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[Dossier 3] Notes et correspondances diverses relatives à l'année 1939. Selon la presse, la France s'efforce de morceler la Syrie et de réviser la question du Hatay dans le but de séparer celui-ci en deux parties et de concéder l'une d'elle à la Syrie, les intérêts de la Turquie s'orientent de plus en plus vers l'Allemagne (15 janvier 1939) ; l'Italie procède à une mobilisation partielle de ses ressortissants qui résident en Turquie ; en présence de la menace italienne, la Turquie incline de plus en plus vers Londres et Paris ; apaisement des controverses relatives au Hatay et à la Syrie (13 février 1939) ; la Grande-Bretagne favoriserait les troubles actuels en Syrie (10 mars 1939) ; après l'annexion de la Tchécoslovaquie, la Turquie se sent menacée comme les autres pays balkaniques, elle remplira les obligations résultant du pacte balkanique et se rangera du côté des adversaires de l'Allemagne (21 mars 1939) ; en vue de renforcer l'Entente balkanique, l'attaché militaire britannique dit qu'il y a intérêt à ce que la Bulgarie en fasse partie, il pense que la Roumanie devrait lui céder la partie de la Dobroudja peuplée de Bulgares (25 mars 1939) ; texte du traité d'assistance turco-britannique signé le 12 mai, différend turco-français au sujet du Hatay (16 mai 1939) ; pourparlers relatifs à l'organisation d'une coopération militaire turco-britannique et à des achats de matériels d'armement et d'aviation en Grande-Bretagne, celle-ci semble chercher à limiter le rôle de la France au Proche-Orient à celui de « puissance d'appoint » (30 mai, 2 juin 1939) ; selon Inonu, les Turcs n'ont confiance que dans un haut commandement français en Orient, ils refuseront la présence de grandes unités soviétiques aux Détroits et en Thrace, ils craignent que la France néglige le front oriental, offrent leur territoire pour y faire stationner le corps expéditionnaire français, ils sont prêts à aider les Grecs dont les forces leur semblent insuffisantes ; c'est sur la Turquie que « se cristallise la résistance du sud-est de l'Europe », il importe de lui envoyer rapidement le matériel disponible en France, méfiance turque à l'égard de la Bulgarie, démarche soviétique pour étendre les engagements entre les deux pays (12 août 1939) ; « la déclaration de guerre par l'Angleterre et la France a produit le meilleur effet... », on regrette seulement la neutralité italienne qui recule le moment d'en découdre avec l'ennemi détesté, la Turquie remplira son devoir en cas de menace sur les Balkans (4 septembre 1939) ; mise en place des services secrets français en Turquie (9 septembre 1939) ; les entretiens turco-soviétiques seraient entrepris en accord avec l'Allemagne dans le but de neutraliser la Turquie, le statu quo lui serait consenti ainsi que dans les Balkans, à condition que les forces franco-britanniques ne soient admises ni sur son territoire ni dans les Balkans (19 septembre 1939) ; Ankara accepte l'envoi d'une mission militaire française (21 septembre 1939) ; « la Turquie reste fermement orientée à nos côtés malgré les négociations de Moscou », le traité anglo-franco-turc sera paraphé le 29 septembre (27, 29 septembre 1939) ; l'U.R.S.S. demande à la Turquie de remplacer sa promesse de soutien à la France et à la Grande-Bretagne par un simple engagement de consultation et que l'application du traité anglo-franco-turc soit suspendue si les Soviétiques se trouvent en état de guerre avec la France, en échange l'U.R.S.S. offre un pacte d'assistance mutuelle (7 oct. 1939) ; l'accord tripartite réduit les possibilités d'engagement de la Turquie, la clause d'assistance mutuelle au sujet des Balkans est remplacée par une clause de consultation, elle restera neutre si l'U.R.S.S. entre en conflit avec la France et la Grande-Bretagne (13 octobre 1939) ; rupture des négociations turco-soviétiques, les Turcs rejettent les exigences de l'U.R.S.S. relatives aux Détroits et à leur neutralité en cas d'action allemande dans les Balkans (17 octobre 1939) ; entretiens Massigli-Sarajoglou, ce dernier pense que les Soviétiques ont peur de la guerre et se sentent incapables de la soutenir, mais ils sont prêts à user de contraintes diplomatiques pour faire aboutir leurs revendications, ils se méfient des Allemands (27 octobre 1939) ; arrivée de la mission militaire française (27, 28, 29 octobre, 3 novembre 1939) ; selon Sarajoglou, la Roumanie et l'Allemagne auraient signé un traité dans lequel l'Allemagne garantissait la Roumanie contre une attaque soviétique (19 Novembre 1939) ; reprise de l'activité allemande (19 Novembre 1939) ; Sarajoglou croit à la préparation d'un traité germano-soviétique de coopération en Finlande et au Caucase (30 décembre 1939).

Fechas

1939

Última modificación el 24/12/2021

Format Physique Vincennes