Cree su espacio personal

La creación de un espacio personal en el sitio web es obligatoria para que pueda realizar todos sus trámites en línea.

Para ello, siga los pasos que se indican a continuación : 

Haga clic en la pestaña "MI CUENTA" en la parte superior derecha de la ventana. A continuación, elijo "REGISTRARME" en el menú desplegable.

Ahora puede rellenar el formulario para crear una cuenta introduciendo sus datos de contacto y su dirección de correo electrónico, y eligiendo una contraseña. Si ha olvidado su contraseña, puede cambiarla rellenando el formulario de restablecimiento de contraseña.

Una vez creado su espacio personal, puede conectarse a su cuenta personal e inscribirse como lector del Servicio de Defensa Histórica para realizar todos sus trámites en línea.

Última modificación el 27/04/2023

Accesibilidad

El Ministerio de las Fuerzas Armadas ha puesto especial cuidado en que el Servicio Histórico de la Defensa sitio web sea accesible para el mayor número de personas posible, y especialmente para aquellas con discapacidad visual.

La construcción de sus páginas respeta las normas del Référentiel Général d'Accessibilité pour les Administrations (RGAA 4), para que el acceso a la información sea lo más fácil posible. 

La auditoría de conformidad realizada por Empreinte Digitale revela que :

  • La tasa media de cumplimiento es del 79,7%.

Con el fin de mejorar el servicio prestado al público, estamos abiertos a sus observaciones y sugerencias en materia de accesibilidad, que puede hacernos llegar a través de nuestra página de contacto

Consult the accessibility declaration of the Historical Defence Service portal.

Última modificación el 25/04/2023

Información práctica

Le Service historique de la Défense publie, seul ou en coédition des ouvrages qui contribuent à la valorisation de ses archives et à la diffusion des connaissances en histoire militaire. 

Un point de vente est ouvert au Château de Vincennes, rez-de-chaussée du pavillon du roi. Vous y trouverez ces publications sur place.

Horaires d’ouvertures :

·Du mardi au jeudi de 14h à 17h

·Le vendredi de 14h à 16h

Contact

shd-vincennes-diffusion.chef.fct@intradef.gouv.fr

 

Cinq collections d’ouvrages

  • Archives de la Défense, destinée à la publication des instruments de recherche et des guides de sources ;
  • Études, destinée à la publication d’études historiques, d’actes de colloques ou de journées d’études ;
  • Références, destinée à la publication des dictionnaires, des ouvrages de références en histoire administrative et des éditions de textes ;
  • Cahiers d’histoire militaire appliquée, destinée à la publication de brefs documents de synthèse, visant à relier des épisodes de l’histoire aux problématiques militaires contemporaines.
  • Portfolio, pour découvrir les trésors d’archives (manuscrits, photographies, estampes) conservés par le SHD.

Accéder à la liste des ouvrages

Petite sélection

Couverture de l'ouvrage Guide des archives et de la bibliothèque du SHD
Couverture de l'ouvrage Les forteresses de l'Empereur

La Revue historique des Armées

Présentation


Le Service historique de la Défense est l’éditeur de la Revue historique des Armées, revue trimestrielle qui offre au chercheur comme au passionné des articles et des dossiers thématiques couvrant tous les domaines de l’histoire militaire, de l’Ancien Régime aux opérations extérieures les plus actuelles. Richement illustrée grâce, notamment, aux collections iconographiques du SHD, la Revue historique des armées (4 numéros par an) publie des articles variés, un dossier thématique, des informations relatives aux fonds d’archives conservés par le Service historique de la Défense, diverses chroniques bibliographiques, des comptes-rendus de travaux universitaires, de colloques ou de tout autre manifestation intéressant l’histoire militaire.

 

Organisation


Directeur de la publication
N. Genet-Rouffiac, chef du Service historique de la Défense


Rédacteur en chef
professeur des universités W. Bruyere-Ostells


Rédacteur en chef adjoint
G. Ferragu


Secrétaire général
commandant M. Le Gouaréguer


Comité de rédaction
C. d’Abzac-Epezy, capitaine M. Barey, M. Chouleur, lieutenant C. de Courrege d’Agnos, B. Doizelet, J.-F. Dubos, B. Fonck, S. Gueudet, (en charge de la rubrique recensions), D. Guillemin, commandant L. López, capitaine L. Matz (en charge de la rubrique recensions), G. Perrissol.

 

Pour publier dans la revue
Les articles soumis à la rédaction de la RHA doivent être inédits et adressés en version informatique (idéalement sous format Word) par courrier électronique, à l’adresse électronique suivante : shd-vincennes-rha.chef.fct@intradef.gouv.fr


Nomenclature à destination des auteurs

 

Abonnements


S’abonner à la version papier de la RHA : https://www.webabo.fr/revue-historique-des-armees/
Pour commander d’anciens numéros, consulter le catalogue de la RHA ou voir l’index des articles publiés depuis 1961, rendez-vous sur https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/liste-rha

 

Lire en ligne

La RHA est également disponible en ligne, sur Cairn.info : https://www.cairn.info/revue-historique-des-armees.htm/

 Découvrez l'index de l'ensemble des articles de la RHA depuis sa création en 1945 !

 

Accéder à la liste des numéros de la RHA

Petite sélection

Última modificación el 24/04/2023

Las profesiones del SHD

Unique service d’archives du ministère des Armées, le Service historique de la Défense  collecte, classe, conserve, communique et valorise l’ensemble de ses archives, formant actuellement un ensemble de plus de 450 km.
Il rassemble la plus grande bibliothèque spécialisée en histoire militaire de France, riche d’un million de documents.
Le SHD assure également une mission de gestion de la symbolique de Défense : homologation d’insignes, conservation d’emblèmes, baptêmes de promotions ou de casernements, etc. A ce titre, il conserve plus de 60 000 objets (insignes, drapeaux, étendards, pavillons etc.).
Enfin, le SHD joue un rôle important dans l’étude et la diffusion de l’histoire militaire, via son pôle d’histoire et de recherche, qui publie la Revue historique des Armées (RHA) et anime des colloques et des enseignements de haut niveau.
Ces nombreuses activités regroupent une grande diversité de métiers.

Puestos vacantes por cubrir

Vous souhaitez plus d'informations sur le SHD ?

Nous écrire

Service historique de la défense

Château de Vincennes, Avenue de Paris
94306 Vincennes

Nous contacter

Courriel : shd-vincennes.contact.fct@intradef.gouv.fr

 


Consulter la Place de l'Emploi public (PEP)

Última modificación el 24/04/2023

La simbología militar, una larga evolución

La symbolique est « l'art de substituer une image a une idée, un dessin à un concept, une figure à une pensée » mais est aussi « l’art de retrouver l'idée derrière l'image, le concept au travers du dessin, la pensée sous la figure ». C'est l'ensemble des symboles propres à un peuple, à une époque, à une religion. La symbolique militaire qui se manifeste par divers signes multiformes (uniformes, insignes, emblèmes, fanions, etc) s’est forgée au cours de l'histoire de France.

Les prémices de la symbolique militaire

Les Gaulois étaient habiles à orner de symboles les pièces de leur équipement militaire et notamment leurs casques au sommet desquels fleurissaient des panaches, des cornes et des ailes. Ils ont aussi des « enseignes » qui sont les signes de reconnaissance de la peuplade qu'ils emportaient au combat. Après leur conversion au catholicisme, les Francs remplacent, par des objets religieux, les animaux figurant sur leurs emblèmes. Au Moyen-Âge, les chevaliers se regroupent sous une " bannière", qui est en quelque sorte le drapeau féodal. Au XIIe siècle, apparaissent les "armoiries", symbole féodal transmis de génération en génération et marques distinctives de familles, de collectivités ou d'individus représentées sur un écu. Les croisades donnent naissance à la première marque nationale. Les croisés arborent en effet des emblèmes nouveaux qu'ils vont conserver et transmettre à leurs descendants. C'est là la genèse des armoiries qui conservent les noms d'origine arabe pour désigner certaines couleurs : gueules pour le rouge, sable pour le noir, sinople pour le vert. Au cours de la Guerre de 100 ans apparait la "devise"  comprenant une figure (animal, plante, objet) qui en est le corps et une sentence qui l’explique ou la complète. Au XVe siècle avec l'organisation d'une armée royale permanente, apparaît pour la première fois, le mot de "fanion" dans un texte qui organise le corps des francs archers. 

L'évolution du XVIe siècle à la Révolution française

Le XVIe siècle permet à la symbolique militaire de s'enrichir. L'armée connaît une nouvelle organisation avec la création des « régiments ». Dès 1510, on adopte le mot « drapeau ». Les devises sont alors en grande vogue. La grande révolution dans le développement de la symbolique militaire reste les grands débuts de l'uniforme. La première pièce d'uniforme imposée par Louis XIII est la casaque particulière aux mousquetaires en 1622 (elle arbore la fameuse croix fleurdelisée que l'on peut considérer comme le premier insigne régimentaire de l'armée française). En 1690, le mot « uniforme » est introduit par Louvois dans les règlements traitant des tenues des armées. Le XVIIIe siècle marque le début du « cérémonial militaire » qui est une forme nouvelle de la symbolique militaire. Le fanion avait jusqu'alors un rôle purement utilitaire (il sert au tracé des camps, aux alignements et au jalonnement). Une ordonnance de 1779 crée le fanion de campagne, ancêtre du fanion moderne. En 1788, apparaissent les fanions de commandement portés par un officier attaché à la personne du commandant en chef.

L'époque moderne : la symbolique militaire image du régime politique de la France

La Révolution française veut gommer toutes traces de l'Ancien Régime. Les symboles changent et c'est l'uniforme qui prend un caractère symbolique par ses trois couleurs : bleu, blanc, rouge. L'Assemblée nationale adopte par décret du 30 juin 1791, un nouveau modèle de drapeau. Chaque régiment à deux bataillons, possède deux drapeaux différents. Sur le premier, on trouve les trois couleurs nationales mais on conserve la croix blanche avec mention du numéro du régiment. Sur le second, figurent la croix blanche, le numéro du corps et différentes couleurs. Pour tous les drapeaux, la devise, qui existait déjà sous l'Ancien Régime, se généralise et s'intitule : « discipline, obéissance à la loi ». L'emblème représente désormais la nation. Napoléon poursuit les nuances qui caractérisent chaque corps de troupe. Depuis une ordonnance du 9 novembre 1810, la coiffe militaire arbore le grade du militaire. Il introduit l'aigle dans ses armées. En 1804, il est placé à l'extrémité d'une hampe. L'Empereur va donner de l'importance aux fanions. En 1808, il décide que désormais un seul aigle subsisterait par régiment. En 1811, une réglementation précise concerne les fanions dans l'infanterie. Dès 1812, les trois couleurs apparaissent, sur nos drapeaux, dans les dispositions qu'on voit à l'heure actuelle. Napoléon introduit également les inscriptions de batailles et les devises sur nos emblèmes. La devise « honneur et patrie » apparaît sous Louis-Philippe. Ce n'est qu'après la chute de ce dernier, qu’apparaît l'inscription « République française » et le fer de lance. 1880 met un terme à l'évolution des emblèmes. Pendant 14-18, avec la mécanisation de l'armée, les véhicules sont ornés de dessins au pochoir, souvent humoristiques. Les aviateurs font de même sur les entoilages de leurs avions (dessins patriotiques ou humoristiques). Les premiers insignes militaires français apparaissent aussi pendant ce conflit, par reproduction, en manière de broche, des marques distinctives peintes sur le fuselage des avions ou la carrosserie des véhicules. L'insigne accompagnera bientôt un nouveau système de marques symboliques sur les différentes parties de l'uniforme ; attributs qui indiqueront l'arme, la subdivision d'arme, le grade, l'ancienneté, les qualifications.


L'abécédaire de la symbolique militaire 

La symbolique militaire qui se manifeste par divers signes multiformes (emblèmes, insignes, etc) s’est forgée au cours de l’histoire de France.

Les emblèmes (drapeaux, étendards et fanions)

Les emblèmes se divisent en trois catégories : les drapeaux et les étendards qui symbolisent la patrie et la personnalité de la formation militaire à laquelle ils sont attribués ; les fanions qui symbolisent la personnalité morale de la formation militaire à laquelle ils sont affectés et qui peuvent, dans certaines unités ne disposant pas de drapeau ou d’étendard en tenir lieu dans les cérémonies.

© Service historique de la Défense

Les drapeaux et les étendards

Les drapeaux sont les emblèmes des troupes à pied, comme l'infanterie, le génie, les transmissions. L’étoffe est un carré de 90 cm de côté. Les étendards sont les emblèmes des troupes à cheval, comme la cavalerie, l'artillerie, le train des  équipages. L'étoffe est un carré de 64 cm de côté. 

Ils se composent de trois parties :

  • Le fer de lance qui est en bronze ;
  • La hampe qui est en bois de frêne ;
  • Les parties flottantes ; le  tablier, divisé en trois parties égales (une bleue, une blanche et une rouge) qui est destiné à recevoir des inscriptions et la  cravate  qui porte un certain nombre de décorations. Le tissu est de la soie et les bords sont garnis de franges d'or. Les lettres et inscriptions diverses (numéros et indications des corps, noms de batailles, etc.) sont faites en or fin.

Le tablier

Sur l'avers de l'emblème, figurent les mentions : « République Française » et, au-dessous, la désignation du corps. Au revers de l'emblème, on trouve des devises et des lieux de batailles. La devise la plus répandue est : « honneur et patrie ». S'agissant des noms de batailles, la plus ancienne est «Valmy 1792» et la plus récente « Koweït 1990-1991 ». 

La cravate

Elle est destinée à recevoir les décorations décernées au régiment (Légion d'honneur, Ordre de la Libération, Médaille militaire, Croix de guerre, fourragères, Médaille de la Résistance, médailles commémoratives, etc …)

Les fanions

Le fanion est la marque collective des unités non dotées d’un drapeau ou d’un étendard, dont il symbolise la personnalité morale et l’héritage patrimonial. Il est constitué d’une partie flottante, rectangulaire ou triangulaire, en tissu de soie, de coton ou de laine ; cette surface qui peut être bordée de franges porte le nom de tablier. Il est aussi constitué d’une partie rigide, la hampe, qui porte le tablier et à laquelle est éventuellement attachée une cravate.

© Service historique de la Défense

Les insignes

L’insigne est une marque symbolique individuelle portée par le militaire sur son uniforme qui témoigne de la personnalité de l’organisme militaire à laquelle il appartient. C’est en général un petit objet arboré comme signe de reconnaissance ou de distinction. Il en existe plusieurs catégories : insignes d’unité, de décoration, de grade, de fonction, de spécialité ou de qualification, … 

Commandement des centres de préparation des forces - © Service historique de la DéfenseEMIA Grande Guerre - © Service historique de la Défense

 

Le patrimoine

Le patrimoine de tradition des unités se compose du patrimoine majeur et du patrimoine non majeur. 

Le patrimoine majeur d’une unité comprend les éléments matériels suivants : son emblème (drapeau ou étendard), ses inscriptions et devises emblématiques, ses citations et décorations décernées à titre collectif, croix de Lorraine, fourragères et flammes spéciales ; 

Le patrimoine non majeur d’une unité comprend des éléments matériels (insignes, fanions, écussons et particularités de la tenue, objets ou souvenirs ramenés des champs de bataille ou lieux de missions, les biens meubles et legs) et des éléments immatériels (l’histoire, les souvenirs historiques qui se rapportent au passé de l’unité, de ses devancières ou de la personne dont elle porte le nom, les marches, refrains ou sonneries).

Les filiations

La filiation rattache l’unité actuelle à ses devancières par un lien historique fort. Elle peut être « directe », « indirecte » ou « mixte ». 

La filiation directe est fondée sur l'identité d'appellation. Elle relie entre elles une unité d’active (actuelle) avec une à trois unités devancières dissoutes, de même numéro ou nom (en particulier pour la Marine et l’armée de l’Air), en principe de même vocation opérationnelle ou fonctionnelle, et d'importance équivalente. 
La filiation indirecte intervient lorsqu'une unité est désignée comme héritière ou dépositaire, seule ou avec d'autres, des traditions d'une ou plusieurs unités dissoutes ou renommées, sans que la filiation directe puisse s'appliquer. Les unités sont alors reliées entre elles par la similitude des missions, par le sang ou par ascendance
La filiation mixte permet de rattacher une unité nouvelle à plusieurs devancières. Si sont identifiées à la fois une filiation directe et une filiation indirecte à une seule et même unité, alors la filiation est considérée comme mixte.

Última modificación el 24/04/2023

Becas de investigación

Investigación histórica, estudios y enseñanza

Au sein du Département Histoire et symbolique, en lien avec les autres personnels scientifiques du SHD, la Division Recherches, Études et Enseignement (DREE) travaille principalement à partir des fonds et collections conservés au château de Vincennes.

Nouveau service proposé par le SHD aux organismes de formation et de recherche du monde civil et militaire : une banque de sujets de mémoires de master de thèse portant sur des sujets ayant trait à l'histoire militaire, à l'histoire des conflits et/ou du phénomène guerrier. Cette édition 2023-2024 de la banque s'appuie largement sur des sources primaires, archives ou imprimées, disponibles au SHD, aussi bien à Vincennes que sur les différents sites en région.
Vous trouverez ainsi dans cette banque des sujets proposés par les chercheurs, les archivistes et les bibliothécaires du SHD. Pour chaque sujet, vous disposerez à minima d'un rapide descriptif, de fonds ou documents identifiés dans nos collections, et d'une personne référente parmi le personnel scientifique du SHD. L'appropriation de cette banque de sujets est laissée à votre libre et entière appréciation. La formulation des sujets et le niveau proposé (master, thèse,...) sont purement indicatifs et ne se veulent qu'une estimation de faisabilité. La banque des sujets est d'abord un outil supplémentaire pour mieux vous aider à identifier des ressources susceptibles de se traduire en mémoires et pour accompagner la recherche actuellement en cours. Dans cet esprit, les personnes référentes se tiennent à votre disposition pour tout échange que vous jugeriez utile.
Le SHD espère que vous trouverez dans ce nouveau service mis à votre disposition un outil qui vous soit utile. Pour ceux d'entre vous qui se l'approprieront (ou pas d'ailleurs), nous serions aussi très heureux de vos retours sur cette initiative sans doute perfectible et, si possible, de nous informer si un sujet de doctorat a été retenu.


Accéder à la banque de sujets (PDF)

 

Les missions de la DREE

 

La DREE est chargée de faire rayonner l’esprit de défense via le développement de la recherche et de l’enseignement de l’histoire militaire, en priorité dans l’enseignement supérieur. Dans ce cadre elle participe à l’animation de la recherche en France et à l’étranger, en coopérant avec le monde académique et les écoles de l’enseignement militaire. Cette action se déploie de multiples manières :

  • Organisation de colloques, journées d’études et conférences
  • Réalisation d’études demandées par les cabinets, états-majors et services du ministère des Armées
  • Rédaction d’articles et ouvrages scientifiques
  • Soutien et participation à la Revue historique des Armées éditée par le SHD
  • Enseignement dans les écoles militaires et le supérieur
  • Sessions de formations consacrées à l’histoire militaire
  • Conseils aux étudiants et historiens confirmés dans leurs recherches

L’ensemble des activités de la DREE s’effectue sous la direction du maître de conférence Jean Martinant de Préneuf, et sous l’autorité scientifique du professeur des universités Walter Bruyère-Ostells, directeur de la recherche historique. La DREE regroupe au total une quinzaine de chercheurs, civils et militaires répartis en cinq bureaux.

 

 

Les chargés de recherche, d’étude et d’enseignement

 

Jean Martinant de Préneuf

Maitre de conférence. Chef de la division.

Jean de Preneuf est maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Lille et membre de l'UMR IRHiS 8529. Depuis septembre 2017, il est détaché au Service historique de la Défense comme chef de la Division recherche, études, enseignement. Il est membre du conseil scientifique du GIS Histoire et sciences de la mer et lieutenant de vaisseau de réserve. Il est également l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée « Mentalités et comportements religieux des officiers de Marine sous la Troisième République ».


Domaines de recherche :

  • Histoire navale contemporaine de 1850 à nos jours (officiers de marine, historiographie et mémoires, doctrine et opérations, relations interalliées)
  • Rapports politico-militaires 1870-1940
  • Usages du passé par les armées européennes 



Publications récentes :

La Marine nationale dans la Grande Guerre : une histoire à redécouvrir, codir. avec T. Vaisset-P. Vial, Revue d’histoire maritime, n°20, avril 2015, p. 1-203

Entre terre et mer. L’occupation militaire des espaces maritimes et littoraux en Europe depuis l’époque moderne, co-dir. avec A. Lambert-E. Grove, Economica, Coll. « Bibliothèque stratégique », 2014, 453 p.

Un héros pour tous : Jean Lherminier et le Casabianca, figures emblématiques du mythe résistancialiste de 1942 à nos jours, in Héros militaire, culture et société (XIXe-XXe siècles), co-dir. avec C. d’Abzac, IRHiS-IRSEM, publié en ligne en oct. 2012, 

L’écriture de l’histoire navale française à l’époque contemporaine : un modèle national, avec M. Motte, « La recherche internationale en histoire maritime : essai d’évaluation », Revue d’histoire maritime, PUPS, n°14, 2010, p. 341-356, version longue publiée dans Revue historique des armées, n° 257, 2009, p. 27-43.

 


Bureau Air

 

Jean-Charles Foucrier

Docteur en histoire

jean-charles.foucrier@intradef.gouv.fr

Monsieur Jean-Charles Foucrier est docteur de l’Université Paris IV-Sorbonne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, auteur d’une thèse sur les bombardements alliés sur la France publiée sous le titre la Stratégie de la destruction (Vendémiaire, 2017).

 

Domaines de recherche :

  • Histoire de l’aéronautique
  • Histoire du décryptage
  • Histoire de la recherche scientifique opérationnelle
  • Histoire de la médecine
  • Relations franco-polonaises au XXe siècle

 

Publications récentes :

Livre : La Guerre des scientifiques, Perrin, 2019

Articles :

- « Bombing France: Solly Zuckerman and the Transportation Plan », in Nacelles, n°8, Presses Universitaires du Midi, Université de Toulouse, 2020.

- « Enigma, les décrypteurs polonais et les services secrets français, 1932 – 1945 », in Prace Historyczne, n°146 (1), Presses de l’Université de Jagellonne, Cracovie, 2019. 


 


Bureau Gendarmerie

 

Edouard Ebel

Lieutenant-colonel de la Gendarmerie nationale

edouard.ebel@intradef.gouv.fr

Le lieutenant-colonel Edouard Ebel est l’auteur d’une thèse intitulée « la police en Alsace de mille huit cent à mille huit cent soixante dix ». Il dirige le bureau Gendarmerie de la Division recherche, étude et enseignement.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire des forces de l’ordre (Police, Gendarmerie, Armée).
  • Histoire des activités et pratiques policières

 

Publications récentes :

Drévillon Hervé et Edouard Ebel (dir.), Symbolique, traditions et identités militaires, Vincennes, PGP, 2020.

 


 

Laurent López

Professeur certifié en position de détachement au sein de la de la Gendarmerie nationale

laurent3.lopez@intradef.gouv.fr

Le commandant Laurent López est l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée La guerre des polices n’a pas eu lieu. Gendarmes et policiers, coacteurs de la sécurité publique sous la Troisième République (1870-1914), publiée sous le même titre en 2014 aux Presses de l'Université Paris-Sorbonne. Il est chercheur associé au Centre d'études sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP) et chargé d'enseignement dans diverses universités, dont l'Institut d'études judiciaires de l'Université Paris-Assas, ainsi que dans la classe préparatoire intégrée de la gendarmerie nationale.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire des forces de l’ordre (polices, gendarmeries) nationales et européennes et de leurs relations mutuelles
  • Histoire des activités et pratiques policières (maintien de l’ordre, police judiciaire, police administrative)
  • Histoire de la criminalité
  • Histoire des relations entre les forces de l’ordre et les forces armées

 

Publications récentes :

Direction du n° spécial consacré à la gendarmerie de la Revue historique des armées, Être gendarme, ici et maintenant, en France et ailleurs, 2019, n° 295. URL : https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/rha/rha295

 


 

Régis BATY

Parlant plusieurs langues dont l'allemand, le russe et le hongrois, ce sous-officier d'active, précédemment affecté en Allemagne, sert au S.H.D depuis août 2020. Auteur de méthodes d'enseignement des langues de manière intuitive, il a soutenu en 2008, à l’université Marc Bloch de Strasbourg, sous la direction du Professeur Bernard Vogler, une thèse en histoire contemporaine intitulée La valeur documentaire des archives soviétiques sur les Français internés en URSS, sous statut militaire, entre 1940 et 1945.

 

 Domaines de recherche :

 

  • Les prisonniers de guerre français et luxembourgeois de la compagne de Russie de 1812,
  • Les gendarmes français décédés en Indochine entre 1946 et 1955,
  • L’enseignement des langues dites difficiles parmi les personnes souffrant de troubles de concentration, notamment grâce à l’introduction de moyens mnémotechniques si possible d’inspiration historique.

 

Publications récentes :

BATY Régis, Отношение жителей Эльзаса, Мозеля и Люксембурга к нацистскому «Европейскому проекту» [Les Alsaciens-Mosellans et les Luxembourgeois face au projet de nazification] », in : actes du colloque international sur l’histoire sociale de la Seconde Guerre mondiale [qui s’est tenu à Tambov (Russie) du 26 au 28 août 2016], ed. GTU, Tambov, 2017, p.61-73.

BATY, Régis « Le contexte de la mémoire des enrôlés de force en France » in Les enrôlés de force en Union soviétique. Actes du colloque du 7 mai 2015, ed. Th. Grobois- Editions universitaires européeennes, Luxembourg,2017, p 97-118.

BATY, Régis, Ich möchte – Je voudrais parler français. Eine intuitive deutsch-französische Sprachmethode, samizdat, Strasbourg, 2018, 192 pages.

 


Bureau Marine

 

Patrick Boureille

Professeur certifié

patrick1.boureille@intradef.gouv.fr

Patrick Boureille est l’auteur d’une thèse en histoire intitulée « La Marine française et le fait nucléaire (1945-1972) ». Il est membre du conseil scientifique du GIS d’histoire et des sciences de la mer, et chercheur partenaire de l’UMR SIRICE (Sorbonne, Identité, Relations Internationales et Civilisations de l’Europe).

 

Domaines de recherche :

  • Histoire politico-militaire depuis 1945
  • Histoire navale contemporaine et stratégie maritime
  • Histoire des relations internationales depuis 1945
  • Histoire des armes de destruction massive (nucléaire, bactériologique, chimique) et lasers
  • Histoire des sciences et des techniques de l’armement
  • Histoire des conflits contemporains
  • Cultures militaires, mentalités et histoire sociale des forces armées

 

Publications récentes :

« Sécuriser les routes du pétrole voisines des côtes de la métropole (1945-1980) », in Alain Beltran (dir./ed.), Les routes du pétrole. Oil Routes, Bruxelles, 2016, P.I.E./Peter Lang, p. 365-384.

« Das Todbrigende Zusammenspiel von Wissenschaft, Technologie und Krieg : Der Einsätz von chemischen Waffen zwischen 1914 und 1918. / Les noces barbares de la science, de la technologie et de la guerre : l’usage des armes chimiques entre 1914 et 1918 ». in Materialschlachten 1916. Ereignis, Bedeutung, Erinnerung, Zentrum für Militargeschichte und Sozialwissenschaften der Bundeswehr (dir.), Ferdinand Schöningh, Paderborn, 2017.

 


 

Dominique Guillemin

Professeur certifié

dominique.guillemin@intradef.gouv.fr

Monsieur Dominique Guillemin est actuellement doctorant à l’École pratique des hautes études. Doctorat en cours portant sur « Les opérations extérieures de la Marine depuis 1962 » (dir. Martin Motte, EPHE).

Affecté au Bureau marine du DREE et responsable de l’axe « Histoire des opérations ».

 

Domaines de recherche :

  • Histoire navale post-1945
  • Applications politiques de la puissance navale
  • Conflits et opérations outre-mer
     

Publications récentes :

« De la sécurisation des voies maritimes à la diplomatie navale de coercition. L’action de la marine nationale pendant la guerre Iran-Irak, 1980-1988 », actes du colloque Le pétrole et la guerre, Alain Beltran (dir./ed.), Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2012, p. 335-362.

« Durer face à un littoral hostile : la Marine nationale dans la guerre du Kosovo (juillet 1998-juin 1999) », actes du colloque L’occupations militaires des espaces maritimes et littoraux en Europe de l’époque moderne à nos jours, SHD-CESM-université de Lille-III-université de Hull, Paris, Economica, 2014, p. 384-401.
 

« « Le rôle de la Zone Sud de l’océan Indien dans la politique de défense française, 1946-1986 », Mayotte en France. Enjeux et tensions, Pr. Hubert Bonin (dir.), Paris, Les Indes savantes, 2017, p. 311-332.

 


Bureau Terre

 

Morgane Barey

Lieutenant de l’armée de Terre

morgane.barey@intradef.gouv.fr

Officier sous contrat de l’armée de terre, la lieutenante Morgane BAREY est chargée de recherches et d’enseignement au bureau Terre de la division recherches, études et enseignement du Service historique de la Défense. Elle prépare actuellement un doctorat en histoire contemporaine à l’École Normale Supérieure de Cachan sous la direction d’Olivier Wieviorka sur la formation des officiers français (terre, mer, air) durant la Seconde Guerre mondiale (Vichy, Londres, Alger).

 

Domaines de recherche :

La formation militaire durant l’entre-deux-guerres et la Seconde guerre mondiale.

L’histoire des écoles de formation initiales.

 

Publications récentes :

  • « Un « soldat nouveau » ? La formation morale des officiers dans la France de Vichy », Revue historique des armées, n°287, 2017
  • « L’École navale des Forces Navales Françaises Libres, Innover en temps de guerre ? », Revue d’Histoire Maritime, n°25, 2018.
  • Morgane Barey et Jean Bourcart (dir), 1917, L’année trouble, Actes du colloque, Presses Universitaires de Rennes, 2019.

 


 

Paul Lenormand 

Professeur agrégé

paul.lenormand@intradef.gouv.fr

Monsieur Paul Lenormand est l'auteur d'une thèse intitulée "Vers l’armée du peuple. Autorité, pouvoir et culture militaire en Tchécoslovaquie de Munich à la fin du stalinisme" (2019). Il est membre du Centre d'Histoire de Sciences Po et du GDR 3607 "Connaissance de l'Europe médiane". Il a notamment enseigné à l'Université de Yale, de Paris-Sorbonne, et à Sciences Po.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire de la guerre et des relations internationales
  • Coalitions, alliances et coopération multinationale
  • Résistances et collaborations
  • Reconstruction en sortie de guerre, épurations
  • Culture militaire, normes et pratiques des armées
  • Histoire sociale et culturelle des militaires

 

Publications récentes :

  • « "Mémoire des Nations" » : histoire orale et diversification des sources en Europe centrale, Matériaux pour l’histoire de notre temps, vol. 131-132, 2019, p. 58-60.
  • « Une loyauté en question : l’armée et l’État dans la Slovaquie de Tiso », Les Cahiers Sirice, vol. 21, 2/2018, pp. 47-67. https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-sirice-2018-2-page-47.htm

 


 

Géraud Létang 

Professeur agrégé

geraud.letang@intradef.gouv.fr

Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, monsieur Géraud Létang est l’auteur d’une thèse de doctorat, réalisée au Centre d’Histoire de Sciences Po Paris sous la direction de Guillaume Piketty et intitulée : « Mirages d’une rébellion. Être Français libre au Tchad (1940 – 1943) ». Il enseigne l’histoire contemporaine à l’université Paris-Nanterre.

 

Domaines de recherche :

  • Histoire militaire et anthropologie historique du combat
  • Histoire sociale du fait militaire, des identités combattantes et des imaginaires guerriers
  • Histoire du fait impérial et colonial (France, Royaume-Uni et Italie)
  • Histoire du gaullisme et de la Résistance

 

Publications récentes :

  • En cours de publication : « La promesse de l’ordre. Quête de crédibilité militaire et imaginaires du commandement » in Claire Miot, Guillaume Piketty et Thomas Vaisset (dir.). Militaires en Résistance. Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2020.
  • Février 2018 : Article « Traque impériale et répression impossible. Vichy face aux Français libres du Tchad » paru dans la European Review of History / Revue Européenne d’histoire,(25 : 2, février 2018 , p. 277-294).

 


 

Liste des principaux interlocuteurs de la DREE

Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP)

Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC)

Département de sciences-sociales de l’Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay

Fondation de la Résistance

Zentrum für Militärgeschichte und Sozialwissenschaften der Bundeswehr (ZMS-Bw)

Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP)

GIS d’Histoire & Sciences de la mer

CHERPA (Croyance, Histoire, Espace, Régulation Politique et Administration) de Sciences-Po Aix (pôle « Armées, conflits armés, situations coloniales et post-coloniales)

UMR Sirice (Sorbonne – Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe), CNRS UMR 8138

Fondation de la France libre

Sorbonne Université

Délégation au Patrimoine de la Gendarmerie nationale

Musée de la Gendarmerie nationale

Société nationale d’histoire et du patrimoine de la Gendarmerie

Réseau histoire du ministère des Armées.

Classe préparatoire intégrée de la Gendarmerie nationale

Institut d’études judiciaires « Pierre-Raynaud », Université Paris – Panthéon-Assas

Université Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, Faculté de Droit et de Sciences politiques

Fondation pour la Mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (FM-GACMT)

Grande chancellerie de la Légion d’honneur

Musée de l’Armée

Musée de la Marine

Musée de l’Air et de l’Espace

Última modificación el 24/04/2023

Becas de investigación

Archivos

Le SHD contrôle, collectionne, classe, conserve, communique au public et valorise les archives produites par le ministère des Armées et les organismes qui en relèvent. 

Il conserve plus de 450 km linéaires d'archives. 

À Vincennes

On peut aujourd’hui consulter au SHD l’ensemble des archives conservées par les anciens services historiques d’armées jusqu’au 1er janvier 2005 et les documents versés depuis cette date, ce qui représente plus de 450 kilomètres linéaires d’archives et de documents de tous supports, publics et privés, qui reflètent l’histoire de la nation en armes et du fait militaire depuis le XVIIe siècle jusqu’aux opérations extérieures les plus récentes. Ces fonds d’archives ont été organisés au fil du temps en plusieurs cadres de classement affectant un code alphanumérique correspondant aux séries et à leurs subdivisions, les sous-séries, à des fonds rassemblés par services producteurs, par périodes chronologiques, par conflits, par aires géographiques, par modes d’entrées ou encore par typologie documentaire.

Les archives de la Guerre, de l’armée de Terre et de la Défense, correspondant à la famille de cote GR, regroupent les archives produites de la guerre de Trente Ans à nos jours par le département puis le ministère de la Guerre, par l’état-major et les unités de l’armée de Terre, par l’administration centrale et les services du ministère des Armées, par les organismes interarmées (comme l’état-major des armées) et interministériels (à l’instar du SGDSN), sans oublier l’administration militaire outre-mer, la justice militaire, le bureau Résistance et les services de renseignement. On y trouve aussi bien des archives opérationnelles (journaux de marches et opérations, notamment ceux de la Première Guerre mondiale) et politiques (de la correspondance de Napoléon aux dossiers des cabinets ministériels) que des archives administratives (registres matricules, dossiers individuels) ou techniques (fonds du Génie).

En ce qui concerne la Marine, sont conservées à Vincennes les archives dites centrales de l’institution depuis la Révolution française, que complètent les archives portuaires conservées à Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon ou encore les archives d’Ancien Régime consultables aux Archives nationales. Il s’agit de la production du ministère et de l’état-major de la Marine, des directions et services centraux ainsi que des attachés navals. On y trouvera par ailleurs les dossiers individuels des officiers de Marine et corps assimilés depuis le milieu du XVIIIe siècle ou encore les archives produites par les unités à terre ou en mer au cours des guerres et opérations du XXe siècle.

Plus récentes, les archives de l’armée de l’Air n’en sont pas moins d’une grande richesse : archives de commandement et archives opérationnelles émanant du ministère de l’Air, de ses services, de l’état-major, des bases aériennes ou des unités, archives techniques, dossiers d’objectifs ou d’accidents aériens, dossiers individuels permettent de retracer l’histoire de l’armée de l’Air depuis les prémices de la Première Guerre mondiale.

Quant aux archives de la Gendarmerie nationale, elles ont fait l’objet d’une centralisation tardive qui explique que les fonds ne soient pleinement cohérents qu’après 1940, même si l’on peut consulter des archives remontant à la seconde moitié du XIXe siècle. Classés en fonction de leur provenance, ces fonds concernent le commandement supérieur et les organismes centralisés, la gendarmerie départementale, la gendarmerie mobile, la Garde républicaine, les gendarmeries spécialisées, les écoles, les prévôtés et les autres formations et unités implantées hors du territoire français.

L’intérêt de ces archives dépasse les seules opérations et les personnels militaires. Plus largement, c’est l’histoire de la France depuis le XVIIe siècle dans ses dimensions politiques, économiques, techniques, sociales et culturelles qui y est documentée, de même que l’histoire de larges pans de sa population et de ses territoires. Signalons à cet égard que sont conservées des collections remarquables de cartes, plans et photographies aériennes qui couvrent aussi bien le territoire français que les anciennes colonies et finalement les cinq continents, depuis le XVIe siècle. Il faut mentionner enfin, à côté des archives publiques, ce que les archivistes appellent les « entrées par voie extraordinaire », c’est-à-dire les archives privées entrées par don, dépôt, legs ou acquisition, les archives iconographiques (œuvres d’arts graphiques, photographies, cartes postales, affiches) et les témoignages oraux.

 

Découvrez les fonds d'archives et de bibliothèque de tous les sites du SHD

 

 

Última modificación el 24/04/2023

Becas de investigación

© Service historique de la défense

Sus recursos

Les ressources du SHD

Última modificación el 24/04/2023