mondiale, la poudrerie s'agrandit et produisit douze tonnes de poudre par jour, essentiellement de la poudre B mais également une poudre sans fumée dite balistite. 3270 ouvriers y travaillaient, encadrés par 71 agents de maîtrise, 20 ingénieurs et officiers.
Entre 1920 et 1930, l'effectif redescendit à environ 600 personnes.
En 1930, la poudrerie de Sevran abrita dans ses murs une école de formation des Ingénieurs des Travaux de Poudrerie et une école de formation des Agents Techniques des Poudres. Cette dernière fut transférée après la seconde guerre mondiale à la Poudrerie de Toulouse.
En 1937, le contexte international conduisit le service des poudres à intensifier ses fabrications. Elle développa notamment sa production de poudre pour les armes automatiques et semi-automatiques.
Le 13 juin 1940, les Allemands occupèrent la manufacture. Ils installèrent une firme allemande (la Firma Buck) sur une partie du site. Cette dernière se livra au chargement de munitions incendiaires et peut-être explosives. La poudrerie de Sevran se replia sur la poudrerie de Saint-Médard. Elle fut libérée le 26 août 1944. En 1945, la production de poudres militaires et civiles est relancée et le Laboratoire balistique fut créé.
A noter que la poudrerie de Sevran utilisa le Fort de Vaujour en 1947.
Entre 1947 et 1951, une importante production de cartouche de chasse était lancée.
A partir de 1968, le Laboratoire de Balistique et le Laboratoire de la Commission des Substances Explosives constituèrent avec la poudrerie un seul établissement appelé Poudrerie et Laboratoire de Sevran (PLS).
En 1971, les activités du Laboratoire de Balistique furent transférées au Centre d'Etudes du Bouchet. La même année le Laboratoire de la Commission des Substances Explosives (LCSE) fut transformé en Laboratoire de Pyrotechnie réglementaire de Sevran (LPRS).
En 1971, fut créé le Service Technique des Poudres et Explosifs (STPE), successeur étatique de la Direction des Poudres (DP) et la Société Nationale des Poudres Explosifs (SNPE), successeur industriel et commercial de la DP. Dans le cadre de la Réforme des Poudres, la poudrerie de Sevran fut apportée à la Société Nationale des Poudres et Explosifs le 1er octobre 1971.
En 1973, ses activités menées pour le compte du LCSE furent transférées au Laboratoire des Substances Explosives de Verneuil-en-Halatte (LSEV) au sein du Centre d'Etudes et de Recherches des Charbonnages (CERCHAR). Cette dernière opération acheva la fermeture de la poudrerie de Sevran.
A partir de 1973, le STPE fut placé sous l'autorité du directeur Technique des Engins et disposa jusqu'au 31.12.1975 d'un Etablissement Central des Poudres et Explosifs (ECPE) situé à Sevran.
Ce dernier avait entre autres pour mission de gérer et de rémunérer des personnels du STPE et des anciens agents des Poudres mis à la disposition de la SNPE ainsi que de gérer les antennes du STPE au sein des établissements apportés à la SNPE ou mis en gérance. Ces antennes étaient rattachées administrativement à l'ECPE.
En 1974, le gouvernement décida d'affecter l'emprise de la poudrerie de Sevran-Livry au Ministère de l'Environnement qui transforma le site en parc forestier.
Last modification on 08/02/2022