Général Eugène Bridoux.

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Saint-cyrien, Eugène Bridoux (1888-1955) participe à la Grande Guerre au sein de plusieurs unités : 2e groupe de division de réserve, 15e régiment de dragons, 224e et 119e régiments d'infanterie, état-major de la 53e division d'infanterie. Breveté de l'École supérieure de Guerre (1924), il commande successivement la section de cavalerie de l'École spéciale militaire (1925-1928) et la section technique de la cavalerie (1928-1932), puis devient chef d'état-major de l'inspection générale de la cavalerie (1932-1934) et chef de corps du 2e régiment de hussards (1934-1936). En 1938, il est promu général de brigade, commandant l'École militaire de la cavalerie et du train. Il dirige la 41e division d'infanterie en 1939-1940, est fait prisonnier en juin 1940 et libéré en mars 1941 grâce à l'intervention de Fernand de Brinon, qui le nomme secrétaire général de la délégation française dans les territoires occupés (mars 1941-avril 1942). Il devient alors général de division (mai 1941) et de corps d'armée (avril 1942). Occupant les fonctions de secrétaire d'État à la Guerre (avril 1942-mars 1943) et de sous-secrétaire d'État à la Défense nationale (mars 1943-août 1944), il pratique une politique de collaboration. Réfugié en Espagne à la Libération, le général de corps d'armée Eugène Bridoux est condamné par contumace le 16 décembre 1948 à la peine de mort et à la dégradation nationale.

Le fonds ne concerne que les opérations de 1940 : il s'agit d'un rapport du général Eugène Bridoux sur les opérations de la 41e division d'infanterie et son repli depuis le nord-est de la France jusqu'au département du Loiret du 9 au 17 juin 1940, 3 p. dactylographiées.