Lieutenant-colonel Jean-François Boivin.

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Le lieutenant-colonel Jean-François Boivin (né en 1927) sert au 11e bataillon de choc en 1947-1948, puis en Indochine au 1er régiment de chasseurs parachutistes (1948-1950). Après avoir suivi l'École d'application de l'infanterie (1952-1953), il devient officier des affaires indigènes au Maroc (1953-1956) et officier des affaires algériennes en Petite Kabylie (1957-1962). Il est affecté ensuite à l'École d'application de l'infanterie (1962-1964), puis exerce les fonctions de commissaire du gouvernement près des tribunaux de réforme en 4e région militaire (1965-1966). Il obtient en 1967 sa mise en disponibilité et entame alors une carrière civile d'attaché commercial adjoint dans plusieurs ambassades. Il est promu lieutenant-colonel de réserve en 1969.

Alors capitaine, Jean-François Boivin rédige en mai 1965 un mémoire pour le concours d'admission au Centre des hautes études administratives sur l'Afrique et l'Asie modernes : Les Constantes berbères en Petite Kabylie, 30 p. dactylographiées, présentant la langue, l'ethnologie, la sociologie familiale de la région où il a servi comme officier des affaires algériennes. En 1994, il écrit aussi une Étude sur un projet de loi concernant l'avancement à titre temporaire des officiers et sous-officiers d'active et de réserve, 17 p. dactylographiées, dans laquelle il se prononce pour un avancement plus rapide des militaires méritants.

Un ensemble d'ouvrages a aussi été transmis à la bibliothèque Terre.