Portraits croisés : Marcel JOUSSEN, Lieutenant-colonel, Chef de la division symbolique de la Défense

Métier

 

#RenforcerLesArchives

#IAW2021

Du 7 au 11 juin, sur tous les continents, on célèbre les archives !

La Semaine Internationale des Archives dont le thème de 2021 est « Renforcer les archives » est destinée cette année à souligner comment les institutions d’archives et de gestion de documents ainsi que la profession renforcent la transparence et la responsabilisation, sont renforcées par le travail en réseau et la collaboration, et peuvent renforcer une plus grande diversité et inclusivité dans les archives.

Le SHD participe à cet événement en valorisant sur internet ses fonctions archives, symbolique et bibliothèque afin de montrer la diversité et la coopération des métiers au sein d’un même établissement et l’enrichissement des pratiques professionnelles qu’elles impliquent. 

Nous vous proposons de découvrir à cette occasion des portraits croisés des différents métiers du service.

Rendez-vous tous les jours pour de nouvelles mises en ligne !

Vincennes
  • Quel métier exercez-vous au Service historique de la Défense et quelles sont vos missions ?

     

Je suis chef de la division de la symbolique de la Défense, en charge d’une des missions du SHD : la gestion de cette symbolique au profit des formations du ministère des armées et de la gendarmerie nationale. Ceci consiste à assurer le suivi des emblèmes nationaux, drapeaux et étendards, et de tous les sujets les concernant ( réalisation, entretien, suivi, décorations collectives et inscriptions sur leurs soies de noms de batailles), homologuer les fanions, motifs symboliques et insignes, mais aussi à assurer la préservation et la conservation d’objets du patrimoine des armées.

A ces titres, la division de la symbolique de la défense agit au profit de la ministre des armées, des grands états-majors tout comme de la plus petite des formations, pour lesquels elle est l’interlocuteur privilégié en termes de traditions, notamment pour leur transposition sous une forme symbolique quelle qu’elle soit.

 

  • Dans l'exercice de vos missions, comment se manifeste le travail en réseau et la coopération avec les autres professions du service, pour quelle(s) finalité(s) et nouvelles pratiques professionnelles ?

     

La division de la symbolique agit en permanence avec la totalité des autres départements et divisions, ainsi qu’avec les antennes locales du SHD : pour l’accès aux archives ou à la documentation dans le cadre de ses travaux de recherches historiques, pour la conservation et la mise en valeur de ses fonds divers (allant de l’insigne en tissu de quelques millimètres au canon d’artillerie !), pour le rayonnement du service au travers de visites ou de prêts d’objets pour des expositions…sans oublier les divers services à vocation plus technique permettant de travailler en toute sérénité.

 

  • Quelles dimensions prennent les notions de responsabilité, de transparence et d'accès à l'information dans la pratique quotidienne de votre métier ?

     

La dimension la plus importante de la division symbolique est celle de la responsabilité, puisqu’elle garantit au SHD son rôle de  service à compétence nationale en termes de symbolique militaire: la division de la symbolique assure en effet des missions directement au profit de la ministre des armées, assure les homologations de fanions, insignes et motifs par délégation de la ministre, et se doit en permanence de fournir à l’ensemble des formations des armées des avis techniques étayés et ne laissant nulle place à une éventuelle interprétation.

Pour garantir ce sérieux et cette objectivité, la richesse des fonds iconographiques, bibliothécaires ou archivistiques du SHD lui est indispensable au quotidien, afin de pouvoir, à chaque sollicitation, apporter la réponse la plus précise et juste qui soit.

Dernière modification le 11/06/2021

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