Côte française des Somalis.

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La position stratégique de la rade d'Obock, l'une des portes du détroit de Bab el Mandeb, explique l'intérêt que lui porte la France, qui acquiert le territoire en 1862. En 1886, la réunion des territoires des Afars et des Issas crée la Côte française des Somalis (CFS). Dès 1917, un chemin de fer relie Addis-Abeba à la nouvelle capitale du territoire, Djibouti. L'aviation, en revanche, s'y implante tardivement.

Dès 1934, le climat de tension italo-éthiopienne accroît la situation stratégique de Djibouti, rendant l'impuissance à défendre la zone flagrante.

D'abord fidèle à Vichy, l'escadrille de la CFS rejoint les Forces aériennes françaises libres et se trouve rattachée au commandement Air du Moyen-Orient. La guerre terminée, la CFS accède au statut de territoire d'outre-mer. Rebaptisé territoire français des Afars et des Issas en 1967, Djibouti accède à l'indépendance en 1977. La BA devient à compter de cette date détachement Air.

Une forte présence française s'y maintient, en vue d'assurer des missions diverses :

- prépositionnement de forces dans l'optique d'intervention humanitaires,

- formation du personnel djiboutien,

- défense du territoire djiboutien et gardiennage de l'aéroport.

Le fonds émanant de la CFS est très modeste. Les archives émanent pour l'essentiel de la BA puis du DA de Djibouti et sont toutes postérieures à la Seconde Guerre mondiale, à l'exception du journal de marche de l'escadrille pour l'année 1939.

On trouve également dans ce fonds les JMO de la PA à la station ionosphérique de l'Antarctique, rattachée à la base de Djibouti.