Général Jean Verneau.

Présentation du contenu

Polytechnicien, officier du Génie, le général de division Jean Verneau (1890-1944) combat d'abord au 3e régiment du Génie (1914-1917 et à nouveau à partir de février 1918) et enseigne quelques mois à l'École du Génie (1917-1918). Après un stage à l'École supérieure de Guerre (1920-1922), il est affecté à l'état-major de la 2e division du Levant (1922-1924), au 1er bureau de l'état-major des armées (1924-1929 et 1931-1937). En 1937, il prend le commandement du 19e régiment du Génie. En 1939-1940, il sert à l'état-major du commandant en chef du théâtre d'opérations en Afrique du Nord. Il est nommé ensuite chef d'état-major de l'inspection générale de l'Afrique du Nord (1940-1941) et chef de la délégation des services de l'armistice en Afrique du Nord en janvier 1941. Promu général de brigade en février 1941 et général de division en août 1942, Jean Verneau devient sous-chef (mars 1941) puis chef (juin 1942) de l'état-major de l'armée. Démobilisé à la fin de l'année 1942, il s'engage dans l'Organisation de Résistance de l'armée dont il prend la tête après l'arrestation du général Frère. Dans la clandestinité, il partage en 1943 l'habitation provisoire de René Tixier, donateur, qui reçoit ainsi une partie de ses archives. Arrêté à son tour le 1er novembre 1943, le général Verneau est déporté au camp de concentration de Buchenwald où il meurt pour la France le 15 septembre 1944.

Ce fonds comprend des courriers adressés au général Jean Verneau par le général Weygand, désireux de se procurer des bons d'essence en 1942 ; une lettre de la mère du général Verneau concernant sa déportation (1944) ; des tracts diffusés par la Résistance ; une photographie du général Verneau et une coupure de presse à sa mémoire.