Conditions d’accès
Conformément à la législation en vigueur, la sous-série GR 2 V est librement communicable.
Description physique
Classement
Les archives ont été classées par missions : élaboration de notices techniques, avis et études, participation aux diverses commissions, missions de temps de guerre (1914-1918) et de temps de paix (organisation des régions fortifiées).
Autres instruments de recherche
Nicole SALAT, Martin BARROS, Inventaire de la sous-série 2 V, Section technique du génie, 1886-1940, Vincennes, Service historique de l'armée de terre, 1997.
Inventaire
Avis de la section technique du génie
Dates
1866-1940Présentation du contenu
Le fonds, composé de 289 cartons, est constituée des archives de la section technique du génie (STG). Il est le résultat d'un long travail de reconstitution réalisé au fur et à mesure des versements effectués par les différentes instances du génie de 1980 à 1996.Le fonds contient les dossiers des études techniques poursuivies par la STG notamment pendant la guerre 1914-1918 sur les abris, les baraquements et les cantonnements, le matériel de mines et de tranchées, l'équipement (excavateurs de tranchées), l'armement, la protection contre les gaz et les mesures de défense passive. Elle renferme également des documents se rattachant aux opérations (guerre des mines aux Éparges et à Vauquois, mission du général Protard).
Benoit (général), La fortification permanente pendant la guerre, Paris, Berger-Levrault, 1922.
Blanc (lieutenant-colonel Louis), « La guerre des mines en Argonne orientale », Cahier de la Savoie, n° 5, janvier 1966.
Bouley (général), Trois fortifications, introduction à l'étude de la guerre de forteresse, cours d'information des colonels, 1953.
Clément-Grandcourt (général A.), Places fortes, places faibles, Paris, librairie de l'arc, s.d.
Chauvineau (général), Cours de fortification, la défense des frontières et les fortifications permanentes, Paris, école supérieure de guerre 1924.
Culmann (général), La fortification permanente aux frontières, Paris, Charles-Lavauzelle, 1931.
Dallemagne (colonel François), Les casernes françaises, Paris, Picard, 1990.
Herr (général), L 'artillerie, ce qu 'elle a été. Ce qu 'elle est. Ce qu'elle doit être, Paris, Berger-Levrault, 1923.
Lebas (général), Places fortes et fortification pendant la guerre 1914-1918, Paris, Payot, 1923.
Ménager (lieutenant R.), Les forts de Moulainville et de Douaumont sous les 420, Paris, Payot, 1936.
Rebold (colonel J.), La guerre de forteresse 1914-1918, Paris, Payot, 1936.
Rocolle (colonel Pierre), Le béton paye-t-il ? Le cas du fort de Manonvillers en 1914, Paris, Charles-Lavauzelle, 1939.
Rocolle (colonel Pierre), Le béton a-t-il trahi ? Historique de la ligne Maginot et de la ligne Mareth, Paris, Mirambeau, 1950.
Rocolle (colonel Pierre), 2000 ans de fortifications françaises, Paris, Charles-Lavauzelle, 1989.
Tournoux (général P.-E.), La défense des frontières, haut commandement, gouvernement, 1919-1939, Paris, Nouvelles éditions latines, 1960.
Truttmann (lieutenant-colonel Philippe), La muraille de France ou la ligne Maginot, Thionville, Gérard Klopp, 1985.
L'ensemble des archives de la S.T.G. avait été dissocié à l'occasion des événements de 1940 : l'armée allemande avait effectué des prélèvements dans les papiers qui n'avaient pas été évacués et les forces en opérations en 1944-45 réclamèrent des dossiers concernant la ligne Maginot. Après la guerre, la remise en état de la ligne Maginot de 1946 à 1956 amena à constituer une documentation à caractère technique dont l'essentiel fut trouvé dans les papiers de la S.T.G. qui avait été dissoute en 1940. C'est ainsi que des archives furent réparties entre la direction des études et fabrications d'armement (D.E.F.A.), le groupement génie de la section technique de l'armée de terre (S.T.A.T.) et l'inspection du génie. La section technique des bâtiments, fortifications et travaux (S.T.B.F.T.), créée en 1946, reprenant en partie les missions de la S.T.G. en récupéra une autre fraction.
Enfin, en 1994, des documents émanant de la S.T.G. emportés par les autorités allemandes en 1941, furent retrouvés dans les cartons d'archives restitués par la Russie. Ces différents apports ont permis de reconstituer en partie les archives de la S.T.G. dans ses missions. Celles-ci touchaient à tous les problèmes soulevés à l'occasion des grandes opérations où avait été engagé le génie, telles que la fortification (Séré de Rivières, Maginot, deuxième position de 1939), le casernement, les questions soulevées pendant la Grande Guerre (abris, lutte contre les gaz).
SERVICE HISTORIQUE DE L'ARMÉE DE TERRE
VINCENNES
Série N 1872-1919
9 N 39 (sections techniques de l'artillerie et du génie 1903-1914),
9 N 63 (idem 1886-1914), 16 N 813 à 866 (grand quartier général, 1er bureau, génie, organisation, camps, cantonnements, bataillons M.D., gaz asphyxiants, électricité au front, réseaux, projecteurs, blindages, etc. 1914-1919), 23 N 1 à 194 (places et régions fortifiées).
Série N 1920-1940
9 N 244 à 249 (section technique du génie 1919-1940).
Dernière modification le 19/11/2019