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"Lemoine (Dick), Répertoire numérique des archives de l'arrondissement maritime de Rochefort. Série E, services administratifs, Paris, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1925, 60 p.
Tables Ardouin : index manuscrit des dépêches de 1672 à 1740 établi par le docteur Ardouin en 1900."
Inventaire
Principal administrateur du port : intendant, ordonnateur civil, principal chef des bureaux, agent maritime
Dates
1672-1800Présentation du contenu
"Cette sous-série se compose principalement des dépêches originales envoyées par le secrétaire d'Etat de la Marine et reçue par l'intendant du port de Rochefort. A ce titre, elle constitue la source principale pour l'étude de l'arsenal de Rochefort à l'époque moderne. C'est dans la correspondance des intendant avec la Cour que se résume, pendant un siècle, de la fin du XVIIe à la fin du XVIIIe siècle, non seulement l'histoire du port et, en partie, celle de la Marine, mais l'histoire aussi des colonies d'Amérique dont Rochefort fut, pendant presque toute cette période, le grand et exclusif entrepôt, le point de départ et l'aboutissement de toutes les communications avec la France.
En dépit de la dualité de direction qui ne cessa qu'à la constitution des préfectures maritimes, en dépît même du rang social moins élevé des intendants, au regard de celui des commandants de la Marine, presque tous officiers généraux de haute situation, c'est bien à l'intendant qu'appartint, jusqu'en 1776, l'autorité dans le port. C'est à lui que s'adressaient les ordres de la cour ; il en était l'exécuteur responsable en même temps que le dispensateur des grâces. Toute la hiérarchie des fonctionnaires aboutissait à lui et, si même les officiers de marine étaient nominalement sous les ordres du commandant, en fait, dans le port, en raison de leurs fonctions, un grand nombre d'entre eux se trouvaient subordonnés à l'intendant.
Ce rôle se doublait, pour le service des colonies, d'un autre rôle tout aussi important et actif. C'est à l'intendant de Rochefort, en effet, que revenait le soin d'assurer, de prévoir, par suite, le ravitaillement en hommes, en munitions, en matériel de toutes nos possessions d'Amérique. C'est à Rochefort que convergeiaent, venus de Paris, des autres ports, de points très divers, le personnel et le matériel des anciens et des nouveaux colons dont il fallait assurer le passage et la subsistance. C'est à Rochefort que revenaient, des ports de l'empire américain, les bâtiments du roi, ou des particuliers, employés aux transports et aux communications. Même, lorsqu'en 1768, le service des Colonies fut, sur les instances de d'Aubenton, commissaire ordonnateur à Bordeaux, transprots pour quelques années dans ce port, il n'en resta pas moins sous la direction de l'intendant de Rochefort.
Enfin, jusqu'en 1715, l'intendant de la Marine de Rochefort fut en même temps, sous des appellations diverses, investi de fait des fonctions d'intendant de la province ; il en eut toutes les prérogatives, mais aussi toutes les charges. En ce qui regarde Rochefort, il faut reconnaître que cette situation eut les plus heureux résultats : ayant tout autorité sur l'adminsitration et la conduite de la ville naissante, les intendants en furent les vrais créateurs ; le témoignage s'en est affirmé dans cette épitaphe que la reconnaissance publique fit graver sur le tombeau de Bégon : ""il trouva la ville naissante en bois, il la laissa en pierres""."
"Sébastien Martin, ""La correspondance minisétielle du secréariat d'Etat de la Marine avec les arsenaux : circulation de l'information et pratiques épistolaires des administrateurs de la Marine (XVIIe-XVIIIe siècles), dans Sylviane Llinares et Jorg Ulbert (dir.), La liasse et la plume, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 33-46."
Les registres 1E 32 à 1E 560 sont consultables uniquement sur microfilms sous les cotes MI 1 à MI 276
Dernière modification le 21/11/2019