Général Georges Bouvet.

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Saint-cyrien, le général de brigade Georges Bouvet (1902-1987) prend d'abord part à l'occupation de la Rhénanie au 9e bataillon de chasseurs (1923-1925) et à la conquête du Maroc au 65e régiment de tirailleurs marocains (1925-1926). Stagiaire à l'École supérieure de guerre (1937-1939), il est affecté à l'état-major de la 51e division d'infanterie (1939-1940). Après une captivité en juin-octobre 1940, il rejoint en 1941 l'état-major de la division d'infanterie de Cadablanca, puis en mars 1943 le corps franc d'Afrique qui combat en Tunisie. Il prend le commandement du groupe de commandos d'Afrique (juillet 1943), qui s'illustre en Corse, à l'île d'Elbe et lors de la campagne de la Libération (1944). Blessé le 16 octobre 1944, il commande en janvier 1945 le 3e groupement de bataillons de choc. Après la guerre, il est affecté à l'état-major du commandant en chef des forces alliées Centre-Europe (1951-1954), puis à l'état-major du commandant suprême des forces alliées en Europe (1954-1955) et devient général de brigade en février 1955. Commandant de la subdivision de Paris (1955-1958) puis adjoint au général commandant le corps d'armée de Constantine (avril-novembre 1958) et au général commandant la 7e région militaire (1958-1960), il est placé en 2e section en mai 1960.

Les archives du général Georges Bouvet comprennent : l'état de ses services, ses citations et son curriculum vitæ de 1926 à 1955 ; des articles, discours, courriers sur le groupe de commandos d'Afrique, commandé par Georges Bouvet de 1943 à 1945 ; des ordres de mission et des certificats illustrant l'action de G. Bouvet lors de la Seconde Guerre mondiale et utilisés à l'occasion d'un contentieux ultérieur portant sur ses titres de Résistance ; des fiches et correspondances se rapportant à sa carrière en Algérie de 1958 à 1961 (ce sous-dossier inclut des lettres signées des généraux Salan et Olié, ainsi que des ministres Pierre Messmer et Roger Frey) ; une étude du général Bouvet sur l'infanterie.