Général Emmanuel Hublot.

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Polytechnicien, officier du Génie, le général d'armée Emmanuel Hublot (1911-2003) combat en 1939-1930 au 3e régiment du Génie ; fait prisonnier le 19 juin 1940, il retrouve la liberté en 1945. Il est envoyé en Indochine (1947-1949), comme chef des services du Génie à Tourane puis commandant du secteur de Quang-Nam. Breveté de l'École supérieure de Guerre (1952), il passe à la délégation française au groupe permanent du Pacte atlantique à Washington (1955-1957), commande en Algérie le secteur de Duperré (1959-1961), est nommé général de brigade (1961) et chef de l'état-major du général commandant en chef les forces en Algérie (1961-1962). Il devient ensuite chef de la division Renseignements de l'état-major des armées (1963-1964), général de division, commandant la 3e division (1964-1966), général de corps d'armée, commandant le 1er corps d'armée (1967-1969) et enfin général d'armée commandant la 1re armée (1969-1972). Le général d'armée Emmanuel Hublot est placé en 2e section le 13 février 1972.

Le général Hublot a laissé des réflexions sur la guerre d'Algérie, en particulier l'échec du putsch d'avril 1961 et la fusillade de la rue d'Isly, ainsi qu'un dossier sur les événements de mai 1968 : compte rendu des journées des 28 et 29 mai 1968, par le général de Boissieu commandant la 7e division à Mulhouse, rapport sur la situation au 1er corps d'armée le 30 mai 1968, courriers adressés au général Hublot dans les jours suivants, note anonyme sur le climat révolutionnaire.