Relations militaires avec la Tchécoslovaquie, la Pologne, les pays balkaniques, la Roumanie, la Turquie, la Grèce, la Yougoslavie, la Bulgarie

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Relations militaires avec la Tchécoslovaquie, la Pologne, les pays balkaniques, la Roumanie, la Turquie, la Grèce, la Yougoslavie, la Bulgarie. (Dossier 1) Tchécoslovaquie. Lettre du ministre à Prague sur les achats d’avions de bombardement soviétiques effectués par la Tchécoslovaquie (3 mai 1938) ; compte rendu d’un entretien entre le président Benes et le général Faucher portant sur l’adoption du service de trois ans et la collaboration soviéto-tchécoslovaque (18 juillet 1938) ; les Affaires étrangères sont d’avis de différer le rétablissement du service de trois ans en Tchécoslovaquie et sont d’accord pour qu’un échange de vues entre les états-majors français et tchécoslovaques précède les négociations avec l’U.R.S.S. concernant l’aide militaire (aérienne) que ce pays peut apporter à la Tchécoslovaquie (12 et 22 août, 1er septembre 1938) ; note du 2ème bureau sur la réorganisation éventuelle de la Tchécoslovaquie, l’essentiel est que ce pays ne soit pas neutralisé en tant qu’Etat (8 septembre 1938) ; note de l’Air sur la valeur des forces aériennes soviétiques et sur les conditions dans lesquelles la Roumanie pourrait favoriser une action aérienne de l’U.R.S.S. au profit de la Tchécoslovaquie (16 septembre 1938) ; suite donnée aux entretiens Benes-Faucher (22 septembre 1938) ; (d.2) Pologne. Lettre sur les conséquences que pourraient entraîner pour la France la signature d’un traité entre la Pologne et l’U.R.S.S. (11 octobre 1927) ; les Affaires étrangères ne partagent pas ces inquiétudes (19 décembre 1927) ; rapport de la mission d’aviation envoyée en Pologne du 7 au 16 février 1939, collaboration des aviations française et polonaise et stationnement éventuel d’une partie de l’aviation de bombardement française en Pologne (31 mars 1939) ; directives du général Gamelin relatives à l’envoi d’une mission de l’Air en Pologne (13 avril 1939) ; procès-verbaux des conversations d’état-major du 16 mai 1939, le général Gamelin donne l’assurance aux Polonais que si l’effort initial allemand se porte contre eux, l’armée française prendra l’offensive ; texte du protocole signé le 19 mai 1939 ; procès-verbal des conversations tenues au ministère de l’Air, les 25 et 26 mai 1939, entre les représentants de l’aviation polonaise et de l’armée de l’Air française (mai 1939) ; lettre du général Vuillemin sur ces conversations, la délégation polonaise aurait désiré obtenir de la France qu’une aide considérable lui soit donnée dès l’origine d’un conflit (7 juin 1939) ; (d.3) notes et télégrammes relatifs aux pays balkaniques. Télégrammes des attachés militaires de Londres et des pays d’Europe centrale et orientale portant notamment sur divers mouvements de troupes, les mesures militaires prises dans ces pays et sur des demandes de matériels militaires (11 septembre, 28 octobre 1939) ; comme les Affaires étrangères, le général Gamelin estime qu’il faut s’installer au plus tôt à Salonique et à cette fin procède au renforcement de nos troupes au Levant (2 septembre 1939) ; notes du général Gamelin sur la constitution d’un corps expéditionnaire destiné au théâtre d’opérations des Balkans, indiquant que l’ouverture de ce front apparait indispensable (12 septembre 1939) ; le problème des Balkans et la situation en Roumanie, moyens à mettre en oeuvre pour soutenir celle-ci et constituer un front balkanique (20 septembre 1939) ; extrait d’une note des Affaires étrangères au sujet de la réunion du conseil suprême concernant la question d’une base franco-britannique dans les Balkans et la formation d’un bloc balkanique neutre (s.d.) ; note de l’aide-major T.O.E. sur les conditions d’emploi possible des forces terrestres franco-britanniques dans les Balkans, il faut avant tout lever l’équivoque soviétique, la décision d’envoyer un corps expéditionnaire devrait suivre automatiquement une attaque allemande ou germano-soviétique dans les Balkans, le corps se bornera initialement à la défense de la Thrace turque et de Salonique, ce n’est qu’ultérieurement qu’on pourra porter notre ligne de résistance plus au nord (6 octobre 1939) ; télégramme pour l’attaché militaire à Londres indiquant que la France est d’accord pour envoyer en Thrace deux ou trois divisions à condition que le gouvernement britannique participe à la constitution du corps expéditionnaire et que la Turquie signe le traité dans sa rédaction actuelle (8 octobre 1939) ; aide-mémoire de l’ambassade de Londres indiquant que les Britanniques préfèrent s’abstenir jusqu’à la réunion d’Athènes de tout élargissement des contacts d’états-majors avec les Etats de l’Entente balkanique (20 février 1940) ; (d.4) Roumanie. Etudes de l’adjoint de l’attaché militaire à Berlin sur l’éventualité d’une action brusquée allemande sur la Roumanie (12 avril 1939) ; instructions données par les Affaires étrangères à l’ambassade de Londres en vue d’examiner avec le gouvernement britannique la possibilité d’intervenir conjointement auprès de Bucarest au sujet de la destruction des puits de pétrole roumains (17, 18 avril, 24 mai 1939) ; conditions préalables de la destruction de l’industrie pétrolière roumaine (31 mai 1939) ; extraits de procès-verbaux des conversations franco-britanniques relatives à cet objet (9 juin 1939) ; entretien entre l’ambassadeur et le roi Carol : état de l’armée roumaine, la Roumanie résistera à une agression ou à un ultimatum économique de l’Allemagne, la question de la coopération militaire avec l’Allemagne n’est pas réglée, le roi souhaite que son pays reste neutre aussi longtemps qu’il ne sera pas attaqué car il redoute d’être écrasé, il conviendrait de lui donner plus de confiance en soi en renforçant son armement, la décision de détruire les puits de pétrole dépend d’une compensation financière et de l’ampleur de l’aide militaire franco-britannique (21 août 1939) ; le général Gamelin renouvelle son refus de participer aux tractations financières et techniques concernant la destruction des puits de pétrole de Roumanie (août 1939) ; lettre des Affaires étrangères sur le refus du roi de Roumanie de recevoir le général Mittelhauser qui devait être envoyé en mission d’information temporaire auprès de lui et sur l’attitude actuelle de la Roumanie (31 août 1939) ; lettres des Affaires étrangères sur les propositions franco-britanniques qui seront faites au gouvernement roumain (10 septembre 1939) ; sur les démarches effectuées auprès du président du conseil roumain (17 septembre 1939) ; sur la question de la destruction des puits de pétrole (22, 24 septembre 1939) ; note sur la réponse à faire à l’attaché militaire en Roumanie : en cas d’attaque allemande, les Alliés enverront des troupes contre la Bulgarie ; les livraisons d’armes à la Roumanie ne pourront actuellement être maintenues au rythme prévu, mais elles seraient accélérées en cas d’action commune contre la Bulgarie ou l’Allemagne (14 octobre 1939) ; renseignements de l’ambassadeur en Roumanie sur l’activité des Allemands dans ce pays (21 mars 1940) ; (d.5) Turquie. Texte des accords franco-turcs destinés à assurer le règlement des différends qui s’étaient élevés entre la Turquie et la Syrie (juin 1929) ; la question d’Alexandrette (16 juin 1938) ; notes sur une éventuelle collaboration militaire avec la Turquie : bien que le concours turc aie pour contrepartie la nécessité de contribuer au réarmement de ce pays et une extension des obligations maritimes des Alliés, l’intérêt primordial qui s’attache à étayer le front oriental par l’appoint des forces turques rend cependant nécessaire la conclusion d’accords militaires visant à intégrer la Turquie dans ce front (10, 23 mai 1939) ; lettre des Affaires étrangères sur l’état actuel des relations turco-grecques (16 août 1939) ; projet et texte de la convention militaire signée à Ankara entre la Turquie, la France et le Royaume-Uni (19 octobre 1939) ; conférence franco-britannique du Caire : résultat des reconnaissances effectuées en Turquie et résumé de la note remise à l’état-major turc, le général Weygand pense que bon nombre de Britanniques semblent décidés à n’intervenir dans les Balkans qu’à la dernière extrémité (s.d.) ; lettres sur les conditions dans lesquelles les navires de guerre alliés pourraient pénétrer dans les Détroits ou les traverser (15 février, 2 mars 1940) ; memorandum relatif à un programme de travaux publics en Turquie (21 mai 1940) ; (d.6) Grèce. Correspondance des Affaires étrangères au sujet de l’utilisation du port de Salonique pour des transports éventuels de matériels de guerre à destination des pays de la Petite Entente et de la Pologne et de la création d’une zone franche à Salonique (août 1922-novembre 1923, 9 juillet 1934) ; le ministre de Grèce demande que les gouvernements occidentaux organisent une contre-propagande en Europe orientale, une prise de contact entre états-majors des puissances occidentales et orientales et que ces dernières reçoivent de l’armement (12 mai 1939) ; correspondance relative à l’occupation éventuelle de Salonique (mai-juillet 1939) ; lettre de l’ambassadeur à Athènes sur l’attitude de la Grèce en cas de guerre (17 août 1939) ; renseignements du 2ème bureau de l’armée de l’Air sur l’aviation grecque (décembre 1939-mai 1940) ; notice du service géographique sur la Macédoine orientale, la Thrace grecque et la Thrace turque (27 mars 1940) ; (d.7) Yougoslavie. La Yougoslavie demande que la France lui rétrocède le bateau-école "Thionville" ; raisons qui s’y opposent, il est suggéré que la Yougoslavie achète plutôt un bateau neuf à la France (22 octobre, 7 novembre 1924) ; lettre des Affaires étrangères sur l’attitude de la Yougoslavie (6 juillet 1939) ; compte rendu d’un entretien entre le Président du conseil yougoslave et notre ambassadeur à Belgrade au sujet de la menace germano-italienne (30 août 1939) ; la Yougoslavie craint un développement des opérations allemandes et hongroises contre la Roumanie, elle se propose d’effectuer avec la Turquie une pression sur la Bulgarie pour que celle-ci ne rompe pas les communications entre ces deux pays, elle demande des renseignements sur les mesures militaires prises par l’Italie (14 septembre 1939) ; les forces armées yougoslaves (s.d.) ; (d.8) Bulgarie. Lettre au sujet d’un rapprochement entre la Bulgarie et ses voisins des Balkans et la cession éventuelle à ce pays de la Dobroudja du sud par la Roumanie (9 août 1939) ; renseignements du 2ème bureau de l’armée de l’Air sur l’aviation bulgare (novembre 1939-mai 1940) ; les forces bulgares (s.d.) ; études géographique et économique du service géographique sur la Bulgarie (16 mars 1939) ; l’infiltration allemande en Bulgarie (25 avril 1940) ; (d.9) livraisons d’avions allemands et italiens à la Hongrie, 80 pilotes hongrois s’entraînent à Caserte (23 mars 1940).