The oral archives

Les archives orales, crées en 1974, constituent une source nouvelle et complémentaire pour les chercheurs.

Les archives orales : une source nouvelle et complémentaire pour l’historien

Constituées uniquement de documents écrits, les archives classiques ne conservent pas la trace systématique de l’ensemble des activités d’une époque. Outre les destructions éventuelles résultant de faits de guerre ou d’absence de politique de conservation, elles ne donnent généralement à voir qu’une partie du fonctionnement d’une institution ou d’une unité.

Postérieures aux événements qu’elles relatent, les archives orales permettent à l’historien de distinguer, en amont du processus décisionnel que les archives classiques ne font le plus souvent qu’entériner, le poids des relations interpersonnelles, la culture et les réflexes propres aux unités et organismes qui font la Défense. Archives « provoquées », parce qu’elles sont constituées d’entretiens réalisés auprès des acteurs d’un événement, d’une crise ou d’une époque, les sources orales valorisent la psychologie individuelle et collective, tout en apportant également des informations factuelles qui pallient l’absence de traces laissées par les ordres oraux.


Les archives orales ont ainsi vocation à compléter le travail de l’historien en lui fournissant une source complémentaire aux archives conservées sous forme de documents écrits.

Ces archives orales relèvent de la discipline de l’histoire orale, et ont trouvé une légitimité dans le monde de l’Université française dans les années 1970, en partie grâce aux travaux de Philippe Joutard, portant sur la transmission de la mémoire des camisards par une tradition orale de la communauté protestante cévenole. Leur intérêt principal est de pouvoir donner la parole aux « oubliés de l’histoire » (Ph. Joutard), c’est à dire les témoins d’une époque ou d’un événement dont l’expérience et les souvenirs ne sont pas, ou rarement, fixés dans un document écrit. Depuis les années 2000, les travaux de Florence Descamps permettent de préciser et approfondir la méthode de la pratique de l’enquête orale. 

 

La collecte de témoignages oraux au Service historique de la défense

La collecte de témoignages oraux au sein du ministère de la Défense a débuté au Service historique de l’armée de l’Air en 1974, à l’initiative de son chef, le général Christienne. 

Cet exemple a été suivi par les services historiques des autres armées et de la gendarmerie. Actuellement, la collecte, la conservation, le traitement et la communication des témoignages sont réalisés par la division des archives orales, du département des fonds d’archives (DFA). 

Les entretiens sont menés en s’appuyant sur des documents d’archives et sur les travaux de recherche les plus récents, afin de déboucher sur un récit de carrière. Les inventaires semi-analytiques, mis à la disposition des lecteurs, sont généralement assortis des états de service du témoin ainsi que d’un appareil critique, permettant d’opérer de nombreux recoupements parmi les témoignages.

 

Les axes de collecte

La collecte s’inscrit dans le cadre d’enquêtes thématiques correspondant à des axes de recherches validés par le chef du Service historique de la Défense. Par exemple, de 2005 à 2014, les enquêtes ont porté sur les services de renseignement français et sur les organes de décision politico-militaires depuis 1945.


Les fonds oraux déjà constitués embrassent des thèmes aussi variés que l’histoire et l’évolution de l’armée de l’Air, la France libre et la Résistance, la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie, le 13 Mai 1958, le putsch d’Alger, la constitution des forces stratégiques et les opérations extérieures… Jusqu’en 2005, chaque service historique d’armée avait ses propres axes de collecte ; ainsi la Marine nationale a travaillé sur deux thèmes :

- l’impact de la montée en puissance de la Force océanique stratégique et du nucléaire sur la Marine.

- les opérations extérieures de la Marine depuis la fin de la guerre d’Algérie jusqu’à la guerre du Kosovo.

 

Les fonds et leur communication

La collection de documents sonores du Service historique de la défense comprend environ  2500 témoignages (soit près de 6 000 heures d’enregistrement) recueillis par l’institution ou déposés par des chercheurs. La consultation, libre ou nécessitant la demande d’une dérogation, fait l’objet d’une convention passée entre le témoin et le ministère des Armées (article L. 213-6 du Code du patrimoine).

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Témoignage oral d'Henri Fabre (1882 - 1984) : l'invention de l'hydravion       

Accédez au témoignage d'Henri Fabre
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Des aviateurs de la Seconde Guerre mondiale au parcours singulier

 

Accédez aux témoignages des As

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Research Grants

Military symbolism a long evolution

La symbolique est « l'art de substituer une image a une idée, un dessin à un concept, une figure à une pensée » mais est aussi « l’art de retrouver l'idée derrière l'image, le concept au travers du dessin, la pensée sous la figure ». C'est l'ensemble des symboles propres à un peuple, à une époque, à une religion. La symbolique militaire qui se manifeste par divers signes multiformes (uniformes, insignes, emblèmes, fanions, etc) s’est forgée au cours de l'histoire de France.

Les prémices de la symbolique militaire

Les Gaulois étaient habiles à orner de symboles les pièces de leur équipement militaire et notamment leurs casques au sommet desquels fleurissaient des panaches, des cornes et des ailes. Ils ont aussi des « enseignes » qui sont les signes de reconnaissance de la peuplade qu'ils emportaient au combat. Après leur conversion au catholicisme, les Francs remplacent, par des objets religieux, les animaux figurant sur leurs emblèmes. Au Moyen-Âge, les chevaliers se regroupent sous une " bannière", qui est en quelque sorte le drapeau féodal. Au XIIe siècle, apparaissent les "armoiries", symbole féodal transmis de génération en génération et marques distinctives de familles, de collectivités ou d'individus représentées sur un écu. Les croisades donnent naissance à la première marque nationale. Les croisés arborent en effet des emblèmes nouveaux qu'ils vont conserver et transmettre à leurs descendants. C'est là la genèse des armoiries qui conservent les noms d'origine arabe pour désigner certaines couleurs : gueules pour le rouge, sable pour le noir, sinople pour le vert. Au cours de la Guerre de 100 ans apparait la "devise"  comprenant une figure (animal, plante, objet) qui en est le corps et une sentence qui l’explique ou la complète. Au XVe siècle avec l'organisation d'une armée royale permanente, apparaît pour la première fois, le mot de "fanion" dans un texte qui organise le corps des francs archers. 

L'évolution du XVIe siècle à la Révolution française

Le XVIe siècle permet à la symbolique militaire de s'enrichir. L'armée connaît une nouvelle organisation avec la création des « régiments ». Dès 1510, on adopte le mot « drapeau ». Les devises sont alors en grande vogue. La grande révolution dans le développement de la symbolique militaire reste les grands débuts de l'uniforme. La première pièce d'uniforme imposée par Louis XIII est la casaque particulière aux mousquetaires en 1622 (elle arbore la fameuse croix fleurdelisée que l'on peut considérer comme le premier insigne régimentaire de l'armée française). En 1690, le mot « uniforme » est introduit par Louvois dans les règlements traitant des tenues des armées. Le XVIIIe siècle marque le début du « cérémonial militaire » qui est une forme nouvelle de la symbolique militaire. Le fanion avait jusqu'alors un rôle purement utilitaire (il sert au tracé des camps, aux alignements et au jalonnement). Une ordonnance de 1779 crée le fanion de campagne, ancêtre du fanion moderne. En 1788, apparaissent les fanions de commandement portés par un officier attaché à la personne du commandant en chef.

L'époque moderne : la symbolique militaire image du régime politique de la France

La Révolution française veut gommer toutes traces de l'Ancien Régime. Les symboles changent et c'est l'uniforme qui prend un caractère symbolique par ses trois couleurs : bleu, blanc, rouge. L'Assemblée nationale adopte par décret du 30 juin 1791, un nouveau modèle de drapeau. Chaque régiment à deux bataillons, possède deux drapeaux différents. Sur le premier, on trouve les trois couleurs nationales mais on conserve la croix blanche avec mention du numéro du régiment. Sur le second, figurent la croix blanche, le numéro du corps et différentes couleurs. Pour tous les drapeaux, la devise, qui existait déjà sous l'Ancien Régime, se généralise et s'intitule : « discipline, obéissance à la loi ». L'emblème représente désormais la nation. Napoléon poursuit les nuances qui caractérisent chaque corps de troupe. Depuis une ordonnance du 9 novembre 1810, la coiffe militaire arbore le grade du militaire. Il introduit l'aigle dans ses armées. En 1804, il est placé à l'extrémité d'une hampe. L'Empereur va donner de l'importance aux fanions. En 1808, il décide que désormais un seul aigle subsisterait par régiment. En 1811, une réglementation précise concerne les fanions dans l'infanterie. Dès 1812, les trois couleurs apparaissent, sur nos drapeaux, dans les dispositions qu'on voit à l'heure actuelle. Napoléon introduit également les inscriptions de batailles et les devises sur nos emblèmes. La devise « honneur et patrie » apparaît sous Louis-Philippe. Ce n'est qu'après la chute de ce dernier, qu’apparaît l'inscription « République française » et le fer de lance. 1880 met un terme à l'évolution des emblèmes. Pendant 14-18, avec la mécanisation de l'armée, les véhicules sont ornés de dessins au pochoir, souvent humoristiques. Les aviateurs font de même sur les entoilages de leurs avions (dessins patriotiques ou humoristiques). Les premiers insignes militaires français apparaissent aussi pendant ce conflit, par reproduction, en manière de broche, des marques distinctives peintes sur le fuselage des avions ou la carrosserie des véhicules. L'insigne accompagnera bientôt un nouveau système de marques symboliques sur les différentes parties de l'uniforme ; attributs qui indiqueront l'arme, la subdivision d'arme, le grade, l'ancienneté, les qualifications.


L'abécédaire de la symbolique militaire 

La symbolique militaire qui se manifeste par divers signes multiformes (emblèmes, insignes, etc) s’est forgée au cours de l’histoire de France.

Les emblèmes (drapeaux, étendards et fanions)

Les emblèmes se divisent en trois catégories : les drapeaux et les étendards qui symbolisent la patrie et la personnalité de la formation militaire à laquelle ils sont attribués ; les fanions qui symbolisent la personnalité morale de la formation militaire à laquelle ils sont affectés et qui peuvent, dans certaines unités ne disposant pas de drapeau ou d’étendard en tenir lieu dans les cérémonies.

© Service historique de la Défense

Les drapeaux et les étendards

Les drapeaux sont les emblèmes des troupes à pied, comme l'infanterie, le génie, les transmissions. L’étoffe est un carré de 90 cm de côté. Les étendards sont les emblèmes des troupes à cheval, comme la cavalerie, l'artillerie, le train des  équipages. L'étoffe est un carré de 64 cm de côté. 

Ils se composent de trois parties :

  • Le fer de lance qui est en bronze ;
  • La hampe qui est en bois de frêne ;
  • Les parties flottantes ; le  tablier, divisé en trois parties égales (une bleue, une blanche et une rouge) qui est destiné à recevoir des inscriptions et la  cravate  qui porte un certain nombre de décorations. Le tissu est de la soie et les bords sont garnis de franges d'or. Les lettres et inscriptions diverses (numéros et indications des corps, noms de batailles, etc.) sont faites en or fin.

Le tablier

Sur l'avers de l'emblème, figurent les mentions : « République Française » et, au-dessous, la désignation du corps. Au revers de l'emblème, on trouve des devises et des lieux de batailles. La devise la plus répandue est : « honneur et patrie ». S'agissant des noms de batailles, la plus ancienne est «Valmy 1792» et la plus récente « Koweït 1990-1991 ». 

La cravate

Elle est destinée à recevoir les décorations décernées au régiment (Légion d'honneur, Ordre de la Libération, Médaille militaire, Croix de guerre, fourragères, Médaille de la Résistance, médailles commémoratives, etc …)

Les fanions

Le fanion est la marque collective des unités non dotées d’un drapeau ou d’un étendard, dont il symbolise la personnalité morale et l’héritage patrimonial. Il est constitué d’une partie flottante, rectangulaire ou triangulaire, en tissu de soie, de coton ou de laine ; cette surface qui peut être bordée de franges porte le nom de tablier. Il est aussi constitué d’une partie rigide, la hampe, qui porte le tablier et à laquelle est éventuellement attachée une cravate.

© Service historique de la Défense

Les insignes

L’insigne est une marque symbolique individuelle portée par le militaire sur son uniforme qui témoigne de la personnalité de l’organisme militaire à laquelle il appartient. C’est en général un petit objet arboré comme signe de reconnaissance ou de distinction. Il en existe plusieurs catégories : insignes d’unité, de décoration, de grade, de fonction, de spécialité ou de qualification, … 

Commandement des centres de préparation des forces - © Service historique de la DéfenseEMIA Grande Guerre - © Service historique de la Défense

 

Le patrimoine

Le patrimoine de tradition des unités se compose du patrimoine majeur et du patrimoine non majeur. 

Le patrimoine majeur d’une unité comprend les éléments matériels suivants : son emblème (drapeau ou étendard), ses inscriptions et devises emblématiques, ses citations et décorations décernées à titre collectif, croix de Lorraine, fourragères et flammes spéciales ; 

Le patrimoine non majeur d’une unité comprend des éléments matériels (insignes, fanions, écussons et particularités de la tenue, objets ou souvenirs ramenés des champs de bataille ou lieux de missions, les biens meubles et legs) et des éléments immatériels (l’histoire, les souvenirs historiques qui se rapportent au passé de l’unité, de ses devancières ou de la personne dont elle porte le nom, les marches, refrains ou sonneries).

Les filiations

La filiation rattache l’unité actuelle à ses devancières par un lien historique fort. Elle peut être « directe », « indirecte » ou « mixte ». 

La filiation directe est fondée sur l'identité d'appellation. Elle relie entre elles une unité d’active (actuelle) avec une à trois unités devancières dissoutes, de même numéro ou nom (en particulier pour la Marine et l’armée de l’Air), en principe de même vocation opérationnelle ou fonctionnelle, et d'importance équivalente. 
La filiation indirecte intervient lorsqu'une unité est désignée comme héritière ou dépositaire, seule ou avec d'autres, des traditions d'une ou plusieurs unités dissoutes ou renommées, sans que la filiation directe puisse s'appliquer. Les unités sont alors reliées entre elles par la similitude des missions, par le sang ou par ascendance
La filiation mixte permet de rattacher une unité nouvelle à plusieurs devancières. Si sont identifiées à la fois une filiation directe et une filiation indirecte à une seule et même unité, alors la filiation est considérée comme mixte.

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Research Grants

Historical research, studies and teaching

Au sein du Département Histoire et symbolique, en lien avec les autres personnels scientifiques du SHD, la Division Recherches, Études et Enseignement (DREE) travaille principalement à partir des fonds et collections conservés au château de Vincennes.

Nouveau service proposé par le SHD aux organismes de formation et de recherche du monde civil et militaire : une banque de sujets de mémoires de master de thèse portant sur des sujets ayant trait à l'histoire militaire, à l'histoire des conflits et/ou du phénomène guerrier. Cette édition 2023-2024 de la banque s'appuie largement sur des sources primaires, archives ou imprimées, disponibles au SHD, aussi bien à Vincennes que sur les différents sites en région.
Vous trouverez ainsi dans cette banque des sujets proposés par les chercheurs, les archivistes et les bibliothécaires du SHD. Pour chaque sujet, vous disposerez à minima d'un rapide descriptif, de fonds ou documents identifiés dans nos collections, et d'une personne référente parmi le personnel scientifique du SHD. L'appropriation de cette banque de sujets est laissée à votre libre et entière appréciation. La formulation des sujets et le niveau proposé (master, thèse,...) sont purement indicatifs et ne se veulent qu'une estimation de faisabilité. La banque des sujets est d'abord un outil supplémentaire pour mieux vous aider à identifier des ressources susceptibles de se traduire en mémoires et pour accompagner la recherche actuellement en cours. Dans cet esprit, les personnes référentes se tiennent à votre disposition pour tout échange que vous jugeriez utile.
Le SHD espère que vous trouverez dans ce nouveau service mis à votre disposition un outil qui vous soit utile. Pour ceux d'entre vous qui se l'approprieront (ou pas d'ailleurs), nous serions aussi très heureux de vos retours sur cette initiative sans doute perfectible et, si possible, de nous informer si un sujet de doctorat a été retenu.


Accéder à la banque de sujets (PDF)

 

Les missions de la DREE

 

La DREE est chargée de faire rayonner l’esprit de défense via le développement de la recherche et de l’enseignement de l’histoire militaire, en priorité dans l’enseignement supérieur. Dans ce cadre elle participe à l’animation de la recherche en France et à l’étranger, en coopérant avec le monde académique et les écoles de l’enseignement militaire. Cette action se déploie de multiples manières :

  • Organisation de colloques, journées d’études et conférences
  • Réalisation d’études demandées par les cabinets, états-majors et services du ministère des Armées
  • Rédaction d’articles et ouvrages scientifiques
  • Soutien et participation à la Revue historique des Armées éditée par le SHD
  • Enseignement dans les écoles militaires et le supérieur
  • Sessions de formations consacrées à l’histoire militaire
  • Conseils aux étudiants et historiens confirmés dans leurs recherches

L’ensemble des activités de la DREE s’effectue sous la direction du maître de conférence Jean Martinant de Préneuf, et sous l’autorité scientifique du professeur des universités Walter Bruyère-Ostells, directeur de la recherche historique. La DREE regroupe au total une quinzaine de chercheurs, civils et militaires répartis en cinq bureaux.

 

 

Les chargés de recherche, d’étude et d’enseignement

 

Jean Martinant de Préneuf

Maitre de conférence. Chef de la division.

Jean de Preneuf est maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Lille et membre de l'UMR IRHiS 8529. Depuis septembre 2017, il est détaché au Service historique de la Défense comme chef de la Division recherche, études, enseignement. Il est membre du conseil scientifique du GIS Histoire et sciences de la mer et lieutenant de vaisseau de réserve. Il est également l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée « Mentalités et comportements religieux des officiers de Marine sous la Troisième République ».


Domaines de recherche :

  • Histoire navale contemporaine de 1850 à nos jours (officiers de marine, historiographie et mémoires, doctrine et opérations, relations interalliées)
  • Rapports politico-militaires 1870-1940
  • Usages du passé par les armées européennes 



Publications récentes :

La Marine nationale dans la Grande Guerre : une histoire à redécouvrir, codir. avec T. Vaisset-P. Vial, Revue d’histoire maritime, n°20, avril 2015, p. 1-203

Entre terre et mer. L’occupation militaire des espaces maritimes et littoraux en Europe depuis l’époque moderne, co-dir. avec A. Lambert-E. Grove, Economica, Coll. « Bibliothèque stratégique », 2014, 453 p.

Un héros pour tous : Jean Lherminier et le Casabianca, figures emblématiques du mythe résistancialiste de 1942 à nos jours, in Héros militaire, culture et société (XIXe-XXe siècles), co-dir. avec C. d’Abzac, IRHiS-IRSEM, publié en ligne en oct. 2012, 

L’écriture de l’histoire navale française à l’époque contemporaine : un modèle national, avec M. Motte, « La recherche internationale en histoire maritime : essai d’évaluation », Revue d’histoire maritime, PUPS, n°14, 2010, p. 341-356, version longue publiée dans Revue historique des armées, n° 257, 2009, p. 27-43.

 


Bureau Air

 

Jean-Charles Foucrier

Docteur en histoire

jean-charles.foucrier@intradef.gouv.fr

Monsieur Jean-Charles Foucrier est docteur de l’Université Paris IV-Sorbonne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, auteur d’une thèse sur les bombardements alliés sur la France publiée sous le titre la Stratégie de la destruction (Vendémiaire, 2017).

 

Domaines de recherche :

  • Histoire de l’aéronautique
  • Histoire du décryptage
  • Histoire de la recherche scientifique opérationnelle
  • Histoire de la médecine
  • Relations franco-polonaises au XXe siècle

 

Publications récentes :

Livre : La Guerre des scientifiques, Perrin, 2019

Articles :

- « Bombing France: Solly Zuckerman and the Transportation Plan », in Nacelles, n°8, Presses Universitaires du Midi, Université de Toulouse, 2020.

- « Enigma, les décrypteurs polonais et les services secrets français, 1932 – 1945 », in Prace Historyczne, n°146 (1), Presses de l’Université de Jagellonne, Cracovie, 2019. 


 


Bureau Gendarmerie

 

Edouard Ebel

Lieutenant-colonel de la Gendarmerie nationale

edouard.ebel@intradef.gouv.fr

Le lieutenant-colonel Edouard Ebel est l’auteur d’une thèse intitulée « la police en Alsace de mille huit cent à mille huit cent soixante dix ». Il dirige le bureau Gendarmerie de la Division recherche, étude et enseignement.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire des forces de l’ordre (Police, Gendarmerie, Armée).
  • Histoire des activités et pratiques policières

 

Publications récentes :

Drévillon Hervé et Edouard Ebel (dir.), Symbolique, traditions et identités militaires, Vincennes, PGP, 2020.

 


 

Laurent López

Professeur certifié en position de détachement au sein de la de la Gendarmerie nationale

laurent3.lopez@intradef.gouv.fr

Le commandant Laurent López est l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée La guerre des polices n’a pas eu lieu. Gendarmes et policiers, coacteurs de la sécurité publique sous la Troisième République (1870-1914), publiée sous le même titre en 2014 aux Presses de l'Université Paris-Sorbonne. Il est chercheur associé au Centre d'études sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP) et chargé d'enseignement dans diverses universités, dont l'Institut d'études judiciaires de l'Université Paris-Assas, ainsi que dans la classe préparatoire intégrée de la gendarmerie nationale.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire des forces de l’ordre (polices, gendarmeries) nationales et européennes et de leurs relations mutuelles
  • Histoire des activités et pratiques policières (maintien de l’ordre, police judiciaire, police administrative)
  • Histoire de la criminalité
  • Histoire des relations entre les forces de l’ordre et les forces armées

 

Publications récentes :

Direction du n° spécial consacré à la gendarmerie de la Revue historique des armées, Être gendarme, ici et maintenant, en France et ailleurs, 2019, n° 295. URL : https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/rha/rha295

 


 

Régis BATY

Parlant plusieurs langues dont l'allemand, le russe et le hongrois, ce sous-officier d'active, précédemment affecté en Allemagne, sert au S.H.D depuis août 2020. Auteur de méthodes d'enseignement des langues de manière intuitive, il a soutenu en 2008, à l’université Marc Bloch de Strasbourg, sous la direction du Professeur Bernard Vogler, une thèse en histoire contemporaine intitulée La valeur documentaire des archives soviétiques sur les Français internés en URSS, sous statut militaire, entre 1940 et 1945.

 

 Domaines de recherche :

 

  • Les prisonniers de guerre français et luxembourgeois de la compagne de Russie de 1812,
  • Les gendarmes français décédés en Indochine entre 1946 et 1955,
  • L’enseignement des langues dites difficiles parmi les personnes souffrant de troubles de concentration, notamment grâce à l’introduction de moyens mnémotechniques si possible d’inspiration historique.

 

Publications récentes :

BATY Régis, Отношение жителей Эльзаса, Мозеля и Люксембурга к нацистскому «Европейскому проекту» [Les Alsaciens-Mosellans et les Luxembourgeois face au projet de nazification] », in : actes du colloque international sur l’histoire sociale de la Seconde Guerre mondiale [qui s’est tenu à Tambov (Russie) du 26 au 28 août 2016], ed. GTU, Tambov, 2017, p.61-73.

BATY, Régis « Le contexte de la mémoire des enrôlés de force en France » in Les enrôlés de force en Union soviétique. Actes du colloque du 7 mai 2015, ed. Th. Grobois- Editions universitaires européeennes, Luxembourg,2017, p 97-118.

BATY, Régis, Ich möchte – Je voudrais parler français. Eine intuitive deutsch-französische Sprachmethode, samizdat, Strasbourg, 2018, 192 pages.

 


Bureau Marine

 

Patrick Boureille

Professeur certifié

patrick1.boureille@intradef.gouv.fr

Patrick Boureille est l’auteur d’une thèse en histoire intitulée « La Marine française et le fait nucléaire (1945-1972) ». Il est membre du conseil scientifique du GIS d’histoire et des sciences de la mer, et chercheur partenaire de l’UMR SIRICE (Sorbonne, Identité, Relations Internationales et Civilisations de l’Europe).

 

Domaines de recherche :

  • Histoire politico-militaire depuis 1945
  • Histoire navale contemporaine et stratégie maritime
  • Histoire des relations internationales depuis 1945
  • Histoire des armes de destruction massive (nucléaire, bactériologique, chimique) et lasers
  • Histoire des sciences et des techniques de l’armement
  • Histoire des conflits contemporains
  • Cultures militaires, mentalités et histoire sociale des forces armées

 

Publications récentes :

« Sécuriser les routes du pétrole voisines des côtes de la métropole (1945-1980) », in Alain Beltran (dir./ed.), Les routes du pétrole. Oil Routes, Bruxelles, 2016, P.I.E./Peter Lang, p. 365-384.

« Das Todbrigende Zusammenspiel von Wissenschaft, Technologie und Krieg : Der Einsätz von chemischen Waffen zwischen 1914 und 1918. / Les noces barbares de la science, de la technologie et de la guerre : l’usage des armes chimiques entre 1914 et 1918 ». in Materialschlachten 1916. Ereignis, Bedeutung, Erinnerung, Zentrum für Militargeschichte und Sozialwissenschaften der Bundeswehr (dir.), Ferdinand Schöningh, Paderborn, 2017.

 


 

Dominique Guillemin

Professeur certifié

dominique.guillemin@intradef.gouv.fr

Monsieur Dominique Guillemin est actuellement doctorant à l’École pratique des hautes études. Doctorat en cours portant sur « Les opérations extérieures de la Marine depuis 1962 » (dir. Martin Motte, EPHE).

Affecté au Bureau marine du DREE et responsable de l’axe « Histoire des opérations ».

 

Domaines de recherche :

  • Histoire navale post-1945
  • Applications politiques de la puissance navale
  • Conflits et opérations outre-mer
     

Publications récentes :

« De la sécurisation des voies maritimes à la diplomatie navale de coercition. L’action de la marine nationale pendant la guerre Iran-Irak, 1980-1988 », actes du colloque Le pétrole et la guerre, Alain Beltran (dir./ed.), Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2012, p. 335-362.

« Durer face à un littoral hostile : la Marine nationale dans la guerre du Kosovo (juillet 1998-juin 1999) », actes du colloque L’occupations militaires des espaces maritimes et littoraux en Europe de l’époque moderne à nos jours, SHD-CESM-université de Lille-III-université de Hull, Paris, Economica, 2014, p. 384-401.
 

« « Le rôle de la Zone Sud de l’océan Indien dans la politique de défense française, 1946-1986 », Mayotte en France. Enjeux et tensions, Pr. Hubert Bonin (dir.), Paris, Les Indes savantes, 2017, p. 311-332.

 


Bureau Terre

 

Morgane Barey

Lieutenant de l’armée de Terre

morgane.barey@intradef.gouv.fr

Officier sous contrat de l’armée de terre, la lieutenante Morgane BAREY est chargée de recherches et d’enseignement au bureau Terre de la division recherches, études et enseignement du Service historique de la Défense. Elle prépare actuellement un doctorat en histoire contemporaine à l’École Normale Supérieure de Cachan sous la direction d’Olivier Wieviorka sur la formation des officiers français (terre, mer, air) durant la Seconde Guerre mondiale (Vichy, Londres, Alger).

 

Domaines de recherche :

La formation militaire durant l’entre-deux-guerres et la Seconde guerre mondiale.

L’histoire des écoles de formation initiales.

 

Publications récentes :

  • « Un « soldat nouveau » ? La formation morale des officiers dans la France de Vichy », Revue historique des armées, n°287, 2017
  • « L’École navale des Forces Navales Françaises Libres, Innover en temps de guerre ? », Revue d’Histoire Maritime, n°25, 2018.
  • Morgane Barey et Jean Bourcart (dir), 1917, L’année trouble, Actes du colloque, Presses Universitaires de Rennes, 2019.

 


 

Paul Lenormand 

Professeur agrégé

paul.lenormand@intradef.gouv.fr

Monsieur Paul Lenormand est l'auteur d'une thèse intitulée "Vers l’armée du peuple. Autorité, pouvoir et culture militaire en Tchécoslovaquie de Munich à la fin du stalinisme" (2019). Il est membre du Centre d'Histoire de Sciences Po et du GDR 3607 "Connaissance de l'Europe médiane". Il a notamment enseigné à l'Université de Yale, de Paris-Sorbonne, et à Sciences Po.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire de la guerre et des relations internationales
  • Coalitions, alliances et coopération multinationale
  • Résistances et collaborations
  • Reconstruction en sortie de guerre, épurations
  • Culture militaire, normes et pratiques des armées
  • Histoire sociale et culturelle des militaires

 

Publications récentes :

  • « "Mémoire des Nations" » : histoire orale et diversification des sources en Europe centrale, Matériaux pour l’histoire de notre temps, vol. 131-132, 2019, p. 58-60.
  • « Une loyauté en question : l’armée et l’État dans la Slovaquie de Tiso », Les Cahiers Sirice, vol. 21, 2/2018, pp. 47-67. https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-sirice-2018-2-page-47.htm

 


 

Géraud Létang 

Professeur agrégé

geraud.letang@intradef.gouv.fr

Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, monsieur Géraud Létang est l’auteur d’une thèse de doctorat, réalisée au Centre d’Histoire de Sciences Po Paris sous la direction de Guillaume Piketty et intitulée : « Mirages d’une rébellion. Être Français libre au Tchad (1940 – 1943) ». Il enseigne l’histoire contemporaine à l’université Paris-Nanterre.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire militaire et anthropologie historique du combat
  • Histoire sociale du fait militaire, des identités combattantes et des imaginaires guerriers
  • Histoire du fait impérial et colonial (France, Royaume-Uni et Italie)
  • Histoire du gaullisme et de la Résistance

 

Publications récentes :

  • En cours de publication : « La promesse de l’ordre. Quête de crédibilité militaire et imaginaires du commandement » in Claire Miot, Guillaume Piketty et Thomas Vaisset (dir.). Militaires en Résistance. Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2020.
  • Février 2018 : Article « Traque impériale et répression impossible. Vichy face aux Français libres du Tchad » paru dans la European Review of History / Revue Européenne d’histoire,(25 : 2, février 2018 , p. 277-294).

 


 

Liste des principaux interlocuteurs de la DREE

Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP)

Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC)

Département de sciences-sociales de l’Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay

Fondation de la Résistance

Zentrum für Militärgeschichte und Sozialwissenschaften der Bundeswehr (ZMS-Bw)

Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP)

GIS d’Histoire & Sciences de la mer

CHERPA (Croyance, Histoire, Espace, Régulation Politique et Administration) de Sciences-Po Aix (pôle « Armées, conflits armés, situations coloniales et post-coloniales)

UMR Sirice (Sorbonne – Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe), CNRS UMR 8138

Fondation de la France libre

Sorbonne Université

Délégation au Patrimoine de la Gendarmerie nationale

Musée de la Gendarmerie nationale

Société nationale d’histoire et du patrimoine de la Gendarmerie

Réseau histoire du ministère des Armées.

Classe préparatoire intégrée de la Gendarmerie nationale

Institut d’études judiciaires « Pierre-Raynaud », Université Paris – Panthéon-Assas

Université Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, Faculté de Droit et de Sciences politiques

Fondation pour la Mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (FM-GACMT)

Grande chancellerie de la Légion d’honneur

Musée de l’Armée

Musée de la Marine

Musée de l’Air et de l’Espace

Last modification on 24/04/2023

Research Grants

Archives

Le SHD contrôle, collectionne, classe, conserve, communique au public et valorise les archives produites par le ministère des Armées et les organismes qui en relèvent. 

Il conserve plus de 450 km linéaires d'archives. 

À Vincennes

On peut aujourd’hui consulter au SHD l’ensemble des archives conservées par les anciens services historiques d’armées jusqu’au 1er janvier 2005 et les documents versés depuis cette date, ce qui représente plus de 450 kilomètres linéaires d’archives et de documents de tous supports, publics et privés, qui reflètent l’histoire de la nation en armes et du fait militaire depuis le XVIIe siècle jusqu’aux opérations extérieures les plus récentes. Ces fonds d’archives ont été organisés au fil du temps en plusieurs cadres de classement affectant un code alphanumérique correspondant aux séries et à leurs subdivisions, les sous-séries, à des fonds rassemblés par services producteurs, par périodes chronologiques, par conflits, par aires géographiques, par modes d’entrées ou encore par typologie documentaire.

Les archives de la Guerre, de l’armée de Terre et de la Défense, correspondant à la famille de cote GR, regroupent les archives produites de la guerre de Trente Ans à nos jours par le département puis le ministère de la Guerre, par l’état-major et les unités de l’armée de Terre, par l’administration centrale et les services du ministère des Armées, par les organismes interarmées (comme l’état-major des armées) et interministériels (à l’instar du SGDSN), sans oublier l’administration militaire outre-mer, la justice militaire, le bureau Résistance et les services de renseignement. On y trouve aussi bien des archives opérationnelles (journaux de marches et opérations, notamment ceux de la Première Guerre mondiale) et politiques (de la correspondance de Napoléon aux dossiers des cabinets ministériels) que des archives administratives (registres matricules, dossiers individuels) ou techniques (fonds du Génie).

En ce qui concerne la Marine, sont conservées à Vincennes les archives dites centrales de l’institution depuis la Révolution française, que complètent les archives portuaires conservées à Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon ou encore les archives d’Ancien Régime consultables aux Archives nationales. Il s’agit de la production du ministère et de l’état-major de la Marine, des directions et services centraux ainsi que des attachés navals. On y trouvera par ailleurs les dossiers individuels des officiers de Marine et corps assimilés depuis le milieu du XVIIIe siècle ou encore les archives produites par les unités à terre ou en mer au cours des guerres et opérations du XXe siècle.

Plus récentes, les archives de l’armée de l’Air n’en sont pas moins d’une grande richesse : archives de commandement et archives opérationnelles émanant du ministère de l’Air, de ses services, de l’état-major, des bases aériennes ou des unités, archives techniques, dossiers d’objectifs ou d’accidents aériens, dossiers individuels permettent de retracer l’histoire de l’armée de l’Air depuis les prémices de la Première Guerre mondiale.

Quant aux archives de la Gendarmerie nationale, elles ont fait l’objet d’une centralisation tardive qui explique que les fonds ne soient pleinement cohérents qu’après 1940, même si l’on peut consulter des archives remontant à la seconde moitié du XIXe siècle. Classés en fonction de leur provenance, ces fonds concernent le commandement supérieur et les organismes centralisés, la gendarmerie départementale, la gendarmerie mobile, la Garde républicaine, les gendarmeries spécialisées, les écoles, les prévôtés et les autres formations et unités implantées hors du territoire français.

L’intérêt de ces archives dépasse les seules opérations et les personnels militaires. Plus largement, c’est l’histoire de la France depuis le XVIIe siècle dans ses dimensions politiques, économiques, techniques, sociales et culturelles qui y est documentée, de même que l’histoire de larges pans de sa population et de ses territoires. Signalons à cet égard que sont conservées des collections remarquables de cartes, plans et photographies aériennes qui couvrent aussi bien le territoire français que les anciennes colonies et finalement les cinq continents, depuis le XVIe siècle. Il faut mentionner enfin, à côté des archives publiques, ce que les archivistes appellent les « entrées par voie extraordinaire », c’est-à-dire les archives privées entrées par don, dépôt, legs ou acquisition, les archives iconographiques (œuvres d’arts graphiques, photographies, cartes postales, affiches) et les témoignages oraux.

 

Découvrez les fonds d'archives et de bibliothèque de tous les sites du SHD

 

 

Last modification on 24/04/2023

Research Grants

© Service historique de la défense

Its resources

Les ressources du SHD

Last modification on 24/04/2023

Its missions

The Service historique de la Défense (SHD) has been the repository for the archives of the ministries responsible for military affairs since the beginning and has one of the richest specialised libraries in France. It is also responsible for approving, listing and collecting elements of military symbolism (emblems and insignia) and contributing to works relating to the history of Defence.

Download the SHD presentation brochure

Administrative address
Historical Service of Defence
Château de Vincennes
Avenue de Paris
94306 VINCENNES Cedex

 
   Découvrez le clip de présentation du SHD     

 Discover the SHD presentation clip  

As a first-rate documentary resource, its collections (450 km of archives dating back to the 17th century, nearly one million works) represent a part of the Nation's memory that the archivists, librarians, historians, and scientific and technical staff of the SHD are committed to preserving, transmitting and sharing. They belong to all French people. 

Heir to a long tradition that makes it one of the oldest national archives, the Service historique de la Défense has a particular organisation and its collections are arranged according to a complex system.

The historian discovers there not only the different aspects of the great conflicts that have shaped Europe and the world since the 17th century, but also the main strategic and military stakes of the great international policy.

The genealogist will find sources that will enable him to trace the careers of thousands of men and women who have contributed to the defence of the country.

As its name suggests, the Historical Service is not only a repository of archives and a rich library. From the beginning, it has also been an organisation dedicated to historical research.


As an archive service, the SHD has developed an original archival policy, characterised by the attention paid to the inventory of contemporary archives. The Historical Service favours the detailed numerical directory typology and has provided all of its contemporary collections with finding aids covering the period of the "Trente Glorieuses". It is working on the development of extensive subject indexes. Finally, the inventories of the Historical Service are most often accompanied by institutional introductions which constitute true political and administrative histories of the high authorities and the different components of the French armies through the centuries.

Created on 1 January 2005 by grouping together the former army historical services, the Service historique de la Défense is attached to the Director of Memory, Culture and Archives (DMCA), one of the directorates of the General Secretariat for Administration (SGA) of the Ministry of Defence.
It is composed of three centres: the historical archive centre located in Vincennes, the armament and civilian personnel archive centre (located in Châtellerault), the military personnel archive centre (located in Pau) and the territorial network centre located on seven sites (Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort, Toulon, Caen, Le Blanc).

Directorate of the Historical Service of Defence

  • Mrs. Nathalie Genet-Rouffiac, General Curator of Heritage, Head of the Historical Service of Defence
  • General Michel Ledanseur, Brigadier General, Deputy Head of Service.

 

Discover the SHD through the exhibition dedicated to its ten years of existence.

Access the internal regulations of the Château de Vincennes

 

Some figures

Nearly 450 linear kilometres of archives, including nearly 18 million photographs and over 50,000 maps and plans.
900,000 books.
2,000 registered readers per year.
10 locations (Vincennes, Châtellerault, Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort, Toulon, Caen, Le Blanc and Pau)

Last modification on 26/04/2023

Where can I find the digitised archives of the Service historique de la Défense?

Plusieurs sites mettent à disposition des internautes de nombreuses archives numérisées conservées par le Service historique de la Défense.

Le premier d'entre eux, le site Mémoire des Hommes, a été créé pour mettre en ligne les fiches numérisées des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale en 2003 et poursuit depuis la mise en ligne de documents numérisés et d'informations issues de nos fonds d’archives et de nos collections liées à l'ensemble des conflits contemporains.

D'autres sites partenaires comme ceux d'archives départementales, de fondations, de blogs et d'institutions nationales ou des sites participatifs proposent également de consulter en ligne certains de nos documents numérisés.

 

LES HOMMES

 

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Registres de contrôle de troupes

- Les registres de contrôles de troupes d’Ancien Régime (GR 1 à 15 Yc). Ces registres recensent, par unité, tous les soldats et bas officiers ayant servi de la fin du XVIIe siècle à la Révolution Française.

Source extrêmement précieuse pour la généalogie, l’histoire militaire et l’histoire sociale, ces registres recensent, par unité, tous les soldats et bas officiers ayant servi durant une période donnée.

 

- Les sous-séries GR 20 YC et GR 21 YC recensent les sous-officiers et la troupe de la garde impériale et de l’infanterie de ligne pour la période 1802-1815, ainsi que les officiers pour certaines unités de la garde et forment deux ensembles cohérents :

  • sous-série GR 20 YC : registres des gardes consulaire, impériale, et royale, dont les composantes sont classées suivant l’ordre des armes (infanterie, cavalerie, artillerie, génie, train des équipages, ouvriers d’administration, et gendarmes d’ordonnance) ;
  • sous-série GR 21 YC : registres des régiments d’infanterie de ligne, classés dans l’ordre numérique du 1er au 156e régiment.

Désormais, et dans le cadre de l'année Napoléon, il est possible de rechercher directement dans la base de données un nom, un lieu, une date, grâce au colossal travail des bénévoles de Geneanet... 

 

Inscription maritime

En partenariat avec le Service Historique de la Défense de Rochefort, les Archives de la Vendée se sont engagées dans un programme de numérisation des matricules des quartiers vendéens entre 1788 et 1920. Un premier inventaire donne accès à cinq mille images correspondant aux cinquante matricules tenues au quartier des Sables-d’Olonne entre 1788 et 1850. Il sera augmenté par deux publications supplémentaires et contiendra à terme la reproduction de deux cents registres. 

 

Morts pour la France de la Première Guerre mondiale

Accès à plus de 1,4 million de fiches individuelles numérisées de militaires décédés au cours de la Grande Guerre et ayant obtenu pour la plupart la mention "Mort pour la France"

 

Fusillés de la Grande Guerre

Données numérisée des fusillés en vertu d’une décision de la justice militaire et les exécutés sommaires au cours du conflit. Les fiches de décès et les minutes du procès.

 

Personnels de l’aéronautique militaire

- Base regroupant plus de 74 000 fiches de personnels ayant appartenu à l’aéronautique militaire au cours de la Grande Guerre, qu’il s’agisse du personnel navigant (pilotes, observateurs, mécaniciens de bord, mitrailleurs) ou du personnel au sol (mécaniciens, météorologues, techniciens photographes, voiliers, charpentiers, et tout le personnel d’intendance).

- Témoignages oraux des As de l’aviation de la Première Guerre mondiale recueillis par le Service historique de l’armée de l’Air dans les années 1970.

- Le fonds des Forces aériennes françaises libres (FAFL) 

Ce fonds comprend 2769 fiches de personnels ayant appartenu aux FAFL, qu’il s’agisse du personnel navigant ou du personnel au sol.

 

Registres du Bagne de Brest

- La collection MB 2 0 des registres du bagne de Brest est constituée de l'ensemble des registres de matricules des bagnards emprisonnés au bagne de Brest de son ouverture en 1749 à sa fermeture en 1858. S'ajoute à cet ensemble toute la correspondance et les registres de comptabilité.

Ces documents sont mis à la disposition dans le cadre d'un partenariat entre le SHD et le Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC).

 

Registres de l’hôpital de la Marine de Rochefort

- Les registres de décès de l'hôpital de la Marine de Rochefort, sur le site des AD de la Charente-Maritime (classés dans état-civil/commune de Rochefort/collection hospitalière).

 

Parcours individuels

Le Service historique de la Défense propose, sur son site internet, quelques numérisations d'éléments de dossiers individuels de personnalités ayant participé aux derniers grands conflits européens.

 

Compagnies des Indes

Du XVIe au XIXe siècle, les Compagnies des Indes permettent aux États européens de démultiplier leurs échanges maritimes avec l’Asie et de se placer au centre de l’économie mondiale.
 

Sous-série 1 P : fonds de la Compagnie perpétuelle des Indes orientales

Sous-série 2 P : bureau des classes du département du Port-Louis puis de Lorient

C’est la première étape d’un projet de reconstitution virtuelle du fonds de la Compagnie des Indes, visant à mettre à la disposition des chercheurs, à partir d’une base unique progressivement et méthodiquement structurée, les références et les images numérisées de documents conservés dans de multiples institutions, avec leurs outils de recherche associés.

 

Le fonds Rollet de l’Isle

Ce fonds contient des manuscrits rédigés par Maurice Rollet de l’Isle, ingénieur hydrographe de la Marine, durant près de 12 années (1881-1894) de service en mer et aux colonies.

 

Le fonds Maurice Laureau

Le lieutenant-colonel Maurice Laureau (1869-1954) est le chef de la Mission française régionale près la base américaine à Brest et le chef de la Mission du Commissariat général des affaires de guerre franco-américaines pendant la Première Guerre mondiale. Il est chargé, à ce titre, de l’accueil des troupes américaines à Brest.

 

Le fonds du constructeur aéronautique Amiot

Félix Amiot est un industriel français, constructeur d'avions, dont certains modèles servirent dans l'armée de l'air française durant la Seconde Guerre mondiale, de bateaux de pêche, de plaisance et de guerre, dont les vedettes rapides de type Combattante.

 

 

LES MATÉRIELS


Plans de véhicules blindés

Le Service historique de la Défense (Centre des archives de l’armement et du personnel civil) conserve, dans la série AA H « Armement terrestre » de son cadre de classement, plusieurs milliers de plans d’archives concernant les fabrications ou d’essais d’armement terrestre.

Cette première sélection de plans est extraite de la sous-série AA 3H1 : fonds de l’atelier de construction d'Issy-les-Moulineaux (AMX).

Les plans originaux, dont les plans de détail, peuvent être consultés au Centre des archives de l’armement et du personnel civil, à Châtellerault (Vienne).

 

L'Arsenal de Rochefort au tournant du XIXe siècle

Un ensemble de 1270 plaques de verre datées de 1870 à 1917 environ, conservées par le Service Historique de la Défense à Rochefort.

Versées aux archives en 1926, après l’arrêt de l’activité de la direction de la construction navale, ces plaques représentent principalement des navires en cours d’assemblage ou réalisant des essais de navigation ainsi que des photographies des établissements de l’arsenal de Rochefort

 

 

 

LES OPÉRATIONS

 

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Guerre de Vendée

Dans le cadre d’un partenariat avec les Archives départementales de la Vendée, l'inventaire des archives militaires de la guerre de Vendée conservées au Service historique de la Défense à Vincennes, réunit quatre fonds d'archives : la correspondance du ministère de la Guerre et les jugements des commissions militaires (série GR Bet GR I), les états de situations des armées de l'Oust (GR XU) et des mémoires (GR 1 M). Trois sont contemporains de la guerre de Vendée (1793-1796), le quatrième fonds date de la Restauration (à partir de 1815). Au total, 78 articles concernant dans leur intégralité la guerre de Vendée ont été analysés et numérisés.


 

Les journaux des marches et opérations (JMO) de la Première Guerre mondiale

En complétant des informations individuelles des fichiers des « Morts pour la France » déjà en ligne, vous pouvez accéder aux archives numérises des journaux des marches et opérations, carnets de comptabilité en campagne et journaux de bord et de navigation de toutes les unités militaires engagées durant la Première Guerre mondiale. (sous-série  GR 26 N, environ 1 500 000 pages).


 

Clemenceau, ministre de la Guerre et président du Conseil

Mémoire des hommes a mis en ligne une partie des archives du cabinet de Clemenceau ministre de la Guerre et président du Conseil (cotés GR 6 N 53 à 72), ainsi que le dossier de la procédure engagée à l’encontre d’Emile Cottin, auteur d’un attentat contre la personne de Clemenceau en 1919.


 

Armée française au Levant

Au sein de la série GR H consacrée à la présence de l’armée française outre-mer, la sous-série GR 4 H est dévolue au Levant, de 1917 à 1946.

Elle met en lumière toute l’action et le fonctionnement des armées françaises au Levant qui sont ici documentés sur deux décennies, jusqu’à l’aube du second conflit mondial.

 

Deuxième Guerre mondiale

Le Musée de la Résistance en ligne de la Fondation de la Résistance a mis en ligne de nombreux documents numérisés du Service historique de la Défense pour la période 1940-1945.
Dans la rubrique "Origine du document", chercher "Service historique de la Défense".

Le fonds GR 19 P du Service historique de la défense, numérisé en 2020 rassemble les dossiers d’homologation qui déterminent l’appartenance de groupements militaires de la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).

 

Les journaux des marches et opérations (JMO) de la Guerre de Corée

En complément de la base des militaires décédés au cours de la guerre, et à l’instar de la Première Guerre mondiale, le site Mémoire des hommes permet la consultation sous forme numérisée des journaux des marches et opérations du BF/ONU, soit quelque 800 pages.

Fonds du Commandement des forces terrestres de l'ONU (FTF/ONU) (GR 7 U 287 à GR 7 U 301), du BF/ONU (GR 7 U 288 et GR 7 U 289) ,et du Centre d'organisation et d'instruction (COI) du BF/ONU (GR 7 U 301).

 

 

 

 

 

LES FONDS ICONOGRAPHIQUES
 

Collection du ministre

Liste chronologique des tableaux formant la collection du ministère de la guerre (peintures, aquarelles, dessins), représentant les batailles, combats et sièges livrés par l'armée française (1628-1887) qui forme la sous-série GR 7 M.

La période du Directoire au Premier Empire est en ligne sur Mémoire des Hommes.

 

 

 

 

 

LES FONDS DE LA BIBLIOTHÈQUE

 

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Première bibliothèque d'Europe en histoire militaire avec un million de documents, la bibliothèque du Service historique de la Défense procède continuellement à la numérisation de ses ressources. Leur quantité obligé à des choix, qui s'attachent à répondre au mieux aux attentes des lecteurs comme au souci de conservation matérielle de documents parfois fragiles. Ainsi, parmi les ensembles documentaires numérisés ces dernières années et désormais librement accessibles sur www.gallica.fr, figurent les historiques régimentaires et le corpus des Armées françaises de la Grande Guerre, sources précieuses pour l'étude de la Première Guerre mondiale. Sont également en ligne une importante sélection de cours et revues témoignant de la formation reçue par le personnel militaire. Enfin, on trouvera une partie des des annuaires du personnel militaire, de l'Ancien régime à la Seconde Guerre mondiale (annuaires de la Marine, les annuaires de l'armée de Terre sont en cours de numérisation). A terme, ce sont plusieurs centaines de milliers de vues qui permettront aux chercheurs et généalogistes de retracer la carrière d'un militaire.


 

Cartes et plans

La cosmographie universelle par Guillaume Le Testu et l’atlas de la Méditerranée sont consultables à cette adresse.

 

Bulletins officiels et annuaires

* Bulletin officiel de l'Administration des colonies - 1887-1893

Bulletin officiel des Ministères de la guerre, des travaux publics et des transports, du ravitaillement général, de l'armement et des fabrications de guerre : parties permanente et semi-permanente - 1917-1925

Bulletin officiel du Ministère de la guerre. Partie supplémentaire - 1887-1916

Bulletin officiel du Ministère de la guerre. Partie réglementaire - 1887-1916

Bulletin des usines de guerre - 1916-1918

* Annuaire de la Marine de France... Annuaire des colonies françaises... par l'historiographe de la marine... - 1800-1801

Annuaire de la marine (Forces françaises navales libres)

Etat de la marine - 1763-1790

Etat général de la marine - 1804-1851

 

Journaux et revues


* Journal des internés français. Hebdomadaire illustré, publ. sous le haut patronage de l'Ambassade de France en Suisse... - 1916-1918

* Revue de cavalerie - 1885-1939

* Revue militaire des armées étrangères

* La Revue d'infanterie - 1887-1939

* Journal des sciences militaires... / publié avec l'approbation des ministres de la Guerre et de la Marine - 1825-1914

* Haut-commissariat de la République française dans les provinces du Rhin. Bulletin de presse ["puis" Presse et information. Analyse de presse] - 19??

* Revue d'artillerie : paraissant le 15 de chaque mois - 1872-1939

* Bulletin de renseignements de l'artillerie / Grand quartier général des armées, Direction générale de l'instruction de l'artillerie aux armées - 1917-1919

* Bulletin de renseignements du génie / Grand quartier général des armées du Nord et du Nord-Est, Inspection générale des travaux et organisations aux armées - 1917-1919


 

Historiques régimentaires des unités engagées dans la Première Guerre mondiale

Près de 1500 historiques régimentaires sont conservés dans les collections du département de la bibliothèque du Service historique de la Défense à Vincennes. Les exemplaires ici présentés sont en l'occurrence une partie de ces derniers ainsi que ceux de la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) pour ce qui concerne les régiments d'infanterie et les régiments d'infanterie territoriale.


 

Armées Françaises dans la Grande Guerre (AFGG)

Publiée de 1922 à 1939, Armées françaises dans la Grande Guerre est une collection monumentale de 107 volumes où se mêlent récits, documents et cartes des opérations menées par les armées françaises en 1914-1918.

L'ensemble des volumes à l’exception de ceux des cartes, a fait l'objet d'une nouvelle numérisation par la Bibliothèque Nationale de France (BNF) dans le cadre d'une convention de partenariat avec le ministère des armées. La totalité de la collection est ici présentée, avec un renvoi sur Gallica pour les précis et les annexes, et une consultation directe sur le site Mémoire des hommes pour les cartes.

 

RECHERCHER UNE PERSONNE AILLEURS SUR LE WEB 

 

En complément des inventaires présents sur notre site internet, vous pouvez consulter des bases de données thématiques portant sur les fonds du Service historique de la Défense.

 

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Registres hospitaliers

Les registres de la série GR 2Xy  Registres de réception de pensionnaires à l'hôtel des Invalides à Paris 1673 – 1796

Transcription des registres de réception des militaires – de tous grades - ayant participé à des guerres, nés en France ou à l’étranger, reçus à l'hôtel des Invalides à Paris. (principalement Allemands, Anglais, Belges, Écossais, Irlandais, Italiens, Suisses).
27.752 communes françaises sont représentées ainsi que 158.708 actes transcrits complets et succincts.

 

Quartier de La Hougue et Cherbourg

L’inscription maritime est un lieu de mémoire sur lequel le commissaire de la Marine notait soigneusement les embarquements et les campagnes, les travaux et les jours des matelots et pêcheurs inscrits dans son « quartier ». Les anciens registres des inscrits maritimes du département de la Manche sont conservés par le Service historique de la Défense à Cherbourg.

Le projet CIMARCONET est piloté conjointement par le Service historique de la Défense à Cherbourg et par le Centre de Recherches d’Histoire Quantitative (CRHQ), unité mixte CNRS, Université de Caen Basse-Normandie.


 

Soldats néerlandais dans l'armée de Napoléon (NIMH / Institut néerlandais d'histoire militaire)

Cette base de données a été soigneusement compilée par MW Oteman avec les données des livres généalogiques et des fichiers d'officiers disponibles au Service historique de la Défense. Vous trouverez, pour les néerlandophones, la liste des 60 000 soldats nés sur l’actuel territoire des Pays-Bas, engagés dans la Grande Armée de Napoléon.

 

  BASES DE DONNÉES SUR LE SITE MÉMOIRE DES HOMMES 

 

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Base de données présentant le fichier d’état civil militaire de la Seconde Guerre mondiale rassemblant l’ensemble des quelque 200 000 militaires morts durant les opérations qui se sont déroulées entre 1939 et 1945.

Base de données, riche de 600 000 noms, des demandes de titres, d'homologations et de reconnaissance de services pour faits de résistance.

Base de données des médaillés de la Résistance française , instituée par ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle.

Base de données des 1 010 personnes fusillées au Mont-Valérien et dont les noms sont inscrits sur le monument commémoratif édifié à Suresnes.

Base de données, non exhaustive, des étrangers volontaires engagés à servir la France en 1939-1940.

Base de données donnant accès à des éléments biographiques de combattants africains de la Seconde Guerre mondiale

Base de données des 30 927 morts Alsaciens-Mosellans dits "Malgré-nous" incorporés de force dans l'armée allemande.

Base de données des "Morts pour la France" au cours de la Guerre d’Indochine (1945-1954), constituée par la saisie et l’indexation d’un fichier établi par le ministère des Anciens combattants au lendemain de ce conflit.

Base de données des militaires décédés sur les théâtres d'opérations extérieurs principalement en Indochine, au Maroc et au Levant.(1905-1962)

Base de données des militaires du Bataillon français de l'ONU (BF/ONU) décédés au cours de la Guerre de Corée.

Base de données complémentaire qui permet la localisation des principaux lieux de décès des militaires de la guerre de Corée et donne des éléments de contexte historique.

Base de données des "Morts pour a France" en Afrique du Nord durant la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.

Base de données des militaires décédés en opérations extérieures (OPEX) dans le cadre de mandats internationaux.(1963 à nos jours).

 

Une recherche globale sur les différentes bases de données est disponible ici


 

 

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Research Grants

Search by classification framework

Le cadre de classement du Service historique de la Défense est l’héritier de ceux des services qui l’ont précédé.  Il est constitué de plusieurs familles de cotes, divisées en séries et sous-séries. L’accès aux fonds peut également se faire via des thématiques de recherche.

Ainsi, les archives du ministère de la Guerre, de l’armée de Terre et  des organismes interarmes sont identifiées par la famille de cotes GR. Ces fonds sont ensuite répartis dans des séries chronologiques.

Les archives centrales de la Marine antérieures à 1790 sont conservées aux Archives nationales. Celles postérieures à cette date sont à Vincennes et appartiennent à la famille de cotes MV. Les archives des arrondissements maritimes et des unités de la Marine nationale sont conservées dans les sites portuaires du SHD : Cherbourg (famille de cotes MC), Brest (famille de cotes MB), Lorient (famille de cotes ML), Rochefort (famille de cotes MR) et Toulon (famille de cotes MT). Dans ces services, chaque série correspond à un service producteur.

Les archives de l’armée de l’Air et de la Gendarmerie nationale (conservées à Vincennes) ainsi que celles de la direction générale de l’Armement (conservées à Châtellerault) sont classées respectivement dans les familles de cotes AI, GD et AA. Enfin, les fonds produits par le ministère des Anciens Combattants et conservés à Caen appartiennent à la famille de cotes AC.

Les fonds entrés au SHD depuis 2006 intègrent la famille de cotes DE, qui se substitue à toutes les autres. Les fonds sont répartis en plusieurs séries en fonction de leur producteur et de leur lieu de conservation définitif.

Attention : le cadre de classement est toujours en construction et en cours d’enrichissement.  Il n’est pas encore totalement complet et opérationnel mais vous pouvez tout de même naviguer dans son arborescence et consulter certains fonds et séries. Pour dérouler les branches du cadre de classement, cliquer sur la flèche à droite du nom de la série.  Bonne recherche ! 

Accéder au cadre de classement

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Search by theme

Search by theme

En plus d’un accès par son cadre de classement le Service historique de la Défense vous propose un accès à ses instruments de recherche (liste non exhaustive, mise à jour périodique) selon quinze entrées thématiques.

Les trois premières entrées concernent les archives du commandement des administrations militaires, aux niveaux central et territorial. Une rubrique destinée aux archives des unités permet également d’accéder aux journaux de marches et d’opérations de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air, aux journaux de bord de la Marine nationale et aux archives des brigades de gendarmerie.

Une entrée qui permet d’accéder à une base unique de quelque deux millions de dossiers individuels conservés sur les sites de Vincennes et de Caen.

Une entrée propre aux conflits et opérations permet un accès aux instruments de recherche des archives des services et unités ayant participé aux grands conflits du XXe siècle depuis la Première Guerre mondiale.

Sept entrées thématiques sont réservées à des missions exercées par des services spécifiques du ministère des Armées :

  • Écoles
  • Justice militaire : archives des conseils de guerre et des prisons militaires
  • Santé
  • Présence militaire hors métropole depuis les guerres coloniales
  • Diplomatie et renseignement : archives des attachés de défense
  • Territoires : collection de cartes et services infrastructures (génie, travaux maritimes, direction de l’infrastructure de l’air)
  • Armement et matériel.

Les trois dernières entrées sont consacrées aux archives entrées par voie extraordinaire : archives privées, archives iconographiques et témoignages oraux.

Last modification on 24/04/2023

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Last modification on 03/03/2023