Conditions d’accès
Réservée.
Description physique
Notice d’archives
Chef de bataillon Victor Dadillon.
Dates
1940-1966Présentation du contenu
Saint-cyrien, le chef de bataillon Victor Dadillon (1918-2004) est fait prisonnier lors de l'exode de juin 1940 ; libéré trois semaines plus tard, il est envoyé en Afrique du Nord, où il affronte l'armée allemande en Tunisie (1942-1943). Il y est à nouveau fait prisonnier en janvier 1943 et acheminé vers un camp à Châlon-sur-Saône dont il s'évade en mars. Il reçoit ensuite du colonel Groussard la responsabilité de diriger l'antenne du service de renseignement à Marseille. En juillet 1943, son agent de liaison est arrêté et Victor Dadillon préfère rejoindre les Forces françaises combattantes par l'Espagne. Interné à Miranda, il est relâché en novembre 1943 et intègre le 3e régiment de zouaves puis le 3e régiment de tirailleurs algériens, qui participent aux campagnes d'Italie (1944) et de la Libération (1944-1945). Il est ensuite affecté à l'état-major du général de Lattre (1946-1949) et au ministère des anciens combattants (1949-1952). Il part en 1953 pour l'Indochine, où il prend le commandement du bataillon du Nord Vietnam, puis du 4e bataillon de chasseurs laotiens. Il tombe en décembre 1953 dans une embuscade du Viêt-Minh et n'est libéré de sa captivité qu'après les accords de paix (1954). Nommé chef de bataillon en 1955, il rejoint le cabinet de Robert Lacoste, ministre de l'Algérie (1956-1958), puis commande le 3e groupe de compagnies nomades d'Algérie à partir de décembre 1958. Il regagne la métropole en 1961, s'engage dans l'Organisation de l'Armée secrète en juillet 1962 jusqu'à son arrestation en 1963, qui entraîne la fin de sa carrière militaire.
En 2002-2003, le chef de bataillon Victor Dadillon évoque son itinéraire militaire lors de plusieurs entretiens avec sa famille (transcription dactylographiée).
Dernière modification le 26/07/2022
Format Physique Avenue de Paris, Vincennes