Général Henri des Portes de la Fosse.

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Le général de brigade Henri des Portes de la Fosse (1904-2001), saint-cyrien, est affecté aux 1er puis 13e régiment de chasseurs (1924-1925, 1925-1926), avant un passage à l'École d'application de cavalerie en 1926-1927. Il sert ensuite au Levant au 12e régiment de spahis (1928-1930). À son retour en France, il passe au 29e régiment de dragons (1930-1934), puis effectue son stage à l'École supérieure de Guerre (1934-1936). Il est alors affecté à l'état-major de la 7e région militaire (1936-1938), au 18e régiment de dragons (1938-1939), à l'état-major de la 1re armée (1939) puis du corps de cavalerie (janvier-juillet 1940), à l'Inspection de la cavalerie (1940-1942), avant de servir au Maroc (1942-1944). En 1946-1948, il commande en second le 2e régiment de spahis algériens, puis devient chef d'état-major de la 3e division blindée (1949-1950). Promu colonel, il est nommé à l'état-major particulier du ministère de la Défense nationale (1950-1953) puis au groupement blindé n° 4 de la 5e D.B. En 1956-1957, il commande l'arme blindée dans la région de Constantine (Algérie). Nommé général de brigade en 1958, après un passage à l'Institut des hautes études de Défense nationale, il prend le commandement de la 5e brigade blindée (mars 1960), avant d'être promu chef d'état-major du général commandant en chef les Forces françaises en Allemagne (avril 1960). Il est placé en 2e section le 26 octobre 1962.

Le général Henri des Portes de la Fosse a retracé son itinéraire militaire, ainsi qu'une partie de sa vie familiale, dans son autobiographie intitulée : Une Destinée commune, ou quarante ans et plus d'aventure conjugale, 203 p. dactylographiées. Il y aborde successivement son enfance, l'apprentissage de la vie militaire (1921-1927), sa vie de garnison (1928-1939), la Seconde Guerre mondiale, ses activités de 1946 à 1962 (en particulier en Algérie) et ses occupations depuis son passage en 2e section.