Conditions d’accès
Conformément à la législation en vigueur, la sous-série GR 6 W est librement communicable.
Description physique
177 cartons d'archives.
Classement
Le classement adopté au XIXème siècle pour les archives techniques de l'artillerie est un classement documentaire, par thématique, pour lequel la logique du principe de classement des documents en fonction de leur provenance n'a pas été respectée. Les sous-séries du fonds correspondent donc à des thèmes plus qu'à des institutions.
Autres instruments de recherche
Adjudant-chef Claude LOISIER-VERON (secrétaire, archiviste, documentaliste), Inventaire des archives de l'artillerie, tome II, registres & séries n° 4 - 5 - 6 (4 W à 6 W) (762 p.), service historique de l'armée de terre, Vincennes, 1989.
Inventaire
Artillerie : inventions et projets
Dates
1693-1963Présentation du contenu
Le fonds est constitué de 177 cartons d'archives et contient de nombreux éléments relatifs aux inventions, innovations et projets dans le domaine de l'artillerie, et dans le domaine militaire au sens large. Les thèmes, riches et variés, concernent l'armement, l'artillerie, la projection, l'harnachement, le tir, les forges, les munitions, les machines diverses, les aérostats, le chemin de fer.
ZUBER Henri, SARMANT Thierry, FONCK Bertrand (dir.), Guide des archives et de la bibliothèque du service historique de la défense, SHD, Vincennes, 2017.
AILLERET, Charles (colonel), Histoire de l'armement, Paris, Presses universitaires de France, "Que sais-je", 1948.
L'inventaire de la sous-série W a pour objet les archives dites du comité technique de l'artillerie, déposées au service historique de l'armée de terre en 1978. Ce dépôt des archives de l'artillerie a été institué par le décret du 9 thermidor an III/27 juillet 1795 qui mettait en place le comité de l'artillerie. Il s'articulait autour de quatre grands pôles :
- L'atelier de précision ;
- La bibliothèque ;
- Les archives et le dépôt des plans ;
- Les modèles d'armes et de machines.
Son rôle consistait à centraliser, réunir, conserver les archives, les modèles, les ouvrages imprimés de l'artillerie provenant des différents organismes ayant précédé, puis accompagné et poursuivi son existence, et dont on peut résumer ainsi la succession :
- Le bureau de l'artillerie, apparu en 1747 ;
- L'inspection générale de l'artillerie ensuite, créée en 1777 pour Gribeauval, supprimée en 1790 au profit d'un comité de l'artillerie mis entre-temps en place par la Constituante et la Convention, puis rétabli en 1800 par le Premier consul Bonaparte, supprimée de nouveau en septembre 1815, avant de renaître une dernière fois en 1830, pour disparaître définitivement en 1842 ;
- Le comité de l'artillerie, enfin, créé par les révolutionnaires, supervisé par cet inspecteur général à partir de 1800, et qui joua un rôle effacé jusqu'à sa réorganisation en 1811 qui vit sa transformation en un comité d'études destiné à assister le dit inspecteur très souvent en campagne auprès de l'Empereur. Divisé en trois sections en 1814, il sera finalement ajourné en avril 1820, une ordonnance royale du 31 mars organisant un comité spécial et consultatif pour chaque armée : le comité perdit l'initiative des propositions et ne joua plus qu'un rôle consultatif de 1820 à 1830. La direction du dépôt d'archives lui échappa alors. Il sera cependant reconstitué en 1871, enrichi en interne à partir de 1886 de sections techniques, rebaptisé en septembre 1888 "comité technique de l'artillerie", avant sa suppression le 22 octobre 1910.
Le dépôt des archives de l'artillerie était chargé du recueil des mémoires manuscrits ou imprimés ayant trait à l'arme de l'artillerie : il a ainsi reçu des copies de correspondances et des mémoires techniques provenant du bureau de l'artillerie ; des documents du premier inspecteur général Gribeauval ; des rapports d'inspection et les archives des inspecteurs du Consulat, de l'Empire et de la Restauration ; des comités et des organismes leur ayant succédé ; des archives de l'inspection des études et expériences techniques ; des pièces du laboratoire central des fabrications d'armement ; et de certaines commissions d'expérience.
Les archives du comité et de la section technique de l'artillerie étaient conservées à l'origine au dépôt central de l'artillerie, et depuis 1978 dans l'ancien service historique de l'armée de terre, devenu service historique de la défense (SHD), gérées par la division des archives techniques et de l'information géographique (DATIG). Ces archives remontent globalement jusqu'au milieu du XVIIème siècle et s'arrêtent avec le déclenchement de la deuxième guerre mondiale.
À ce fonds principal ont été ajoutés des documents provenant de l'inspection des études et expériences techniques.
Voir le fichier pdf "sources complémentaires".
Dernière modification le 19/11/2019