Nouvel inventaire disponible : 1ere Armée de la Loire et Armée de l’Est (1870-1871).

Extrait d'un journal allemand. Guerre de 1870

FRSHD_GR_LD_18 Une du journal du journal militaire allemand du 15 juillet 1899.

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Vincennes
Service historique de la Défense, avenue de Paris, 94306 Vincennes

Poursuivant son travail de reclassement en vue des commémorations de la guerre de 1870, le Service historique de la Défense a le plaisir de vous annoncer la fin de la reprise de la sous-série Ld, regroupant les archives de la 1ere Armée de la Loire, devenue Armée de l’Est.

 

L’armée de la Loire est levée au sud de la Loire à partir d’octobre 1870 par le gouvernement de Défense nationale, qui dirige la République naissante, afin de poursuivre la guerre contre les états allemands. Elle est alors destinée à remonter vers le nord pour prendre à revers l’armée allemande assiégeant Paris, et la contraindre à la levée du siège. Elle doit néanmoins faire face à l’offensive sur la Loire menée par la IIe armée allemande commandée par le général von der Thann, libérée par la capitulation de Metz.

L’armée est divisée en deux partie, les 16e et 17e corps d’armée d’une part, rassemblés vers Blois, les 18e et 20e corps d’autre part, rassemblés entre Bourges et Vierzon. Commandée par le général d’Aurelles de Paladines, elle remporte la victoire de Coulmiers le 9 novembre, qui permet pour un court moment la reprise d’Orléans. Battue à Beaune-la-Rolande (28 novembre), puis à Loigny (2 décembre), elle est finalement scindée en deux armées. La 2e armée de la Loire, composée des 16e et 17e corps est confiée au général Chanzy, tandis que l’’armée de l’Est, composée des 18e et 20e corps, est confiée au général Bourbaki.

L’armée de l’Est se voit par la suite renforcée des 15e et 24e corps. Elle a pour mission de marcher sur Belfort pour libérer la garnison assiégée, puis de remonter vers le Nord pour entrer en Alsace et couper les communications allemandes, et notamment les voies de chemin de fer permettant d’approvisionner le siège de Paris. Elle se heurte alors à l’armée allemande du Sud commandée par le général Manteuffel. Victorieuse à Villersexel le 8 janvier 1871, l’armée de l’Est laisse les allemands battre en retraite et se retrancher sur la Lizaine. Elle est alors battue près d’Héricourt en poursuivant son offensive sur les lignes allemandes établies le long de cette rivière, et doit battre en retraite vers Pontarlier dans des conditions climatiques très difficiles. Oubliée de la convention d’armistice conclue par le gouvernement de Défense nationale le 28 janvier 1871, l’armée de l’Est continue de subir les assauts allemands, et fini par entrer en Suisse pour y négocier sa reddition et son internement, conclus par la convention des Verrières du 1er février 1871. Ses soldats affamés, mal vêtus et transis de froid sont alors interné dans camps de prisonniers en Suisse, avant d’être libérés à la fin de la guerre.

Dernière modification le 06/05/2021

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