Conditions d’accès
Le fonds est librement consultable et reproductible dans son intégralité.
Inventaire
Fonds privé 103 GG Amiral Jean-Marie Querville (1903-1967)
Dates
1798-2003Amiral Jean-Marie Querville (1903-1967)_Valentine Querville
Vincennes
Ouvrages, articles et monographies
Les ouvrages conservés à la division des bibliothèques du Service historique de la défense comportent en indication la cote qui leur est attribuée.
ARCHIVES CENTRALES DE LA MARINE (SHD - VINCENNES)
Fonds modernes – 1789-1914
Sous-série CC 7 : dossiers individuels des officiers de marine CC7 4e moderne n° 2177/2, 3426/10 : dossiers individuels de l'amiral Jean- Marie Querville.
Entre-deux guerres – 1919-1939
Sous-série 1BB3 : correspondance ministérielle à l'arrivée 1 BB 3 203 : Correspondance reçue du secteur du Maroc : comptes rendus de tirs (1925).
Sous-série 1BB4 : campagnes 1 BB 4 37 : Ière escadre, sous-marin Joëssel (1929) 1 BB 4 63 : Division navale de l'Océan indien, Madagascar (1920-1938). 1 BB 4 81 : Force navale détachée au Maroc. Correspondance du croiseur Strasbourg
Sous-série 1BB7 : attachés navals, missions navales, marines étrangères 1 BB 7 269 : Renseignement naval, Maroc (1920-1939)
Sous-série 1CC : Personnel militaire 1 CC : études sur la guerre sous-marine
Seconde guerre mondiale
Sous-série 2BB7 : attachés navals, missions navales, marines étrangères 2 BB 7 : Attachés navals, missions, liaisons navales (1939-1947)
Sous-série TT A : cabinet du ministre, état-major général. TT A 186-190 : Commissariat de la Marine à Alger TTA199-245 : Etat-major de la Marine à Alger
Sous-série TT C : FNFL et formations ultérieures. TTC : 1-49 : FNFL 1940-1943. TTC 50-70 : Forces Navales en Grande-Bretagne TTC 79 : Base de Dundee TTC 80 : Base de la Clyde, à Greenock TTC 102-128 : télégrammes TTC 129-137 : cahiers d'enregistrement de la correspondance
Sous-série TT D : régions maritimes et commandements de la marine TT D 354-341 : Commandement de la Marine à Alger TTD 805-822 : Marine en Indochine
Sous-série TT F : divisions navales TT F 60-65 : sous-marins en Afrique du Nord et AOF
Sous-série TT O : dossiers historiques TTO² : Débarquement en Normandie (juin 1944)
Sous-série TT Y : bâtiments TTY 54-57 : frégate l'Aventure TTY 434-435 : sous-marin Junon.
Conflits de décolonisation
Série UU : Guerre d'Indochine
Sous-série UU B : unités marine, ports et bases navales UU B 60 : batterie d'Apowan
Sous-série UU D : Direction navale d'Extrême-Orient UU D : Opérations d'Indochine DNEO (1954)
Sous-série UU E : Forces maritimes d'Extrême-Orient UU E 1 bis, 104, 417 : croiseur Suffren (1945-1947) UU E 47-60 : Forces maritimes d'Extrême-Orient (1953-1954)
Sous-série UU T : COMAR Saïgon UU T 174-186 : opérations 1954 UU TB 53 : Marine Haiphong : opérations au Nord Vietnam (1951-1954) UU TB 61 : Marine Haiphong : COMAR Tonkin, correspondance reçue (19461947)
Sous-série UU SUP : correspondance et études diverses UU SUP 1-7 : courrier arrivée des Forces maritimes en Extrême-Orient (19461956) UU SUP 30 : fonctionnement des Forces maritimes en Extrême-Orient (19431957)
Série VV : guerre d'Algérie
Sous-série VV T : régions maritimes VV T 2A 20-28 : IVème région Maritime Oran. Mers-El-Kébir (1959-1961) VV T 1A 30-32 : Marine Alger (1961)
Marine contemporaine
Sous-série 3 BB 2: correspondance au départ 3 BB 2/3 : Etat-major de la marine / opérations (1950-1975) 3 BB 2 CAB : Etat-major de la marine / Cabinet 3 BB 2 MOD 14 : dossier général de la base de Dakar 8
Sous-série 3 BB 4 : campagnes 3 BB 4 CRA 45 : Marine A.O.F. C.R.A. 1951-1953 3 BB 4 RFC : rapports de fin de commandement
Sous-série 3 BB 7 : Missions et attachés navals 3 BB 7 MN : Missions navales en Grande-Bretagne (1940-1957)
Sous-série 3 BB 8 : dépôt des archives, cabinet du ministre, conseils, commissions, inspections 3 BB 8 CSM 1-2a : séances du Conseil Supérieur de la Marine de l'année 1945 3 BB 8 CPE : commission permanente des essais
Sous-série 9 JJ : Archives du service hydrographique et océanographique de la marine 9 JJ 80 : Missions hydrographiques d'Indochine (1933-1948)
ARCHIVES DE LA MARIN ARCHIVES - ANTENNES DE BREST (SHD-BREST)
Sous-série de 2D : majorité générale du port de Brest (depuis 1944)
ARCHIVES DE LA MARIN– ANTENNE DE TOULON (SHD-TOULON)
Sous-série 2C : Forces navales (1787-1988) 2C 5616-5624, 6055-6062, 6168-6169 : Archives du croiseur lance missiles Colbert1
Né le 9 janvier 1903 à Tours (Indre-et-Loire), Jean-Marie Querville entre à l’Ecole navale en octobre 1921 et est promu enseigne de vaisseau de 2e classe en octobre 1923. A sa sortie de l’Ecole d’application, il embarque sur le croiseur Strasbourg (ex Regensburg). Enseigne de vaisseau de 1re classe en octobre 1925, il participe à son bord à la campagne du Riff en 1925. Breveté transmetteur en 1926, Querville choisit en 1927 les sous-marins, arme à laquelle il consacrera treize ans de sa carrière. En 1929, sur le Joessel, il participe à la première campagne lointaine de sous-marin français qui le conduit à Madagascar. Promu lieutenant de vaisseau le 31 mars 1930, il est affecté comme officier en second, de 1931 à 1934, sur le sous-marin Aréthuse dont il suit l’armement. En octobre 1934, il prend le commandement du sous-marin Sirène. En août 1936, celui du Souffleur. En 1939, il rallie l’Indochine comme officier en second de la mission du bâtiment hydrographique Lapérouse. La guerre éclate. Il demande à rallier la France où sa spécialité de sous-marinier va lui permettre de prendre une part active à la guerre. Sa demande n’est pas agréée et il est envoyé comme officier de liaison auprès des Britanniques à Singapour. C’est là que l’armistice le surprend. Il demande immédiatement à rallier la Grande-Bretagne. L’amiral Sir Percy Noble, commandant en chef britannique, le retient jusqu’en septembre 1940, date à laquelle il est rappelé en Indochine. Promu capitaine de corvette le 28 novembre 1940, le commandant en chef l’autorise alors à rallier en Grande-Bretagne les Forces Navales Françaises Libres. Il y arrive le 13 novembre 1940. En février 1941, on lui confie à sa demande le commandement du sousmarin Junon et celui de la division des sous-marins français en Grande-Bretagne, la 1re division de sous-marins basée à Dundee en Ecosse. La Junon étant encore indisponible, il est affecté au 2e bureau des Forces Françaises Libres comme successeur du commandant d’Estienne d’Orves, parti en mission en France. En juin 1941, commencent les essais de la Junon. En décembre 1941, il effectue deux patrouilles dans le Golfe de Gascogne. Nommé capitaine de frégate le 1er juillet 1942, il opère en septembre sur les côtes de Norvège. Il est chargé de déposer au fond d’un fjord un commando chargé de détruire une usine. En octobre 1942, pénétrant à nouveau dans les fjords, il coule un cargo et endommage un ravitailleur allemand qui s’échoue. En novembre 1942, une nouvelle mission le conduit au nord des îles Lofoten pour y déposer cinq tonnes de matériel. Ces opérations lui valent trois citations et l’attribution de la Croix de la Libération le 12 janvier 1943. En avril de la même année, il est désigné pour la mission de liaison avec les Forces de l’Afrique du Nord commandées par le général Catroux. Il est ensuite affecté à l’état-major de la défense nationale, à Alger. En juin 1944, il participe au débarquement de Normandie comme commandant supérieur des escorteurs du Groupe de débarquement Chama et assure la protection de cent deux convois entre la Grande-Bretagne et la France. Lors de l’une de ces escortes le 22 juin 1944, son convoi et attaqué de nuit à la torpille par une escadrille de Junkers 88. Son navire les met en fuite en abattant un et probablement deux aéronefs. En novembre 1944, il retourne en Angleterre pour y prendre le commandement d’une division de frégates en armement à Glasgow sur la frégate l’Aventure que les Britanniques viennent de mettre à disposition des FNFL. En mars 1945, il est nommé secrétaire permanent du Conseil supérieur de la Marine. Promu capitaine de vaisseau le 1er juillet 1945, il est nommé en octobre directeur adjoint de la Section Marine du Cabinet du ministre des Armées. En juillet 1946, il prend en Extrême-Orient, le commandement du croiseur Suffren. Le bâtiment effectue de nombreux transports de troupes au Tonkin. Au cours de l’un d’eux, en décembre 1946, il est pris à parti par la batterie d’Apowan et participe en janvier 1947 au dégagement de Hué. Rentré en France en octobre 1947, il revient en Indochine en novembre 1947 pour prendre, le 31 décembre, le commandement de la Marine au Tonkin. Contre-amiral du 28 janvier 1951, il est nommé major général à Brest en avril. En 1953 il rallie de nouveau l’Indochine et prend le commandement de la division navale d’Extrême-Orient. En mars 1954, il reprend le commandement de la Marine au Tonkin. La Marine nationale participe activement au sauvetage et à l’évacuation vers le sud des populations du nord fuyant le VietMinh. Il quitte le Tonkin en mai 1955 pour gagner Saïgon en juillet 1955. En janvier 1956, il prend le commandement de la Marine en Afrique Occidentale Française où il est élevé au rang de vice-amiral et rentre en France début 1957. En 1957 et 1958, il est président de la commission permanente des essais des bâtiments de la Flotte, à Paris. Du 13 au 16 mars 1959, le vice-amiral Querville, président de la commission, a sa marque à bord du croiseur Colbert, effectuant un voyage en Suède, au Danemark et en Norvège. Vice-amiral d’escadre en août 1959, il prend à Oran, le commandement de la Marine en Afrique du Nord et en janvier 1961, il devient préfet maritime de la quatrième région, à Alger, et commandant en chef pour la Méditerranée. Il se prononce contre le Putsch des généraux d’avril 1961. De retour en France en janvier 1962, il prend le poste d’inspecteur général de la Marine jusqu’à son départ anticipé en octobre 1962. Il quitte la Marine nationale avec le grade d’amiral. Il décède le 30 décembre 1967 aux Grouets, à Blois
Dernière modification le 02/10/2020