Général Jean Pétorin.

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Jean Pétorin (1925-2003) s'engage dans la Résistance, au Mouvement de libération nationale (novembre 1943-avril 1944) puis au groupe franc Alerte (avril 1944-janvier 1945) ; il y est lieutenant à titre fictif. Le 12 janvier 1945, il se porte volontaire pour la durée de la guerre au 1er groupe de commandos de France et participe à la campagne de la Libération. Promu sergent, il est admis à l'École militaire interarmes (1946-1947) et devient sous-lieutenant d'active en 1948. Il est affecté ensuite à la 79e circonscription militaire territoriale en Algérie (1948-1949), puis en Indochine à la 71e compagnie de commandement et de transmissions (1949-1951). De retour en France, il sert à la 341e compagnie de transmissions (1952-1954). Puis il retourne en Indochine, à la 342e compagnie de transmissions (1954-1955). Il intègre en décembre 1955 la 60e compagnie de transmissions aéroportée en Algérie ; cette unité participe en 1956 à l'expédition de Suez. Muté en décembre 1959 au Commandement des transmissions de la 10e division parachutiste en Algérie, il poursuit sa carrière en métropole à partir de 1961, toujours dans l'arme des transmissions. Il exerce le commandement du 53e régiment de commandement et de transmissions (1972-1974), des transmissions de la 11e division parachutiste (1974-1976) puis de la 8e division (1976-1979), avant de terminer sa carrière au commandement et à la direction des transmissions du 3e corps d'armée. En 1981, il est promu général de brigade et placé en 2e section.

Les archives du général Pétorin ne concernent que la Seconde Guerre mondiale : pièces établissant la participation du lieutenant Pétorin à la Résistance au sein du groupe Alerte et à la campagne de la Libération ; rapport du lieutenant Jean Pétorin sur la destruction, par son groupe, du dépôt allemand de munitions de Jonzac (Charente-Maritime) le 30 juin 1944, 5 p. dactylographiées (21 octobre 1944) ; coupure de presse (1985) rappelant cet événement.