Nouveaux inventaires disponibles !  Gendarmerie nationale.

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Nouvel instrument de recherche
Vincennes
Service historique de la Défense, avenue de Paris, 94306 Vincennes

Dossiers Gardes républicains


Le Service historique de la Défense conserve à Vincennes plus de 4300 dossiers individuels de gardes républicains, issus d’une collection versée par le bureau personnel de l'état-major de la Garde républicaine de Paris dans les années 2000. Ces derniers concernent une grande partie des militaires affectés au cours du 20e siècle dans cette unité de la Gendarmerie, du garde auxiliaire au médecin chef, en passant par des spécialistes comme les musiciens ou les vétérinaires.
Composés principalement de pièces administratives, on peut y trouver des états signalétiques et de service retraçant les affectations et grades successifs, des copies de nominations ou citations, des demandes de congés, ainsi que la correspondance entre le militaire et son gestionnaire. Au-delà de leur intérêt généalogique et des études prosopographiques qu’offre une telle série, les quelques pièces conservées pour chacun reflètent les traces uniques de ces vies militaires atypiques. En effet, la Garde républicaine de Paris, par ses missions, recrute et perfectionne notamment des femmes et hommes dans les domaines de la musique, du milieu équestre ou tout simplement comme continuateurs de la tradition militaire française.

Grâce cet inventaire, vous aurez accès à ces histoires personnelles de militaires qui ont assuré la protection et les services d’honneurs de la République française dans le monde, faisant au quotidien l’histoire et la réputation internationale de la Garde républicaine.
Les dossiers sont consultables une fois échu le délai de protection fixé par le code du patrimoine.
 

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Morts ou disparus en Indochine.


Pour chaque gendarme et garde morts ou disparus en Extrême-Orient, des dossiers étaient ouverts dans différents bureaux, mais ceux de l'inspecteur de la Gendarmerie en Extrême-Orient s’avèrent les plus complets. C’est à cette collection exhaustive, conservée par le Service historique de la Défense à Vincennes, que vous aurez accès grâce à cet instrument de recherche.
Vestiges d'histoires oubliés, mémoires d’hommes morts pour la France ou prisonniers si loin des leurs alors qu’ils étaient encore de jeunes militaires, ces dossiers rentrent souvent dans le détail de la vie intime et du quotidien du militaire colonial avec la liste des effets personnels, les procès-verbaux d’enquête et les rapports sur les circonstances des disparitions. 

Tous ces documents illustrent la réalité de l'engagement des soldats de la loi en Indochine, racontant les pires moments vécus par la force publique française dans la nouvelle forme de guerre que sont les conflits de décolonisation et de la guerre froide. 

D’ailleurs, nombres de ces hommes furent choisis comme parrain de promotions d’élèves gendarmes, rappelant le courage et l’abnégation que demande ce métier en zone de conflits.

Les dossiers sont consultables une fois échu le délai de protection fixé par le code du patrimoine.

 

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Dossiers AOF et AEF


Le Service historique de la Défense conserve à Vincennes plusieurs collections de dossiers individuels de gendarmes. Ceux auxquels vous aurez accès ici ont été tenus puis versés par les légions de gendarmeries d’Afrique occidentale et équatoriale françaises (AOF et AEF). Ces archives éparses concernent tous les militaires affectés durant les décennies 1950 et 1960.
Ils se composent presque exclusivement de pièces administratives, dont des fiches de renseignements, des états signalétiques et de service, des demandes de congés, des copies de nominations ou citations ou encore des correspondances entre le militaire et son gestionnaire. Malheureusement, trop fragmentaires pour permettre d’établir une biographie exhaustive ou un relevé de carrière, ils ont l’avantage de lister ces gendarmes volontaires pour l’Afrique et facilite toute étude prosopographique. En somme, une source complémentaire, voire un bon point de départ pour mieux connaître ceux qui ont servi dans les unités d’AOF ou d’AEF avant d’approfondir une recherche plus poussée dans les autres fonds d’archives du SHD.

 

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Dernière modification le 06/05/2021

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