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S.R. de la Marine : rapports hebdomadaires, notes, télégrammes et revues de presse. [Dossier 1] Rapports hebdomadaires. Le mouvement nationaliste se renforce considérablement depuis la divulgation des clauses du traité de paix, échec de tout rapprochement entre le gouvernement du Sultan et le mouvement nationaliste, le gouvernement officiel, impuissant et sans ressources, ne règne guère que sur Constantinople, le gouvernement nationaliste semble ne se maintenir que par la terreur et l'aide des bolcheviks (passim, notamment 29 août, 1er octobre 1920) ; les nationalistes considèrent comme nulles et non avenues les conventions passées depuis la signature de l'armistice, suspension d'armes le 20 juin entre les forces françaises et les nationalistes, les Arméniens veulent susciter des troubles pour forcer les Français à rentrer en Cilicie et mènent une campagne antifrançaise à Constantinople (27 juin 1920) ; la France a perdu tout prestige auprès des Turcs qui sont persuadés de sa docilité aux décisions prises à Londres, ils lui reprochent davantage cette passivité que sa politique active en Cilicie et en Syrie, sauf quand celle-ci est pro-arménienne et pro-grecque (1er, 17 octobre 1920) ; la Grande-Bretagne, avec « sa politique d'envahissement », constitue la cible de toutes les « haines de l'Islam » (17 octobre 1920) ; l'Italie livre des armes aux nationalistes par Adalia, elle leur accorde toutes les facilités commerciales et nomme un ambassadeur à Constantinople (20 juin, 11 juillet, 22 août 1920) ; entente entre les bolcheviks et les nationalistes turcs contre l'impérialisme occidental, malgré la méfiance des Turcs à l'égard des finalités du bolchevisme et les visées soviétiques sur les Détroits (20 juin, 24 juillet, 2 août 1920) ; russification de Constantinople avec l'arrivée des réfugiés russes (1er octobre, 8 novembre 1920) ; [d. 2] notes diverses du S.R. de la Marine sur les rapports de la Turquie avec la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, les soviétiques et sur les relations franco-britanniques : l'avance grecque en Asie Mineure augmente les chances de la Grande-Bretagne de devenir la tutrice de la Turquie, la passivité française apparaît comme une complicité, la Grande-Bretagne semble être la maîtresse de la population européenne (12 juillet 1920) ; les sentiments antifrançais se développent à cause de l'intervention militaire française en Cilicie et sous l'influence de la propagande bolchevique en Anatolie (24 novembre 1920) ; [d. 3] notes et télégrammes provenant de l'escadre de la Méditerranée Orientale. Les Britanniques font passer leurs intérêts particuliers avant l'intérêt général des Alliés et sont responsables des difficultés (30 juin 1920) ; [d. 4] renseignements journaliers du S.R. de Constantinople d'ordre militaire, politique, économique, fournis par des informateurs divers et extraits de la presse turque, arménienne et britannique, sur la situation en Turquie (novembre-décembre 1920) ; [d. 5] conflit turco-grec : renseignements provenant de Paris, Londres, Constantinople et Athènes, comparaison entre les forces turques et les forces grecques en Asie Mineure, préparatifs et opérations militaires en Anatolie (juin-décembre 1920).

Dates

1920

Last modification on 24/12/2021

Format Physique Vincennes