Général Paul Azan.

Présentation du contenu

Le premier de ces trois cartons, versé au Service historique avant 1939, est d'abord placé dans le fonds "Maroc", le second est recueilli par le colonel Pierre Chalmin avant 1958, ils concernent le général Paul, Jean, Louis Azan (Besançon, 1874 Lons-le-Saulnier, 1951), chef du Service historique de l'Armée du 28 juin 1928 au 20 mars 1933. Ses fonctions sont évoquées par le contenu du second carton. Le premier qui couvre la période 1911-1913, contient des manuscrits du futur général.

1. Sur le Maroc : expédition de Fès ; historiques et notes sur les combats de 1911-1913, biographies d'officiers tués.

2. Sur les opérations du Sahara soudanais de 1870 à 1912, travail incomplet mais utile, qui offre la rare possibilité de suivre les faits du côté d'un adversaire, Baba ould Abidin (43 p.).

3. Sur l'étude de la langue arabe de 1849 à 1912, ouvrage effectué pour le général Joffre qui s'intéresse à cette question.

Le mérite et l'intérét de ces notices tiennent au fait que leur auteur, bien documenté, suivant les événements de près, travaille pour la section " Afrique " de l'état-major de l'Armée.

On trouve dans le second carton (1910-1947) des correspondances (minutes de lettres à Paul Valéry et André Chaumeix), mémoires, notes, textes d'articles relatifs surtout à l'organisation au recrutement, à l'activité de la Section, puis du Service historique avant et après la Première Guerre mondiale et à sa publication : Les Armées françaises dans la Grande guerre, une liste des ouvrages officiels sur la guerre émanant des services historiques étrangers (mai 1937), une étude sur le Reichsarchiv avec la liste de ses chefs (1840 à 1914) par la Commission militaire interalliée de contrôle (Berlin, novembre 1924, 48 pages), un dossier concernant le Service historique américain.

Un troisième carton contient des archives portant surtout sur les débuts de la carrière militaire du futur général Paul-Jean-Louis Azan (1874-1951). On y trouve des documents relatifs aux 27e et 134e régiments d'infanterie et au 2e régiment de zouaves. Un dossier à part concerne la confrérie musulmane des Hamdaoua qui en 1925-1926 recrute des adeptes parmi les tirailleurs nord-africains.