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Sans réserve.

Description physique

0,15 cm.

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Non.

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Notice d’archives

Transmissions.

Dates

1943-1952

Présentation du contenu

Le Service historique possède actuellement peu de chose sur l'histoire de l'arme des Transmissions, si ce n'est ce qui vient de quatre officiers généraux.

Le général Lucien, Jean-Baptiste, Isidore Chaulard (1879-1959), polytechnicien et artilleur qui doit commander l'artillerie des 4e et 6e divisions d'infanterie coloniale en 1939-1940, se spécialise très vite dans les questions de T.S.F. et y devient un technicien de premier ordre ; il installe des postes et des réseaux aux colonies et en France et enseigne la radiotélégraphie générale à l'École supérieure d'électricité.

Ces papiers, venant en partie du Centre d'études de l'artillerie, portent sur les exercices, manœuvres, écoles à feu de l'artillerie en France et en A.O.F. (doubles de notes, directives, ordres et rapports, 1930-1937).

Le général Lucien, Léon, Jules, Marie Merlin (1890-1982), est sapeur, sous-officier, officier dans plusieurs régiments et bataillons du génie ; chef du détachement télégraphique de la 38e D.I. en 1915, du Service télégraphique de la subdivision de Taza en 1918, commandant du parc de transmissions de Casablanca en 1925, directeur des transmissions du Maroc en 1937, de toute l'Afrique du Nord en 1941, directeur général en novembre 1943, inspecteur en avril 1945 et général de division la même année, il rend " d'éminents services à l'Armée et au pays " (maréchal Juin) et se montre, dans l'organisation du service des Transmissions, " un réalisateur " (maréchal de Lattre).

Figurent ici : un rapport du 15 avril 1943 (Alger), relatif au rôle joué par l'arme des Transmissions pour maintenir de 1940 à 1942, en dépit du contrôle des commissions d'armistice ennemies, la valeur combative de l'Armée d'Afrique (17 p., polycopiées), plusieurs lettres ou rapports concernant l'arme des Transmissions créée en A.F.N. et qui tient une place si brillante dans les armées de la libération : propositions de réforme ou de réorganisation (1949-1952, photocopies).

Le général Edmond, Pierre, François, Marie Combaux (1902-1982), polytechnicien et officier du génie lui aussi, élève de l'École supérieure d'électricité de Paris, est affecté, en 1934, à la direction du matériel de la Télégraphie militaire, puis au 3e bureau de l'état-major de l'Armée. En 1941, ce simple capitaine, épaulé par le futur général Paul Labat, prépare le camouflage, au ministère des Communications, des services essentiels de la radiotélégraphie militaire ; à la suite d'une convention secrète entre ministres, est créé un cadre spécial temporaire des ingénieurs des transmissions d'État ; la totalité des officiers et cadres des transmissions est ainsi maintenue dans sa spécialité, soit à l'armée de l'armistice, soit aux P.T.T. Combaux parvient en 1941-1943, à établir des centres d'écoute des communications téléphoniques allemandes en dérivant les câbles souterrains Paris-Metz et Paris-Strasbourg ; en 1943, il rejoint Londres et entre au Bureau Central de Renseignement et d'Action. Il termine sa carrière à la tête des télécommunications militaires. Les quelques documents venus de lui comprennent une Note sur le fonctionnement des transmissions dans le débarquement de Dieppe (août 1942), conférence du colonel canadien Dollard-Menard (1947), une étude de décembre 1956 : L'Électronique et la défense européenne, d'autres notes sur l'activité de l'arme pendant la guerre et notamment dans la Résistance.

Du général Pierre, Alexandre, Félix Pamart (1907-1985), polytechnicien (1929-1931), officier du génie, viennent une documentation photocopiée (historique du 8e génie en 1914-1918) et une histoire de l'arme (114 p.).

Dernière modification le 26/07/2022

Format Physique Avenue de Paris, Vincennes