Chef de bataillon François Cartalade.

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Sorti du rang, François Cartalade (1915-2003) s'engage dans l'armée à Tunis le 15 avril 1935. Demeuré en Tunisie, il est démobilisé par les autorités allemandes en décembre 1942. À l'issue de la campagne de Tunisie (à laquelle il ne participe pas), il réintègre l'armée française et se porte volontaire pour le bataillon de choc en juillet 1943. Il prend part à la libération de la Corse et de l'île d'Elbe (1943-1944), puis au débarquement en Provence (août 1944). Blessé à deux reprises, en novembre 1944 et avril 1945, il devient sous-lieutenant en juin 1945. Muté au 2e bataillon de parachutistes, il sert ensuite en Indochine (1946-1948), puis au Sénégal au 4e bataillon colonial de commandos parachutistes (1949-1951). Il retourne ensuite en Indochine avec le 7e bataillon de parachutistes coloniaux (1954-1956). Affecté en 1957 au 8e régiment de chasseurs parachutistes en Algérie, il est promu chef de bataillon en 1959 et envoyé à la brigade de parachutistes d'outre-mer de Bayonne. Désigné pour continuer ses services dans les cadres en Z.O.M., il part pour le Niger (1961-1962). Sa carrière se poursuit aux 22e et 23e régiments d'infanterie de marine.

Les archives laissées par le chef de bataillon François Cartalade comprennent :

- un état signalétique de ses services arrêté en mars 1964 ;

- un Sabotage en Italie, récit de F. Cartalade, rectifiant les affabulations d'un militaire du 1er bataillon de choc, qui prétendait avoir participé à une opération en février 1944, 1 p. ;

- une fiche de F. Cartalade au sujet des événements d'Alger et de leurs répercussions sur le détachement de Mont-de-Marsan du 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine, 2 p. (16 mai 1961).