Plaques de verre des navires de guerre

Ce fonds est clos.

"Franck Lecalvé et Jean-Michel Roche, Liste des bâtiments de la flotte de guerre française, de 1700 à nos jours », publiée avec le concours de la Société française d'histoire maritime, supplément à la Chronique d'histoire maritime, octobre 2001.

Joël Pierre, Les constructions navales à Rochefort, Brouage, Soubise et Tonnay-Charente. Introduction historique par Martine Acerra, Paris, Le Croît vif, 2003.

Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, Paris, Association des Amis des Musées de la Marine, 1967. Mise à jour de Pierre Boucheix et Hubert Michéa, même éditeur, janvier 2003."

"Ces plaques de verre ont été remis au Service historique de la Marine quand la direction des Constructions navales de Rochefort a fermé, en 1926.

On retrouve l'écriture de Dick Lemoine, conservateur de 1911 à 1936, sur certaines boites de clichés et sur les clichés eux-mêmes où il a noté des numéros. Mme Marie Descubes, qui exerça les fonctions de conservateur de 1937 à 1951, fut la première à inventorier systématiquement ces clichés en conservant le classement alphabétique de la direction des constructions navales qui les avait versés. On retrouve son écriture sur le couvercle de la plupart des boites d'origine dont elle a récapitulé le contenu : nom et type de chaque navire, nombre et dates extrêmes des clichés pour chaque navire photographié, nombre total de clichés dans chaque boite. De plus, avant le(s) cliché(s) de chaque navire, elle a noté les mêmes informations sur une feuille intercalaire.

Durant son intérim à Rochefort, de 1952 à 1965, Geneviève Beauchesne , conservateur du Service historique de la Marine à Lorient, porta elle aussi des mentions manuscrites sur un certain nombre de clichés (noms de navires et numéros), vraisemblablement lorsque des chercheurs lui demandaient des reproductions.

Marc Fardet a utilisé les précieuses indications inscrites sur les boites par Mme Descubes. En 2004, à partir du 24 mai, afin de rédiger et diffuser un instrument de travail définitif, il a repris et complété son inventaire manuscrit. Il a vérifié tous les clichés et les a reclassés, si nécessaire, avec l'aide de M. Duran, agent contractuel de droit public. De plus, il a ajouté au nom et au type du navire le lieu et la date de son lancement (à Rochefort ou dans d'autres ports) et fait une analyse détaillée de chaque cliché :

- le numéro d'ordre du cliché dans la série chronologique des clichés, leur numérotation continue permettant de savoir combien il y en a pour chaque navire (pour certains navires les clichés sont répartis dans plusieurs boites),

- la date du cliché, lorsqu'elle figure sur ledit cliché, ou la mention « sans date »,

- la localisation du navire au moment où le navire a été photographié : id, lancement, à quai, sur la Charente, en mer (avec ses essais),

- le numéro inscrit sur le cliché, lorsqu'il y figure,

- les détériorations subies par le cliché : blanchi, très blanchi, cassé, bouts manquants…

De plus, il a attribué la cote 5 G à l'ensemble de ces 1271 clichés répartis dans 72 boites. Les plaques de verre ont par la suite été reconditionnées dans des boites plus adaptées à leur conservation."

Seuls les copies numériques de ces clichés sur verre, excessivement fragiles, sont communicables.