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Notice d’archives

Général François MAURIN : Interview réalisée au SHAA les 23 février, 23 mars, 29 avril et 25 mai 1987, les 12 janvier, 11 février et 21 mars 1988, les 30 octobre et 21 novembre 1991.

Dates

9 mars 1918-21 novembre 1991

Présentation du contenu

COMPTE RENDU ANALYTIQUE

Bande 1 - Face 1 (Entretien du 23 février 1987)

Adjoint puis chef du Bureau d'études générales de l'armée de l'air - Le délégué ministériel à l'armée de l'air et l'avenir de l'AA -Définitions des besoins et élaboration d'un programme - La première loi de programme militaire (1960-1964). Le virage nucléaire - Problème de l'avion porteur de l'arme nucléaire -Choix du Mirage IV et de son moteur - Attitude de la maison Dassault - Problèmes de commandement avec l'OTAN -Réduction par le BEG de la partie AIR de la loi de programme -Le virage nucléaire. Rôle de de Gaulle et de ses prédécesseurs -Les conseils de Défense - Contraintes budgétaires et prévisions de l'au-delà - Attitude de Jouhaud puis de Stehlin - Bonnes conditions de réalisation du Mirage IV et des infrastructures nécessaires - Achat d'un ravitailleur, le C-135 - Le plan NADGE -Réalisation de l'infrastructure d'outre-mer - Affecté comme commandant du CEAM de Mont-de-Marsan - Expérimentations nucléaires de Reggane - Expérimentations de radars - Problèmes posés lors des essais du Mirage III et leur solution - Réalisation de manuels d'instruction technique - Installation d'une unité opérationnelle de Mirage IV à Mont-de-Marsan -Expérimentation de la première bombe atomique opérationnelle -Visite de de Gaulle au CEAM en avril 1961. Anecdotes.

Face 2

Responsabilité du secteur de défense aérienne du sud-ouest de la France lors du Putsch - Nommé sous-chef Plans à l'état-major de l'AA - Travaux en coopération avec l'OTAN ; séances interminables - Le programme Breguet Atlantic, un exemple -attitude des différentes parties prenantes - La coopération bilatérale et ses aléas - Le Transall franco-allemand - Programme avorté franco-allemand d'avion de combat à décollage vertical -Différence des méthodes entre les Français et les Anglais -Pourparlers avec les Allemands - Difficultés de réalisation d'un appareil opérationnel - Décision d'arrêter ce programme -Coopération franco-britannique : le programme Jaguar -Conditions de cette réussite - Coût de ce programme - Les délais nécessaires - Nécessité d'un programme nouveau tous les dix ans - Les débuts de la géométrie variable aux USA - Projet de GV franco-britannique et abandon français - Elaboration de la deuxième loi-programme (1965-1970) - Avantages et inconvénients des lois de programme - Mélange entre le budget de fonctionnement et le budget d'investissement - conséquences catastrophiques de ce phénomène - Bonne réalisation des deux premières lois de programme - Impératifs financiers.

Bande 2 - Face 1

Problèmes de l'inflation des programmes - La définition des programmes - Les équipages de marque - Gestion des budgets : le titre 3 et le titre 5 - Commentaires sur le programme Mirage 2000 (avion de combat futur) - Avantages du Mirage 4000 par rapport au Mirage 2000 - Conséquences de ce manque de continuité -responsabilités des hommes politiques - Les contraintes industrielles - Les monopoles - Un industriel unique comme partenaire - Les coopérations par le biais de sociétés supranationales - Fourniture du Super-Etendard à la Marine - La marche du siècle - Problème de la maîtrise d'oeuvre dans une coopération - La solution du Concorde - Le Mirage F 1 imposé par le constructeur - Efficacité opérationnelle nécessaire des gadgets imposés par les constructeurs - Les ingénieurs de l'Air très proches de l'armée de l'air - Enthousiasme nécessaire pour la réalisation d'un grand programme - Fabrication des IFF - Achats à l'étranger justifiés dans certains cas.

Face 2 ( Entretien du 23 mars 1987)

Implantation du plateau d'Albion - Problème de commandement du plateau d'Albion - Le choix du site - Construction des infrastructures par le génie de l'armée de Terre - Inscription des crédits des forces stratégiques sur la section commune des trois armées - Précisions sur les dates des études des missiles nucléaires - Anecdote sur les réticences d'un sénateur de la région du plateau d'Albion - Les crédits stratégiques sur la section commune vers 1959-1960 - Intérêt de la solution des trois forces d'unités stratégiques - Le général Stehlin, favorable à des coopérations - Le général Martin, défenseur d'une solution française indépendante - Réduction de trois à deux escadrons -Etudes sur la destruction hypothétique du plateau d'Albion -Devient commandant de la 3° RA à Bordeaux - Rôle d'un commandant de RA - Rôle logistique et présence de l'AA dans la région - Les plaintes consécutives à des vols supersoniques -Exposé sur le mur du son devant des préfets et des conseils généraux - Opposition du transfert de la RA de Bordeaux à Toulouse - Relations avec les autres armées et avec la population - Relations état-major-unités - Le drap du manteau des aviateurs de la 3° RA - Les affaires du mur du son, anecdotes.

Bande 3 - Face 1

Réception des grands commandeurs par de Gaulle - Problème de changement d'implantation de la base de Rochefort - Décision de de Gaulle de construire une nouvelle base à Rochefort - Exposé fait par de Gaulle sur le mur du son - Nommé commandant à la Défense aérienne - Automatisation de Taverny et aboutissement du plan NADGE - Relations avec les Alliés après le retrait de l'OTAN - Chargé de la circulation aérienne en cas de grève -Déclenchement du plan Clément Marot en mai 1968 - Test de ce service par un avion militaire américain - Bon déroulement des opérations de régulation - La Défense aérienne et l'OTAN - Le système STRIDA - Calculateurs réalisés par IBM-France -Nouveauté du système STRIDA - Beaucoup d'anciens officiers de l'Air dans des sociétés fournissant du matériel à l'AA - Besoin d'un avion de veille radar - Rapports avec l'aviation civile pour l'implantation de radars - Rôle d'un grand commandeur - Le Conseil supérieur de l'Air - Choix des cadres et contacts avec le ministre - Visites nombreuses à Taverny - Etablissement des listes d'aptitude - Relations FAS-Défense aérienne - La défense anti­missiles.

Face 2

Les limites de la défense anti-aérienne française - Nommé major-général de l'AA - Organisation de l'EM - Sérieux problèmes financiers à l'époque - La condition matérielle des personnels -Réduction d'effectifs imposés à l'AA - Mise en place d'une commission présidée par Bernard Tricot - Considérations sur l'évaluation des besoins de l'AA en personnel - Trop longue période en état-major pour les officiers - Conséquences des réductions d'effectifs - Les forces vives d'une armée - Inflation actuelle quant aux grades - Arrêt de la déflation d'effectifs -Modifications et évolutions des besoins - Les priorités - La protection des bases - Les prises de décision - Sous-emploi des capacités de l'industrie française - Problèmes rencontrés lors de son commandement comme major-général - Le prix du carburant - La garde statique - Contraintes politiques à ce niveau de commandement.

Bande 4 - Face 1

La fixation des prix des matériels - Bénéfices de l'exportation -Evolution anormale des prix des matériels - Les coûts des matériels légers - Création du génie de l'Air - Prix du kilogramme d'avion - Souci de la bonne utilisation du budget de l'Etat - Le Tornado, exemple de gestion anglaise - Problème français du constructeur unique - Le bimoteur de combat voulu par l'AA -Manque de décision politique - La construction de nouveaux Transall, une erreur - Projets d'ATR 42 militaires - Achats éventuels de matériels à l'étranger.

Face 2 (Entretien du 29 avril 1987)

Commentaire de la phrase "des avions plutôt que du béton" -Nombre minimal d'avions de combat pour rester crédible - La situation des autres pays - Condition de sa nomination au poste de CEM des Armées - Rencontre avec Michel Debré, le 24 mars 1971 - Les arguments du ministre et les réserves de François Maurin - Anecdote - Sa nomination au grade de général d'AA -Période de transition avec le général Fourquet et prise de fonction - Les caractéristiques du poste de CEM des Armées -Changement de nature des responsabilités des hommes politiques avec l'apparition du nucléaire - Les hommes politiques et les problèmes de défense - Georges Pompidou - Evolution de l'EM des Armées depuis la mort de de Gaulle - Positions des trois CEM des trois armées - Ses objectifs - Gestion de la section commune du budget des armées - Création d'un comité sur l'évolution des armes nucléaires - Les rapports avec les trois CEM - Rencontre avec le Président puis avec le ministre des Finances -La situation au Tchad, directives de Pompidou - Coordination nécessaire entre le militaire et le politique - Un incident en Centrafrique.

Bande 5 - Face 1

Préparation par l'EM des Armées d'une opération à Bangui -Succès de la solution retenue - Les accords de défense avec certains pays - Difficultés de certaines interventions millitaires -Rapports du CEM des armées avec ses homologues étrangers et avec l'OTAN - Rapports avec ses homologues soviétiques et des pays de l'Est - Visite en France du maréchal Gretchko en 1971 -Anecdotes sur cette visite - Différences de raisonnement entre Soviétiques et Occidentaux - Autres anecdotes sur cette visite -Perception par les Soviétiques de la doctrine de la dissuasion -Les pôles de référence des Soviétiques - Leur attitude vis-à-vis de l'Occident - L'industrie d'armement soviétique - Anecdotes sur un voyage en Russie. M. Illiouchine - L'extraordinaire aventure spatiale de l'URSS - Plagiats d'avions occidentaux - Différence des modes de pensée - Leur perception de la dissuasion.

Face 2

Les rapports avec les Alliés - Se consacre au renforcement des forces nucléaires - Le maintien des priorités - Prises de décision lors des conseils de Défense - Création du Commandement des forces extérieures - Circulaire sur la DOT - Les divisions territoriales - Accords avec les Alliés - Problème du déploiement des missiles Pluton en RFA - La consommation de matériels -L'entraînement des forces navales et des parachutistes - Création du Commandement militaire de l'Océan Indien - Les stocks de carburant des armées - Maintien du CEP militaire - Une révolte au Niger - Rôle du Président et du Premier ministre dans la définition de la politique militaire - Discussions sur la protection des convois pétroliers - Les positions militaires spécifiques de la France - Les Pluton en RFA - Les hommes politiques et le nucléaire, anecdotes - Le nucléaire tactique français.

Bande 6 - Face 1 (Entretien du 25 mai 1987)

Responsabilités des chefs d'état-major en ce qui concerne les forces - Pompidou et le nucléaire - Opinions de son entourage -Evolution des objectifs de l'arme nucléaire - Le coup de semonce, sa forme - Relations avec M. Pompidou - Problèmes de l'atome tactique ; la météo - les objectifs de l'AA - L'Allemagne et l'OTAN - Emploi militaire du Pluton ; les forces en Allemagne : installation éventuelle du Pluton - Maintien du 2° corps d'armée en Allemagne - Engagement de forces tactiques - 1973 : travail sur les possibilités des forces tactiques - L'atome tactique : essais des bombes - Opposition à la théorie du général Gallois -Evolution des armements et des objectifs : la précision - La "bataille de l'avant ".

Face 2

L'arme tactique aérienne ; rayon d'action du Pluton - Opinion des responsables militaires de l'OTAN - Arrivée de Giscard d'Estaing ; revoir la position de la France face à l'OTAN - Problème de l'arme nucléaire tactique : discussion avec le Président -Exposition de l'état des forces par les grands commandants -Proposition de prolongation dans son poste - Reconversion dans le civil : le Conseil d'Etat - Son opinion sur l'organisation actuelle des forces tactiques - La réorganisation de l'armée de Terrre - Les comités de soldats, séquelles de mai 1968 - Causes des incidents -Les mesures prises - L'affaire de Draguignan mêlée à des problèmes civils - Le procès : politisation de l'affaire - Le général Bigeard et son affectation à la région militaire de Bordeaux - Les réorganisations.

Bande 7 - Face 1

Le général Bigeard, secrétaire d'Etat, sa personnalité - Attitude vis-à-vis des comités de soldats - La solution à ce problème -Evolution des forces nucléaires ; préoccupation du long terme -Mauvaise organisation actuelle - La solution : augmentation du potentiel des forces - Les moyens et les délais des programmes -Augmentation du nombre des sous-marins ; les forces de la Marine - Les porte-avions et le manque d'appareils adaptés -L'engin-mobile - les forces classiques : vente du Tornado à l'Arabie - Manque de continuité et de décision : le Mirage 4000 - L'aviation de transport : pas de programme et "divorce" avec l'aviation civile - La crise des arsenaux - Les prévisions des programmes - Son opinion sur la dissolution des bases - La réforme du statut des militaires en 1975 ; cas des sous-officiers et des médecins - Les majors.

Face 2 (Entretien du 12 janvier 1988)

Organisation de la déflation des effectifs en tant que CEM des Armées - Priorité donnée aux missions opérationnelles -Organisation des tâches de servitude - Rôle du contingent -Exemple d'une réorganisation dans l'armée de Terre contraire à ses principes - Priorité à la réduction des effectifs - L'inflation des grades : ses raisons - Le problème de l'inflation dans l'encadrement sans augmentation des unités - Les ratios officiers-unités dans les différentes armes - Moyens de faire face à cette pléthore de l'encadrement - Nécessaire reconversion des officiers dans le civil - La loi de dégagement des cadres - Exemple, l'ENAC : une hérésie - Le risque de dilution des responsabilités -La DGA - L'acquisition d'avions AWACS : ses implications sur le plan su personnel - Les effectifs face à l'entrée de l'informatique dans la défense aérienne - Les effectifs face à l'introduction du Mirage IV - Les effectifs et l'introduction des sous-marins nucléaires - Les effectifs et la décolonisation - Arrivée du Concorde - Utilisation du contingent - Choix armée de métier-armée de conscription - Exemples canadiens et anglais - Inconvénients de l'armée de métier - Nécessité de faire effectuer les tâches de servitude par le contingent.

Bande 8 - Face 1

Peut-on se passer du contingent ? - Les comités de soldats -Importance des problèmes financiers dans toutes les réformes touchant le service national - Problème des objecteurs de conscience - Ouverture du service national aux filles - La coopération - Résumé sur la question du service national -Nécessité d'une plus grande préparation des individus aux emplois importants - Rôle difficile du secrétaire général de la Défense nationale - La situation des officiers généraux détachés dans les ministères civils - Exemple dans les transports, les transmissions et la protection civile - Exemple des attachés militaires - La fusion des armées - L'expérience pour les ingénieurs et les services de santé.

Face 2 ( Entretien du 11 février 1988)

L'Ecole de l'air en septembre 1938 - Inconscience vis-à-vis des évènements ; encadrement de la promotion - Aucune préparation à la guerre - Une grande fête à la fin des études - Les facéties à l'Ecole de l'air - septembre 1939 : départ à Bordeaux - La patrouille d'Etampes - Installation à Bordeaux et répartition sur trois terrains - Pilotage à Bergerac ; breveté pilote - A Mont-de-Marsan, pilotage d'avions modernes - Départ à Châteauroux à Pâques 1940 ; difficultés du Breguet 690 - Engagé le 12 mai à Briare au 11/35 - trois missions de mitraillage - Transformation sur Glenn Martin à Toulouse fin mai 1940 - Le vol d'accoutumance : quelques problèmes à cause d'une panne. Modifications sur le Glenn - Missions d'entraînement au bombardement à Cazaux - Départ en AFN vers Oran ; le voyage -Un incident, vol sur un moteur et atterrissage dans un champ.

Bande 9 - Face 1

Un équipage s'écrase à côté d'eux - Les équipages réunis à la base d'Oran - Départ vers Camp-Robert ; préparation de bombardements sur l'Italie - Bombardements sur la Sicile, le port de Trapani - D'autres bombardements et atterrissage forcé à Tunis - Départ vers Meknès fin juin - Part chercher l'Ark Royal juste avant Mers El-Kebir - Photographies du désastre et interprétations diverses - Départ en AOF en passant par Tindouf -Le 14 juillet en plein Sahara ; arrivée à Dakar - Traumatisme des gens à Dakar ; le porte-avions Hermès bombarde Le Richelieu -A Thiès, escadrille commandée par de Maricourt, arrivée de plusieurs groupes - La vie à Thiès - L'Armistice - Limitation des heures de vol - L'affaire de Dakar en septembre 1940 -Incompréhension et affaire mal montée -L'appel de de Gaulle -Dakar : bombardement par les Anglais -Renforts arrivés de France - Exercices de bombardements en piqué -A Saint-Louis, accompagne le général Huntziger dans un périple en AOF - La mort de Huntziger - Retour en métropole.

Face 2

En congé d'armistice à Paris en novembre 1942 - Sur une liste pour le STO ; départ vers Clermont-Ferrand fin 1943 - Décide de partir par l'Espagne : échec de l'affaire - A Vichy, avec le général Gastin ; plusieurs aviateurs dans la Résistance - Rôle de Jeunesse et Montagne - Fournit du matériel à des groupes de résistants -Après le débarquement, récupération du matériel aérien et mise sur pied d'un groupe de Ju 88, l'Aunis - Les poches de l'Atlantique : nombreuses pertes du groupe - Récupération du Heinkel 111 de Goering avec Corniglion-Molinier - Un groupe de Ju 52 reformé et envoyé à Alger avec le commandant Joussen sur les lignes intérieures du Sahara - Prend les opérations du groupe Franche-Comté à Meknès puis à Blida sur Marauder - Aide de camp du général Gastin à Vichy : sa carrière et sa personnalité -Opinion sur la Résistance - Attitude de l'EM à Vichy ; justification de l'attitude de Maurin - Les moyens de l'EM -Jeunesse et Montagne ; actions de Résistance - Ambiance à Vichy ; état d'esprit ; opinion des Américains - Réflexions sur cette époque - Départ en Indochine sur Dakota sur la ligne Paris-Saïgon : les étapes - Parachutages ; brevet de parachutisme ; les autorités politiques n'ont rien compris à ce problème.

Bande 10 - Face 1 (Entretien du 21 mars 1988)

Départ en Indochine en septembre 1947 ; la ligne Paris-Saïgon -Les étapes du voyage - Evolution des pays : l'Inde - Incident avec le général Monclar : problème de vaccinations - Parachutages et ravitaillements ; passe le brevet de parachutisme - Missions difficiles - Le problème indochinois : invasion des Japonais en 1941 ; les différents peuples - Détérioration de la situation ; après 1949, conséquences de la collectivisation Russie-Chine - Voyage avec le général Revers et monsieur Pleven ; un dîner avec eux -Arrivée de Bao Daï ; les solutions au problème - Les différentes lignes aériennes - Prend le commandement du GAEL - Jules Roy ; le général Garde - Le Service du personnel : mise en place du personnel de l'AA - Des pilotes pour l'aviation civile - Besoins de l'AA en pilotes - Coupure entre l'aviation militaire et l'aviation civile - Transformations sur Vampire - Le centre d'essais en vol : annexe à Brétigny - Turcat et le général Maurin à l'ESGA -Osmose entre les officiers et les ingénieurs.

Face 2

Le personnel : les gens formés aux USA ; les besoins en pilotes -Progression de l'aviation civile. Possibilité d'un ministère de l'Air ? Coupure entre l'aviation civile et militaire - Inutilité de l'ENAC - Les pilotes formés aux USA : problème de l'élimination - Le brevet d'hélicoptère : la formation des pilotes - Les opinions d'un commandant ont-elles une influence à l'époque ? L'ESGA - Le Bureau d'études générales ; la revue annuelle de l'OTAN -Période de virage ; les conseils de Défense - Les délégués à l'Air : monsieur Blancard - Travail sur les plans pour l'avenir de l'AA -Plans d'équipement de l'AA ; intégration des défenses aériennes -Explication devant le général de Gaulle ; le problème de l'OTAN - Succession des chefs d'EM entraîne des difficultés - Jouhaud demande une étude sur les problèmes algériens - L'intérêt du BEG - Commandant de la base de Mont-de-Marsan ; les missions - Transformation des étrangers sur Mirage III - Transport de Mirage III en Israël : opération Hirondelle.

Bande 11 - Face 1

Les Mirage en Israël - Les pilotes d'Afrique du Sud - Transport d'appareils démontés dans les C 130 - La transformation sur Mirage des Suisses - Une bombe atomique sur la base - Arrivée de Gaston Palewski et des responsables de Paris - Voyage de de Gaulle dans les Landes - Anecdote sur les parachutistes à l'arrivée de de Gaulle en avril 1961 - Visite de la base de Mont-de-Marsan - Arrivée de Michel Debré ; le Putsch, ordres et contrordres - Arrivée d'un B 26 - Conclusion sur sa carrière dans l'AA ; réflexions diverses - L'Algérie - Les gouvernants français connaissent mal les pays d'outre-mer - Le Liban après la guerre -Rôle des autorités politiques : les mettre en face de leurs responsabilités ; les Américains au Viêt-nam.

Face 2

Relations avec les hommes politiques : Raymond Marcellin -Michel Debré - Georges Pompidou - Relations avec les différents ministres et secrétaires d'Etat.

Bande 12- Face 1 ( Entretien du 30 octobre 1991)

Propositions faites après son départ de l'Armée - Proposition de Giscard d'Estaing d'entrer au Conseil d'Etat - Accueil au Conseil d'Etat et affectation au contentieux et comme conseiller militaire -Première affaire traitée - Problèmes du Conseil d'Etat -Réflexions sur la législation - Les différentes présidences - Les limites d'âge au Conseil d'Etat - Les membres du Conseil d'Etat, les grades -Fonctions variées après le Conseil d'Etat : dans les cabinets ministériels ou dans le privé - Les délais du contentieux -Les nominations - La Caisse militaire de sécurité sociale : organisation - Le déficit de la caisse - Informatisation -Fonctionnement du centre d'aide aux personnes âgées et handicapées - Président de diverses associations ; deux maisons de soins spécialisés - Installation d'une maison dans la région parisienne - Cumul des fonctions au Conseil d'Etat.

Face 2

Le comité des prix de l'armement : composition - Intérêt du poste - Etalement des programmes et coût - Nature des études -Disparition de ce comité ; son utilité - Le Conseil supérieur de la fonction militaire et la désignation de ses membres -Etablissement des listes - La Commission de recours des réfugiés politiques - Le statut de réfugié politique et le recours au Conseil d'Etat - Séances du jugement - Gens refoulés : longueur des délais - Les avocats - Activité salariale des réfugiés - Rôle des Affaires étrangères - Destination des gens refoulés - Problème des Algériens - Problème des anciennes colonies.

Bande 13 - Face 1 (Entretien du 21 novembre 1991)

Un livre blanc sur la défense - Nécessité actuelle d'une redéfinition des objectifs - Attitude de la France vis-à-vis de l'OTAN ; le devenir de l'OTAN - La défense européenne et le problème de la Grande Bretagne - La France, l'Allemagne et l'Italie dans la défense européenne - Les forces nucléaires françaises ; situation des forces nucléaires soviétiques - Nécessité d'adapter les forces d'intervention outre-mer ; la guerre du Golfe -Budget de la défense en France ; l'industrie d'armement -Exemple de la navette Hermès - Réflexion sur les enjeux actuels et les choix à opérer par les politiques - Utilité de la navette Hermès - Controverses sur la navette Hermès, avantages d'une navette habitée - Accession à quatre ou cinq étoiles des ingénieurs de l'armement - Evolution des programmes ; prix exorbitants de l'armement - Evolution du commissariat de l'Air -Format des armées ; le Service national.

Face 2

Le plan Armées 2000 ; les régions aériennes - Implantation territoriale des armées - Les commandements inter-armées - La gendarmerie et le grossissement de ses effectifs - La justice militaire, sa suppression- La défense européenne ; exemple de la guerre civile en Yougoslavie - Projet d'une intervention française au Niger en avril 1974 - Réunion à l'Elysée avec le président Poher - Responsabilités des hommes politiques dans la guerre civile yougoslave - Conjonction entre politique étrangère et politique militaire - Création de l'IFRI, ses statuts, son financement - Le DAN, comité Défense, Armée, Nation au sein du centre d'information civique - Le GREFHAN - Nécessité pour les militaires de participer à des activités civiles - L'Académie de l'Air et de l'Espace - L'expression des militaires, difficultés -L'expression publique devrait être réservée aux généraux.

Bande 14 - Face 1

L'expression des militaires dans la presse - Mise à la retraite de trois officiers généraux : Stehlin, de La Bollardière, Sanguinetti -Les hommes politiques et le droit de réserve - Le droit en France, engluement - La loi hospitalière.

Biographie et histoire

Né le 9 mars 1918 à Paris (Seine).

Elève à l'Ecole de l'air en 1938. Affecté en AFN en juin 1940 avec le GB II/62, puis en AOF à Thiès. En congé d'armistice en mars 1943. Affecté au cabinet du secrétaire général à la Défense aérienne. Affecté successivement au GB I/31, GT III/15, GT I/62 et GT II/62. Nommé au GT II/64 Anjou en Indochine en 1947, puis commandant en second du même groupe. A son retour en 1950, affecté comme commandant en second, puis commandant du groupe de transport et de liaisons aériennes à Villacoublay. Affecté en 1952 au Service du personnel de l'AA, en 1954 au Centre d'expériences aériennes de Brétigny ; stagiaire à l'Ecole de guerre en 1957. En 1959, chef du Bureau d'études générales de l'EMAA. Commandant de la base et du Centre d'expériences aériennes militaires de Mont-de-Marsan en 1960. Sous-chef d'état-major de l'AA en 1963. Commandant de la 3e région aérienne en 1966, commandant de la Défense aérienne en 1967. Membre du conseil de l'Air. Nommé chef d'Etat-Major des armées en 1971. Quitte l'armée d'active en 1975.

Grades successifs :

-sous-lieutenant 1939

-lieutenant 1941

-capitaine 1945

-commandant 1950

-lieutenant-colonel 1954

-colonel 1959

-général de BA 1963

-général de DA 1966

-général de CA 1967

-général d'AA 1971

Dernière modification le 17/12/2020

Format Physique Vincennes