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"Juillet - août 1710 : quelques renseignements rétrospectifs sur le siège de Douai, récompenses demandées à la suite de ce siège notamment en faveur de MM. d'Albergotti, de Dreux, de Mortemart, de Brendlé, de Fervacques ; changements dans l'ordre de bataille de Villars, reconnaissance et occupation de nouveaux postes, instructions du roi à Villars et raisonnements de celui-ci sur les conditions nécessaires pour qu'une action puisse être engagée en vue de secourir Béthune ; siège et prise de cette place, citations notamment en faveur de M. de Trusson, lieutenant-colonel du régiment d'Artagnan, de M. de Bâville, commandant de l'artillerie, du comte d'Aunay et du marquis du Thil, texte de la capitulation ; « projet pour surprendre Menin » par M. de Chevilly, échec du comte de Villars dans cette entreprise ; escarmouche dans les environs de Doullens entre des hussards français et des cavaliers ennemis, un détachement de Dauphin-Etranger battu ; autre escarmouche livrée par un lieutenant des dragons de Mesplex à un fort parti de cavalerie ennemie ; gendarmes surpris à la pâturé par des hussards, un état de leurs pertes ; surprise de Louvain par le capitaine de partisans Dumoulin ; lord Albemarle pris par un parti de la garnison de Valenciennes ; fourrageurs ennemis attaqués dans les environs de l'abbaye de Cercamp par M. de Broglie, retraite trop précipitée des carabiniers, mécontentement de Villars contre le comte d'Arco à cette occasion ; garnisons, armement, approvisionnement, affaires diverses d'Aire, Arras, Béthune, Calais, Doullens, Hesdin, Montreuil. Saint-Venant, Valenciennes, Ypres ; inspection des troupes, mesures proposées pour leur rétablissement pendant les quartiers d'hiver, un état général d'emplacement de l'infanterie de l'armée de Flandre ; levée de milices de Picardie, leur réduction de 50 à 45 hommes par compagnie, nécessité de les remplacer quelque temps par des troupes réglées pour la garde de la Somme, protestation du duc d'Aumont contre l'emploi des troupes boulonnaises en dehors de leur région ; Villars fait gouverneur du pays messin, détails sur sa santé, ses vues et celles de Folard sur la campagne de 1711 et sur la défense des lignes, instances du maréchal pour qu'on fasse revenir en Flandre le maréchal de Berwick qu'il juge meilleur que Vendôme pour le commandement en chef d'une armée ; mauvaise humeur de l'électeur de Cologne qui se dit abandonné de Louis XIV et refuse de quitter Valenciennes ; mouvements, forces et projets des ennemis, un ordre de bataille du feld-maréchal de Grensfeld, etc. "

Last modification on 24/12/2021