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[Dossier 1] Lettres du général de La Panouse. Conceptions du maréchal Wilson au sujet des problèmes politiques qui comportent l'utilisation de troupes britanniques, il n'est pas satisfait du rôle joué par le général Malcolm en Allemagne (28 décembre 1920) ; l'état-major britannique n'avait pas eu connaissance du projet de traité de garantie soumis à Briand à la conférence de Cannes ni du projet de traité similaire anglo-belge (20 janvier 1922) ; état de l'opinion au sujet du pacte de garantie, elle refuse « un engagement inséré dans le traité qui la lie militairement d'une façon quelconque », « mais peut-être accepterait-elle une collaboration entre états-majors, formulée d'une manière élastique et moins formelle » (28 janvier 1922) ; le gouvernement fait moins confiance à Faiçal, soupçonné de jouer double jeu, un parti assez fort préconise une diminution nouvelle des dépenses coloniales, l'état-major s'est prononcé pour l'évacuation des pays sous mandat pour des questions d'effectifs (17 mai 1922) ; « une fraction importante de l'opinion désire ardemment la reprise des relations économiques avec la Russie », situation actuelle de Lloyd George (19 mai 1922) ; si les soldats fran-çais ne soutiennent pas les soldats britanniques à Constantinople, « l'Entente franco-anglaise est finie pour toujours, et la France n'aura plus à compter sur l'Angleterre pour la soutenir dans la question des réparations », déclare Lord Derby, La Panouse suggère de donner aux Britanniques « une preuve de solidarité militaire » (10 novembre 1922) ; le gouvernement est absolument résolu à ne pas se lancer seul dans une guerre avec la Turquie, il envisage avec l'état-major l'évacuation de Constantinople, les contingents britanniques se retireraient alors dans la péninsule de Gallipoli qui serait tenue à tout prix (11 novembre 1922) ; selon le général Godley, les Allemands de la Ruhr ne s'attendaient pas à être aussi modérément traités par les Français, l'opinion continue à nous être favorable, mis à part les milieux d'affaires (26 janvier 1923) ; le War Office s'oppose toujours à la vente d'armes à la Russie, mais celle-ci a été autorisée à acheter des avions, considérés comme ne pouvant être employés en temps de guerre, et des mines sous-marines (21 décembre 1923) ; Henderson déclare qu'il est partisan de la révision des clauses territoriales du traité de Versailles, protestation de l'ambassadeur de Pologne, Macdonald affirme que ni lui, ni son cabinet, ne partagent les vues du secrétaire d'État (28 février 1924) ; le cabinet ne signera certainement pas le protocole de désarmement tel qu'il est, à cause des Dominions qui y sont opposés et à cause de l'emploi de la flotte britannique par la S.D.N. (13 novembre 1924) ; impressions du général Burnett Stuart à la suite de son voyage en Allemagne, il a constaté la mauvaise volonté de l'Allemagne à exécuter les clauses relatives au désarmement, il pense qu'elle n'a nullement renoncé à l'idée d'une guerre de revanche (6 janvier 1925) ; Chamberlain s'est exprimé avec réserve sur la sécurité, le désarmement et l'évacuation de la zone de Cologne, « mais il y a dans le cabinet des hommes qui ont sauté de joie sur la proposition allemande comme sur un moyen facile de régler le problème de la sécurité » (7 mars 1925) ; [d. 21 situation en Perse et en Mésopotamie (1920, 1922), sur les frontières de l'Inde et de l'Afghanistan, pénétration de la propagande bolchevique (3 janvier 1925) ; texte du memorandum polonais remis au War Office sur la paix européenne telle qu'elle est affectée par la question de la sécurité polonaise, l'état-major polonais est inquiet de la tournure prise par les conversations sur le pacte de sécurité occidental (18 août 1925) ; [d. 3] rapport d'ensemble sur la situation du Royaume-Uni et de l'Empire en 1920 au point de vue militaire, économique, financier, social et politique. Mobilisation des forces britanniques, organisation militaire des Indes, budget militaire ; organisation, recrutement, effectifs, répartition des unités, armée territoriale, matériel, préparation militaire de la jeunesse, organisation militaire des Dominions ; la politique extérieure est « d'une manière générale, basée sur la situation économique, tout au moins en ce qui concerne des pays comme la Russie et l'Allemagne », le gouvernement ne gouverne pas, « il se laisse conduire par les fluctuations de l'opinion » (24 décembre 1920) ; [d. 4] rapport d'ensemble pour l'année 1921. La politique extérieure a été dominée par la conférence de Washington et les relations avec la France, c'est la question allemande qui suscite le plus de divergences, selon les Britanniques leur économie ne peut se relever que si l'Allemagne redevient prospère et si la Russie se réveille (25 décembre 1921) ; [d. 5] rapport d'ensemble pour l'année 1922. La politique extérieure est dominée par la question des réparations, les relations avec la France, le problème russe et la question du Proche-Orient ; les difficultés avec la France « ont été dues principalement à l'intransigeance de Lloyd George », les mécomptes et les échecs en politique extérieure ont été « la cause déterminante de la culbute du gouvernement de coalition », la politique impériale est dominée par la question de l'émigration anglaise dans les Dominions et par l'intensification du commerce impérial, la proclamation de l'État libre d'Irlande n'a pas rétabli la paix intérieure ; renseignements sur l'armée britannique et l'armée des Indes (22 décembre 1922) ; renseignements complémentaires sur l'armée (10 janvier 1923) ; [d. 6] rapport d'ensemble pour l'année 1923. Analyse de la politique menée par le cabinet conservateur, Baldwin n'a pas réussi à s'imposer et c'est Lord Curzon qui a dirigé la politique avec la France, résultat des élections, le gouvernement Macdonald « ne sera pas favorable à la politique française vis-à-vis de l'Allemagne ; renseignements sur l'armée et la marine, baisse importante du budget militaire (8 janvier 1924).

Dates

1920-1925

Last modification on 24/12/2021

Format Physique Vincennes