Conditions d’accès

Communication libre.

Description physique

3 h2 bandesVitesse de lecture : 9,5
Export PDF de l'IR
Naviguer dans l'inventaire

Notice d’archives

Général Michel LORIDAN : Entretiens réalisés les 13 avril, 14 mai et 5 juin 1992 au SHAA par le général Lucien Robineau, Emmanuel Breguet, Françoise de Ruffray et l'aviateur Franck Ferrand.

Dates

23 juin 1920-5 juin 1992

Présentation du contenu

COMPTE-RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 - Face 1 (Entretien du 13 avril 1992).

Son père aviateur, vocation aéronautique, l'École de l'air en 1939 — Les flottements du début de la guerre ; la frustration des pilotes — Rappel en Afrique du Nord; pilote sur Morane 230, formation incomplète — Au Sahara pendant le débarquement du 8 novembre 1942 — Affectation en Angleterre avec le groupe Tunisie — Réunion des unités à Zerralda (Algérie) et départ pour Liverpool ; l'organisation des Britanniques — Entraînement sur Halifax — La base d'Elvington près d'York commandée par le colonel Bailly — L'équipage du Halifax; le rôle du bombardier — L'organisation des missions, les permissions et les loisirs — Une confiance à toute épreuve, pas d'incident majeur — Cohésion de l'équipage : anecdote — Les instruments de navigation et de bombardement — Déroulement des missions — Les projecteurs et la DCA — Une attaque des chasseurs allemands sur Elvington — Les pertes et la prolongation des périodes de service — Le Halifax, un appareil rustique mais fiable — Grâce à Bailly, retour à sa vocation de pilote de chasse — Affectation à la 5e escadre de chasse à La Reghaïa ; pendant cinq ans, commande des escadrons de King Cobra P-63 — Les équipages de voltige ; la fraternité entre pilotes — Départ pour l'Indochine en juillet 1949 ; la base près de Hanoï, l'escadrille de Langson — Arrivée de De Lattre — La situation en Indochine ; une guerre statique.

Face 2

Impuissance des aviateurs pendant la guerre d'Indochine — Inadaptation des avions de chasse à ce conflit — Dissimulation des adversaires au sein d'une population sympathique; absence de soutien politique ; vanité des missions — Une lutte inadaptée contre le communisme — Le sursaut tardif donné par le maréchal de Lattre de Tassigny — Sur place, le doute des militaires de tous grades — La bataille de la frontière de la Chine — L'abandon de Langson ; un sentiment de défaite — Départ d'Indochine en 1951 ; l'attachement pour ce peuple.

Bande 2 - Face 1 (Entretien du 14 mai 1992)

Postes occupés au retour d'Indochine : Orange, Lahr — Transformation de l'unité sur avions à réaction ; formation des pilotes israéliens — Fin 1958, volontaire pour l'Algérie — Deux ans à Batna, dans le sud Constantinois — Une adaptation parfois difficile — Interrogation sur le but des opérations en Algérie — La coopération interarmées — Rôle du général Challe — Le général Jouhaud et l'utilisation des T-6 — Nature des missions et des manœuvres — Vols de reconnaissance avec des indicateurs rebelles — Départ d'Algérie fin 1960 ; le Putsch de 1961 vu de l'EMA — L'attitude du général Challe — Attributions à l'EMA — Les retombées du Putsch — Comparaison des conflits indochinois et algérien — En octobre 1962, affectation à la base de Metz — Nommé auprès de l'inspecteur de l'armée de l'air, le général Delfino — Présidence de la Commission Armée Jeunesse — Collaboration avec Michel Debré, ministre de la Défense, aux travaux de la commission sur le remaniement du service militaire.

Face 2 (Entretien du 5 juin 1992)

Évocation de l'accident de Nantes — Le contrôle de la circulation aérienne civile par des militaires — Origines de la polémique — Déroulement de l'enquête; établissement des responsabilités — Conséquences de l'accident sur les missions de l'armée de l'air — Le plan Clément Marot; ses exigences — Considérations sur le travail de la Commission — Coûts matériel et financier de la sécurité aérienne — Directeur du CSPA; président d'une juridiction paritaire interne à l'armée de l'air — Intervention du général Robineau — Les contraintes spécifiques aux militaires ; l'exemple de l'accident d'une patrouille de Mystère IV en Espagne — La responsabilité des cadres militaires — Les pouvoirs du chef de cabinet de l'inspecteur général de l'armée de l'air — Personnalité du général Delfino ; son expérience électorale — Circonstances de la mort du général Delfino — Le général Martin, chef d'état-major de l'armée de l'air — Considérations sur la notion de chef militaire — Expérience à l'EMAA; la Commission Armée-Jeunesse — La réforme du Service national — Récapitulatif de sa carrière — Sa vocation de pilote de chasse — L'Indochine, l'Algérie, les accidents et les drames — Sa nomination comme général.

Biographie et histoire

Né le 23 juin 1920.

Décédé le 2 septembre 1999.

Entre à l'École de l'air de Bordeaux en 1939. Affecté au GB II/23 à Mekhnès en 1940. Chef d'école aérienne à Tindouf en 1942. Affecté au GT I/36, puis au GB I/25 en 1943. Fait mouvement avec son groupe en Grande-Bretagne à Elvington jusqu'en 1945. Stagiaire à Kasda-Tadla, puis passe au GC II/5 Ile-de-France en 1946. Campagne sur Sidi-Ahmed en Tunisie en 1948, puis en Indochine en 1949. Revient en métropole en 1951, et prend le commandement de l'escadron II/5 à Orange. Envoyé à Lahr en 1953. Revient en France comme commandant en second, puis commandant de l'escadre mixte de Tours en 1954. Nommé chef des opérations au commandement du groupe aérien tactique de Constantine en 1958, puis commandant du poste avancé de Batna. Affecté à l'EMGA en 1960, puis l'EMI en 1961. Commandant la base de Metz en 1962, chef de cabinet à l'Inspection générale de l'AA en 1964, stagiaire au CESA en 1965. Affecté à Taverny en 1966, sous-chef de la Division emploi en 1968, président du Conseil permanent de la Sécurité aérienne en 1970. En congé du PN en 1973.

Grades successifs :

- sous-lieutenant 1940

- lieutenant 1942

- capitaine 1945

- commandant 1951

- lieutenant-colonel 1956

- colonel 1962

- général de BA 1967

- général de DA 1973

Dernière modification le 17/12/2020

Format Physique Vincennes