Général Michel Isnard.

Présentation du contenu

Saint-cyrien, le général de brigade Michel Isnard (1916-2002) participe à la campagne de 1939-1940 au 133e régiment d'infanterie de forteresse, chargé de garder la ligne Maginot. Fait prisonnier le 21 juin 1940, il reste en captivité à l'Oflag II D jusqu'en avril 1945 (malgré quatre tentatives d'évasion). Admis dans l'arme du Génie en 1946, il sert auprès des Forces françaises en Allemagne jusqu'en juin 1953. Après son stage à l'École supérieure de Guerre, il est affecté en Algérie à l'atelier de travail général de Souk-Ahras, pour renforcer le 5e bureau (1958-1959). À son retour en France, il passe à l'état-major de l'armée (1959-1962), au 3e régiment du Génie (1962-1964), à l'École supérieure de Guerre (1964-1968), au C.D.R.G. de la 6e région militaire (1968-1971) et à l'Inspection du Génie. Il est promu général de brigade en juin 1971 et placé en 2e section en décembre de la même année. Après avoir quitté l'armée, le général Michel Isnard exerce les fonctions de conseiller à la Cour de Sûreté de l'État (chambre de jugement permanente) de 1973 à 1976.

Le général Isnard a laissé une copie scannée de ses souvenirs manuscrits : Mes 36 années dans l'armée française, 1re partie : Combattant et prisonnier, 1935-1946, 2e partie : L'arme du Génie, l'art des travaux, 1946-1957 (texte illustré, sans pagination).