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Description physique
Autres instruments de recherche
Répertoire numérique détaillé, 4 pages, 2022.
Inventaire
Famille Le Pivain.
Dates
1940-2020Présentation du contenu
Le fonds est constitué de papiers de fonction de l'amiral Le Pivain : correspondance, documentation, écrits historiques, d'ingénierie navale et une iconographie retraçant la destruction du cuirassé Bretagne durant l'attaque de Mers el-Kébir le 3 juillet 1940, et la cérémonie de l'inauguration du cimetière. Ce fond retrace également l'histoire de l'association et les travaux entrepris pour la commémoration de ces marins morts pour la France.
Vous trouverez aussi dans ce fond un recueil de documents sur Lablache-Colombier, capitaine de corvette rallié aux FNFL. Ils s'inscrivent dans le cadre d'une enquête faite par la famille Le Pivain sur cet officier de marine disparu en 1942.
Suite à la signature de l'armistice, le 22 juin 1940, la flotte française est désarmée et est sous le contrôle des autorités italiennes et allemandes. Les Britanniques craignent de demeurer seuls face à l'Axe et ne veulent laisser la 4ème plus grande flotte mondiale dans la main de leurs ennemis. Le premier ministre britannique, Winston Churchill, ordonne, face au risque d'un effondrement des rapports de force sur mer, à la Royal Navy de neutraliser la flotte française. L'amiral Gensoul est alors à la tête de la flotte française basée à Mers el-Kébir (flotte composée de vieux dreadnoughts Bretagne et Provence, et des récents croiseurs Strasbourg et Dunkerque). Rejoindre la France libre et les Britanniques ou accepter l'internement vichyste et se voir saboter, tel était l'ultimatum sans ambiguïté posé par l'amiral Sommerville, le 3 juillet 1940. Les négociations sont finalement interrompues par un message français intercepté par les Britanniques, émanant du vice-amiral Le Luc, annonçant l'intervention des escadres de Toulon et d'Alger venant leur porter secours. Le feu est ouvert par les Britanniques. Les navires français étant amarrés dans le port, à l'arrêt, leurs positions ne leur permettent pas de lever rapidement l'ancre, ni de riposter. Ils sont alors la cible facile des bâtiments britanniques. Le capitaine de vaisseau Le Pivain, commandant le Bretagne, ordonne de tirer les amarres pour s'extraire du port tout en ne gênant par le passage pour le Dunkerque et le Strasbourg. Le bâtiment est touché par 4 obus des cuirassés de la Royal Navy Hood, Resolution et Valiant. Cette attaque fera près de 1 300 morts dont 944 pour le Bretagne. Ce fond retrace à la fois l'histoire des événements, mais également le travail de mémoire de l'association.
Le Pivain Louis Amiral
Site officiel de l'association : www.ledrame-merselkebir.fr
Division Archives Iconographiques : côtes concernant le bâtiment Bretagne.
Le dossier individuel de l'amiral Le Pivain est disponible au SHD sous la cote MV CC7 4e Moderne 3308 17.
Dernière modification le 28/08/2023